lundi 31 décembre 2007

Cartes postales montpelliéraines

Illustrations des ouvrages d'histoire ou de géographie locale, les cartes postales servent à nouveau pour un hors-série du journal Midi libre paru en cette fin d'année 2007 : Il était une fois... Montpellier en images.

D'autres ouvrages, avec couverture en dur, ont fait de même et se trouvent aisément à la Médiathèque centrale Émile Zola, à Montpellier (de mémoire, pile au milieu du premier étage, face aux baies vitrées).

Ici, parmi les 68 pages d'histoire de la ville (de son fleuve, le Lez, et de son train vers Palavas) de la fin du XIXe à la fin du XXe, Christian Vella, du club cartophile Montpellier-Juvignac, explique comment débuter une collection.

Vous pouvez le trouver ici pour encore quelques temps.

vendredi 28 décembre 2007

eurobilltracker.eu

Pour ce retour d'après-Noël, un mail de l'équipe d'EuroBillTracker, site permettant d'enregistrer les billets en euros qui vous sont passés entre les mains pour suivre leur parcours ensuite de main en main.

Suite à un bisbille autour du nom de domaine, http://www.eurobilltracker.eu/ devient la nouvelle adresse du site.

Ça me rappelle les rififis dans quelques académies philatéliques ces derniers mois et dont une partie est (enfin) évoquée dans la presse philatélique (Timbres magazine, page 15), sans avoir besoin d'être membre coopté de ces associations.

dimanche 23 décembre 2007

Joyeux Noël

Passez un joyeux Noël. À la semaine prochaine.

vendredi 21 décembre 2007

Charles aussi

Je continue avec les timbres de bienfaisance princiers de Nouvelle-Zélande. En 1952, voici le jeune (4 ans) prince Charles.

mercredi 19 décembre 2007

Princesse de bienfaisance

Le 4 décembre, je vous présentais la future reine Élisabeth II sur un timbre de bienfaisance de Nouvelle-Zélande, émis en 1943. Voici son compagnon présentant un portrait de la princesse Margaret.

samedi 15 décembre 2007

30% : déjà fait en fait !

Saint Nicolas a écrit à ses amis philatélistes :

Premièrement, je souhaite qu[e La poste] poursuive résolument l'augmentation du nombre de timbres en taille douce, pour aboutir dès 2009 à 30% d'émissions imprimées dans cette technologie.

Un calcul tout simple à partir des émissions de 2007 présentées chaque mois dans Timbres magazine (à l'exclusion des préoblitérés et des timbres de service), aboutit, selon le Virtual Stamp Club à : 50 émissions tout rond, dont 16 en taille-douce.

Calcul difficile : 32% des émissions de France sont imprimées en taille-douce.

Ah, les promesses tenues avant même de les faire... qu'est-ce que c'est reposant :)

vendredi 14 décembre 2007

Élisabeth sur timbre de distributeur, bientôt en machine à affranchir ?

Entre 1984 et 1985, des distributeurs de timbres ont été essayés dans des bureaux de poste britanniques, délivrant ce type de timbres :


Le profil d'Élisabeth II est le même que pour les timbres commémoratifs du Royaume-Uni, conçu par Arnold Machin à partir de son effigie d'usage courant.

Il n'y a pas donc pas de timbres de distributeurs dans ce pays. Cela explique alors la crainte des philatélistes face aux empreintes de machines à affranchir (avec valeur et date) à coller sur le courrier disponible depuis 2002, dénommé Horizon label. Sur fond blanc, pas de graphisme, le minimum du timbre-poste.

Stamp Magazine daté janvier 2008 annonce qu'un nouveau graphisme va être inauguré début 2008, incluant probablement un élément dessiné pour des raisons de sécurité. Puisse les Anglais avoir droit à mieux que les oiseaux-lettres jaune pâle sur fond bleu pâle...

23 janvier 2008 :
Sources : Yvert et Tellier, Europe de l'Ouest, 1998.

mardi 11 décembre 2007

Long comment ?

Un peu plus de quinze centimètres et demi mesure le timbre des Terres australes et antarctiques françaises émis pour le solstice d'hiver austral, le 21 juin 2007.

Soit environ 7 à 8 Marianne (ici le carnet mixte Marianne de Cheffer de novembre 2007) ou deux dyptiques France-Groenland.

À quoi cela sert-il ? En France métropolitaine, à rien sauf à découvrir un photo-montage pédagogique sur la course du soleil dans le ciel antarctique au solstice d'hiver (c'est déjà çà).

Dans un des cinq districts des TAAF : à affranchir un pli pour l'étranger (comprendre le monde entier sauf la France, son outre-mer et son ancien empire colonial).


Pour d'autres beaux timbres de territoires à valeur hautement philatéliques, voir le site du Bureau philatélique des îles Falkland. Si tous les timbres métropolitains étaient aussi inspirés et inspirant sur le courrier.

samedi 8 décembre 2007

Bords de feuille



J'aime bien les bords de feuille, même si je ne les conserve pas, j'en ai besoin sur mon courrier (et de mon argent pour autre chose).

mardi 4 décembre 2007

En majesté de bienfaisance

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les deux filles du roi George VI sont apparus sur des timbres à surtaxe de Nouvelle-Zélande.

En 1943, Elizabeth (future reine) et Margaret illustrent chacune un timbre triangulaire.

samedi 1 décembre 2007

En majesté (2)

Toujours Élisabeth, alors princesse, avec sa sœur Margaret, sur une des émissions pour le voyage de la Famille royale en Afrique australe en 1947.

La série d'Afrique du Sud se présente sous plusieurs formes :
* trois timbres : le roi George VI en uniforme, le roi en costume de ville avec sa femme, les deux princesses, le tout avec légende en anglais ;
* idem avec légende en afrikaan comme ici ;
* les deux séries précédentes surchargées « SWA » pour être utilisées dans le mandat du Sud-Ouest africain, ancienne colonie allemande et futur Namibie.

mercredi 28 novembre 2007

En majesté

Cette reine est décidément philagénique.

Élisabeth II

mardi 27 novembre 2007

Pub météorologique

La flamme publicitaire sur empreinte de machine à affranchir a de beau jour devant elle :

Vraiment pas moyen d'avoir des illustrations culturelles ou touristiques sur oblitérations new style ?

samedi 24 novembre 2007

Flammes de France en voie de disparition

Les flammes de France disparaissent à petit feu. C'est une vérité connue depuis des mois. 2007... 2008 au plus tard, elles se seront éteintes.

Par le hasard d'un recommandé, je découvre un moyen - coûteux et hasardeux - d'en avoir une dans ses tout derniers palpitements :

Certains bureaux semblent oblitérer les avis de réception des recommandés avec leur habituelle machine enflammée.

Attention avant de brûler vos billets de 5 euros au bureau de poste pour envoyer des recommandés. Du côté de Lille, les fameux codes ésotériques sont déjà là (ici le 11868A) :

Qui découvrira la dernière utilisation de ces flammes de France ?

Compléments (25 novembre 2007) :
Yvon Nouazé, toujours de bon conseil, rappelle qu'un élément sur ces avis de réception est encore sujet de questionnement, notamment sur le Blog philatélie : le codage FRIM en haut à droite (cinq barres et FRAB).

mercredi 21 novembre 2007

Un petit tour à Saint-Pierre-et-Miquelon

Comme Dominique, j'ai récupéré gratuitement un document pas inutile au Salon d'automne de Paris, le programme 2008 de Saint-Pierre-et-Miquelon.


(http://www.spmtimbres.com/)

Une majorité de timbres sur l'histoire, la géographie et faune/flore locales.

Pour le secret des tarifs, il faut aller voir le site de La Poste pour l'archipel où vous découvrirez que ce sont la plupart des Mariannes émises qui sont bien moins utiles que les timbres commémoratifs pour réaliser les tarifs au départ de l'île.

Dans les îles, les tarifs s'adaptent à la petitesse des deux îles : 30 centimes la lettre de moins de 20 grammes, 53 centimes la lettre et le colis de moins de 100 grammes.

Le courrier est distribué uniquement dans des boîtes postales au bureau de Saint-Pierre. Ne pas oublier le numéro de la boîte en écrivant. La BP 4100 correspondant à la poste restante.

Pour l'histoire philatélique, je vous conseille le site de l'expert philatélique local, Jean-Jacques Tillard.

mardi 20 novembre 2007

Un Machin pour le plaisir

En ces jours parisiens assez chargés de marche à pied (je déteste m'entasser, heureusement que j'ai l'hébitude de marcher :), je me fais plaisir. Voici un Machin...


...en taille-douce grand format de 1970. Aaaaaaah !

dimanche 18 novembre 2007

Swaziland : so british!

Ce timbre de Swaziland m'a immédiatement plu : à la fois si britannique et si évocateur de mes idées reçues sur le Swaziland.

Ce dessin est apparue en 1933 avec l'effigie du roi George V tournée vers la gauche, et est reprise ici avec le portrait de George VI en 1938. Ce 5 shillings gris est la seconde valeur la plus forte après un 10 shilings sépia.

Un petit peu plus sur l'histoire postale du Swaziland d'après une émission récente de ce pays : lire ce message du Virtual Stamp Club.

samedi 17 novembre 2007

Actualité des émissions de timbres du monde

Chaque magazine philatélie a une rubrique qui permet de lister les émissions de timbres des derniers mois.

Dans Timbres magazine, cette partie est en fait le catalogue de ventes de Théodore Champion, dont le fondateur avait décidé de promouvoir le timbre neuf. Dans L'Écho de la timbrologie et Stamp Magazine, c'est un mini-catalogue qui essaie de suivre l'actualité de ces émissions en donnant le plus de renseignement que les opérateurs postaux veulent bien donner (créditer l'artiste n'est pas une pratique courante). Pour les magazines adossés à un catalogue de timbres, comme Scott Stamp Monthly, c'est une mise à jour permanente dudit catalogue : annonce à l'avance de la numérotation par exemple.

La lecture en est fastidieuse à moins d'avoir un but précis, un bon index thématique ou un paragraphe d'écriture qui attire l'œil, comme dans le dernier Stamp Magazine, daté décembre 2007, page 94 :

la poste autrichienne a encore fait des siennes (après la faute d'orthographe au nom de son propre pays). Le 29 mai dernier, elle a émis un timbre en faisant exprès qu'il comporte une erreur. En hommage au pilote allemand de formule 1 italienne, Michael Schumacher, et ses sept titres de champion du monde, ce timbre oubliait le titre de 1994. L'erreur n'apparaissait pas sur le timbre émis en décembre 2006. Sauf que, des exemplaires de l'erreur imprimée auparavant ont atteint le marché philatélique... avec la spéculation inévitable.

La solution est donc l'émission d'un timbre erroné le 29 mai 2007, et d'une pochette avec les deux timbres le 26 juin 2007.

Je note au passage que le timbre fauté n'est pas encore déclaré par la poste autrichienne au Système de numérotation de l'Association mondiale pour le développement de la philatélie (WNS en anglais) alors que les timbres de Noël le sont déjà.

vendredi 16 novembre 2007

Un aute port payé de Tahiti

Replongeant dans mes archives, une autre enveloppe affranchi en port payé par l'Office des postes et télécommunications de Polynésie française :

Cette fois-ci, empreinte de machine à affranchir à 0 franc pacifique (1 XPF = 0,00838 € ou 1 € = 119,32 XPF), en usage dans les trois collectivités françaises du Pacifique, d'ouest en est : Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna et Polynésie française. La banque centrale est l'Institut d'émission d'outre-mer.

mardi 13 novembre 2007

Décomposition du Machin de Hong Kong

En avril 2007, Adrian a évoqué les Machins de Hong Kong, notamment les blocs commémoratifs. Il n'avait pas précisé que chaque grande occasion philatélique a pu donner lieu à ces blocs.

Le 18 février 1994, pour une exposition philatélique, la fabrication du 5 dollars vert à l'effigie d'Élisabeth II d'après le profil sculpté d'Arnold Machin est décomposée :

L'effigie / je ne sais encore quoi / un premier fond avec une aura centrale et Hong Kong en caractères chinois / une coloration de l'effigie et de l'aura centrale (voir le $1,30 sur le blog d'Adrian).

Premier pas dans la Machinmanie à la Hongkongaise.

Compléments :
Adrian complète la description technique de ce bloc : imprimé par Leigh-Mardon, un imprimeur de sécurité australien, en lithographie (offset pour un Français) sur un papier fluorescent. Merci.

lundi 12 novembre 2007

Timbre sur timbre Daffy Duck

Interlude avec un troisième personnage des Looney Tunes de la Warner :


C'est un timbre sur timbre, puisque le canard fait la tête de voir les autres timbrifiés avant lui :


Pas d'oblitération chez les Toons apparemment.

dimanche 11 novembre 2007

Timbre à valeur non indiquée permanente

En Suède, au Royaume-Uni, en France, au Canada, en Belgique, etc., sont vendus des timbres à validité permanente pour un certain usage, souvent le premier échelon de la lettre prioritaire.

Aux États-Unis, les timbres à valeur d'usage existent et sont utiles pour ne pas avoir à se souvenir de la valeur au cent près de l'affranchissement courant. Cependant, leur valeur reste celle du jour de leur émission. Donc, après deux-trois changements de tarifs, l'usager non philatéliste se trouve fort perplexe quand l'USPS lui retourne une de ses banales lettres au motif qu'elle est sous-affranchie par un timbre indiquant pourtant « First Class Mail ».

Voilà pourquoi le Forever stamp était en mai 2007 une révolution postale aux États-Unis : enfin, le Congrès fédéral permettait l'existence de timbre à validité permanente pour une valeur d'usage.

Reste à savoir que vaut le timbre que notre usager texan veut coller sur sa lettre. The Virtual Stamp Club apporte une roue de secours mise en ligne par l'USPS (fichier pdf).

samedi 10 novembre 2007

Salon d'automne 2007 (bis)

Second passage au Salon d'automne aujourd'hui pour deux-trois petites choses oubliées (la gravure offerte aux membres d'une association) ou revenues en tête (une étrange pulsion pour Tristan Da Cunha, don't ask).

Concernant Martin Mörck, auteur de l'émission conjointe France-Groenland et présent jeudi et vendredi au Salon, la gravure offert aux membres de l'association Art du timbre gravé rappelle la passion personnelle de l'artiste pour les paysages glaciaires.

Glaciaire... glace... à ma surprise, les deux blocs de glace arctique amenés sur le stand de la poste du territoire autonome danois fondent assez lentement. J'avais observé la forme de celui de droite : elle a peu changé en une vingtaine d'heures. Les glaçons de l'apéritif de clôture seront donc prêts :)

J'en ai profité pour regarder quelques expositions placées sur les côtés du Salon, notamment celle sur les dessins préparatoires et les maquettes de timbres d'Henry Cheffer, organisée par le philatéliste Jacques Bidet, présent ce samedi.

Enfin, comme le remarquaient des confrères britanniques, les émissions des postes continueront à être aussi nombreuses tant qu'elles se vendront (peu importe les thèmes et les traitements graphiques). Les longues files, hier et aujourd'hui, aux stands de La poste augurent de programmes d'émissions bien occupant pour les années à venir. De mon point de vue, tant mieux, ça me laissera du choix pour l'affranchissement de mon courrier (merci d'émettre des timbres aux tarifs internationaux).

vendredi 9 novembre 2007

Salon philatélique d'automne 2007

Déjà évoqué par Dominique sur le Blog philatélie, a débuté hier et dure jusqu'à dimanche 11 novembre le Salon philatélique d'automne de la Chambre française des négociants et experts en philatélie (CNEP).

Comme chaque année, des timbres de France pour mon courrier (de belles gravures de Martin Mörck pour l'émission conjointe France-Groenland, émise en dyptique - merci de sur-affranchir votre courrier... ; et les phares de Pierre-André Cousin ; bref quand Phil@poste veut donner du relief à ses timbres en taille-douce, elle peut), et quelques timbres neufs du monde bien choisis.

Surtout, comme chaque année, craquer sur des choses inattendues - et qui seront montrées ici. Le Royaume-Uni et ses anciennes colonies m'ont tapé dans l'œil pour cette session.


Et comme il n'y a pas que Paris dans la vie philatélique, pensez à consulter l'agenda de la Fédération française des associations philatéliques.

mercredi 7 novembre 2007

Un blog à butiner

Voici un blog à feuilleter, notamment pour son côté Timbres fiscaux et socio-postaux : Présentation de quelques timbres et lettres (une des portes d'entrée).

Bonne lecture.

mardi 6 novembre 2007

dimanche 4 novembre 2007

La Collection philatélique royale par Nicholas Courtney

Un beau livre, bien complet, bien écrit, et qui cite ses sources au fur et à mesure, voilà ce qu'est cette histoire autorisée de la Collection philatélique royale.


(image tirée du site de l'éditeur Methuen)

D'après sa note biographique, Nicholas Courtney n'est pas un philatéliste. C'est juste un écrivain passionné d'histoire et de la famille royale britannique. Il a eu accès à la Collection philatélique, reçu l'aide de tout ce que Londres compte de conservateurs et de bibliothécaires philatélistes : archives royales, gardien de la Collection, Royal Philatelic Society London, British Library.

Le livre suit les principaux acteurs dans l'histoire de la constitution de cette collection, depuis Alfred, duc d'Édimbourg jusqu'à la reine Élisabeth II (pour ne citer que les Royals), ponctuée d'illustrations extraites de la Collection.

Cette richesse d'informations sourcées est un rêve d'historien philatéliste, mais en plus, comble du bonheur pour le jeune philatéliste français, l'ouvrage n'est pas caché dans un recoin d'un marchand de timbres ou livré avec chère étiquette lors d'une vente suite à vidange d'une collection. Publié en 2004, il est toujours en stock, directement disponible sur amazon.com pour 39,95 dollars (27,51 €), en occasion sur amazon.co.uk.

Je souhaite à des philatélistes français de renom, auteurs spécialisés mais accessibles à tout public, de voir leur ouvrage bénéficier d'une telle publication accessible en France. Je pense que je vais attendre Godot... ou monsieur Brun (qui va certainement recevoir ma visite pour sa seconde édition de Faux et truqués qu'il a la gentillesse de réimprimer).

samedi 3 novembre 2007

Béziers... où est partie ta beauté ?

Cette photographie me rappelle la flamme postale qui orna longtemps les courriers postés à Béziers : le vieux pont, la cathédrale, etc...

L'été dernier, en passant par Béziers, je m'envoie une lettre :


Beurk...

Pour ceux qui recherchent la signification de ces codes étranges, Claude Jamet et d'autres continuent le recensement (attention : fichier au format pdf).

mercredi 31 octobre 2007

Confiture

Si la tarte ne vous convient pas, pensez pour l'hiver que vous pouvez également faire des confitures :


En voici justement un pot de mûres plaquebières.

mardi 30 octobre 2007

Taguons la reine

Petit jeu philatélo-marcophile découvert dans Gibbons Stamp Monthly de novembre 2007 (page 20) : superposer l'effigie d'Élisabeth II représentée sur le type Machin avec ce même profil reproduit sur une flamme commémorative du 40e anniversaire de la série.

Avec un peu de chance et la complicité de la machine à oblitérer, certains lecteurs se débrouillent pas mal.

lundi 29 octobre 2007

Sabine en couverture

Encore une fois, un livre non philatélique attire mon regard dans une librairie parisienne, cette fois-ci, c'est Sabine qui apparaît :


(image reprise du la librairie en ligne alapage.com)

L'ouvrage de Gilles Pécout est une histoire contemporaine de la France en cartes, chez l'éditeur Autrement.

Il me semble s'agir d'essais de couleurs sur le dessin du 1 franc au type Sabine de Pierre Gandon d'après la peinture de David.

Pourquoi cette Marianne si peu révolutionnaire ? Peut-être pour rappeler que l'histoire de la France au XIXe est la recherche d'un régime politique stable, d'abord fondé sur un groupe social aisé (donc, jugé plus soucieux du respect des lois) puis élargi petit à petit à l'ensemble du peuple. Au XXe siècle, la IIIe dure, dure au point qu'il est difficile de dire que la France de nos jours est un pays révolutionnaire. mais, tout ceci n'est que mon opinion.

Dégustation de myrtilles finlandaises

Les températures vont commencer à être glaciale à Helsinki cette semaine. Il est donc temps de se faire plaisir : participer aux activités Web 2.0 (le froid doit expliquer une partie du succès finlandais de Postcrossing), bien manger.

Des myrtilles sur timbre de 2006 pour quelle thématique naturelle ou gastronomique.

Bonne dégustation.

dimanche 28 octobre 2007

Timbres et élections

Les amusements d'un dimanche matin sur Google Actualités, le moteur de recherche dans les articles de presse publiés sur internet : en ce moment, les mots « timbre » et « stamp » renvoient des articles de thématique électorale.

À l'approche de la journée électorale annuelle aux États-Unis, des citoyens, comme ceux de l'État de Washington, utilisent le vote par correspondance. Les autorités locales acceptent deux types d'envoi : déposé dans des boîtes administratives spéciales ou reçu par la poste. Et là, le problème survient avec des citoyens qui refusent de payer le timbre-poste qu'ils estiment être un impôt électoral. Mais alors, la collectivité doit-elle supporter le coût de ces mauvais payeurs ? La poste doit-elle preuve d'un zèle pour acheminer ses plis taxés qui seront peut-être refusés (l'USPS semble avoir l'habitude de renvoyer à l'expéditeur directement ce genre de courrier).

Plus grave que le confort du driving-vote, au Togo et dans les jeunes démocraties, les autorités cherchent à montrer leur bonne foi : que les observateurs étrangers (de pays pourvoyeurs d'aides et de contrats) constatent un processus honnête, libre et égal pour tous les électeurs et tous les candidats.

Le premier pas est de s'assurer que chacun ne vote pas plusieurs fois - parfois sans le savoir. Je me souviens de la photographie d'une Irakienne au visage caché par un large voile qui pointait vers le photographe sa carte électorale et son doigt couvert d'encre indélibile violette.

Au Togo, démocratie exercée par la famille Eyadema, il était prévu pour l'élection législative du 14 octobre 2007 que sur tout bulletin de vote rempli par un électeur doit être collé un timbre pour l'authentifier. Le but est d'éviter l'achat des électeurs à qui on remet un bulletin rempli à l'avance. Le Monde du 16 octobre signale des problèmes d'approvisionnement, l'énervement d'électeurs craignant de se refuser leur droit de vote,... et finalement l'autorisation de la Commission électorale d'apposer un autre type de timbre : la signature de deux membres du bureau de vote.

En Bulgarie, ce dimanche 28 octobre, un tampon marquera les longs bulletins pour les élections municipales : l'électeur doit cocher le nom de ses candidats préférés pour les places de conseillers municipaux (94 cm de long pour la capitale Sofia). Pour être sûr qu'un tampon falsifié ne pourra remplacer un véritable : « Just before the official start of the voting process, members of the electoral body will make sections on the stamps' rubber sides. » Les officiels électoraux vont abîmer leur cachet pour faire apparaître une variété dans les timbres qu'ils vont créer.

La démocratie en marche, la polysémie du timbre (ou inversement).

samedi 27 octobre 2007

Presse philatélique britannique à Paris

Ce matin, j'ai effectué une petite visite à deux librairies anglo-saxonnes de Paris, entre Rivoli et Opéra. Pas de rayon philatélie ou collection en vue.

Par contre, au rayon presse du WHSmith situé au 248 rue de Rivoli (en face du bas du jardin des Tuileries à proximité de la place de la Concorde), sont disponibles les deux mensuels Gibbons Stamp Monthly (7,48 €) et Stamp Magazine (j'ai oublié de regarder le prix car j'y suis abonné).

Pour le reste de la France,... certains d'entre vous ont-ils peut-être trouver un buraliste importateur ?

vendredi 26 octobre 2007

Faire connaître son nouveau département

Le 1er janvier 1968, les départements de la Seine et de Seine-et-Oise disparaissent. L'ouest de l'actuelle région Île-de-France est redécoupé en sept départements, dont le Val-de-Marne.


Visiblement, cela faisait beaucoup de changements pour les habitants : introduction du code postal en 1964, nouveau numéro de leur nouveau département en 1968... Une flamme postale vient les aider à se rappeler que c'et désormais 94.

La Marianne du timbre est celle d'Henry Cheffer. Le 0,40 franc (nouveau franc, une nouvelleté de 1960) est émis en janvier 1969, deux ans après un 0,25 et un 0,30 apparus en novembre 1967. C'est donc le quarantième anniversaire de ce type d'usage courant qui est commémoré par un carnet le 12 novembre prochain, type créé en 1954, repoussé au profit de la Marianne de Muller, finalement adopté par le ministre Yves Guéna dix ans après la mort de l'artiste.

En parlant du président

Notre actuel président de la République aime écrire... même si je crois que c'est surtout pour être lu par les journalistes...


Voici le haut de l'enveloppe contenant la fameuse Lettre aux éducateurs [note : ce ne sont plus des enseignants que vous trouverez donc dans les établissements scolaires publics], pour ceux qui veulent avoir des indices pour savoir quelles entreprises ont récupéré le magot de l'impression et expédition de ces longues lettres (un fascicule) de plus de 50 grammes et de moins de 100 (source : le pèse-lettre en carton, cadeau fort utile de fin d'année de Phil@poste).

Oblitérée du 17 septembre alors que la rentrée et les commentaires des journalistes sur cette lettre datent des derniers jours d'août et les premiers de la rentrée de septembre...

(mode : cynisme)Reprenons. Le président a écrit à ses « amis philatélistes »...(fin)

Pendant ce temps...

Pendant que beaucoup reproduisent, commentent, se satisfont (je n'en suis pas) de la lettre du président de la République sur la philatélie (mon Dieu ! y a-t-il encore un sujet qu'il n'a pas abordé ?), je compare le peu que je sais du monde philatélique français avec le reste du monde philatélique.

Des états généraux de la philatélie... les acteurs du monde philatélique français trouvent peut-être qu'ils ne se voient pas assez ? Le 17 octobre à La Poste, le 23 octobre pour le Grand Prix, etc. Néanmoins, si ces états généraux peuvent avoir le même type de solutions aux problèmes que les derniers véritables états généraux du royaume, ça me plairait beaucoup (même si le président-collectionneur apprécierait moins).

De mon ridicule point de vue excentré du milieu philatélique, deux considérations.

Premièrement, je pense que toute prétendue solution-miracle est vaine si elle n'a pas de conséquence sur l'économie philatélique française : coût de fabrication d'un ouvrage, marché étroit, communication vers les non-philatélistes réduite. En comparaison, la richesse documentaire en histoire de la philatélie des sites web institutionnels britanniques permet aux non-philatélistes de trouver quelques informations de base sans effort : The British Postal Museum & Archives, The British Philatelic Trust, la British Library. Donc, un ouvrage philatélique en anglais (plus complet, plus précis, plus illustré, plus cher forcément) fait partie du stock et tiens assez longtemps sur la librairie en ligne Amazon.

Deuxièmement, je constate que des solutions sont déjà présentes en certains lieux philatéliques français, sans qu'il a été besoin de trop les crier sur les toits (je ne vais pas empêcher un entrepreneur de clamer ses nouveaux produits) :
* si vous ne deviez lire qu'un seul texte de Jean-François Brun et Michèle Chauvet, pourvu que ce soit le chapitre 20, « Documentation et recherche », pages 780-799 de leur Introduction à l'histoire postale [de France] de 1848 à 1878. Suivre les habitudes historiennes de donner les sources et les références utilisées permettrait déjà de donner une apparence sérieuse à la philatélie en tant que discipline créatrice de connaissances. Je pense qu'un scientifique français passionné de philatélie thématique liée à sa science (je ne retrouve plus son nom alors que sa conférence de philatélie thématique est disponible quelque part en ligne) attirera plus de nouveaux venus qu'une lettre du président.
* avec plaisir, les magazines philatéliques sortent du tout-français pour utiliser les connaissances de leurs rédacteurs généralistes et philatélistes professionnels et celles des philatélistes amateurs spécialistes grâce à leur collection. Si les seuls professionnels de la philatélie sont les marchands de timbres... la philatélie ne fera parler d'elle que pour le prix des pièces rares aux enchères (et rarement l'histoire qu'il y a derrière ces timbres) et les spéculations autour des produits-katimini de La Poste. Montrer que le monde entier recèle l'histoire postale donne une chance d'attirer le passionné d'une région du monde (c'est pour cela que le titre du dernier livre de Brun et Chauvet me déçoit ; heureusement, il n'y a que le titre).
* varier les supports. La télévision (TV Timbres pour la webtv) et internet (blogs, sites personnels, expositions reproduites en ligne - voir liens dans la colonne de droite) permettent de toucher les non philatélistes qui ne paieront pas 5 € par mois un magazine ou ne feront pas plus de vingt minutes de queue pour un nouveau timbre juste parce qu'aujourd'hui il aura le tampon spécial. D'après les réflexions de Claude Jamet sur la Fête du timbre 2007, plutôt que de payer cher des ventes anticipées qui ne paraissent rapporter qu'à La Poste, ne faudrait-il pas que les associations locales se mobilisent plus à faire venir les antennes locales des journaux nationaux sur une manifestation plus culturelle que marchande, ou pour entendre le récit d'un collectionneur sur un thème régionaliste ou que l'actualité met en avant ? Cela donnerait plus de chance de voir la philatélie au journal national : plus souvent au JT = tiens, si j'allais voir la prochaine fois au lieu d'attendre de regretter de ne l'avoir vu qu'au journal.

Signé : yaka-fokon
(mais il ne sera pas le seul yaka-fokon aux états généraux de la philatélie... pourquoi pas Grenelle de la philatélie d'abord ?)

mardi 23 octobre 2007

Histoire de l'USPS cadeau

Voici un ouvrage offert par l'USPS, l'opérateur postal historique des États-Unis. Gratuit car dans ce pays, la logique veut que le travail du gouvernement fédéral réalisé à l'aide des impôts des contribuables sont largement diffusables au plus grand nombre (c'est pour cela que vous verrez plus d'images spatiales de la NASA, que de l'ESA...).

C'est pour cela que l'intégralité des textes est lisible sur le site de l'USPS.


J'ai trouvé cette opportunité grâce au forum philatélique anglophone The Virtual Stamp Club. Le lien vous mène directement à l'adresse à contacter. Apparemment, à ma grande surprise ce matin, le service historique accepte d'honorer les demandes depuis l'étranger.

samedi 20 octobre 2007

La grève dure

Comme la grève dans les transports publics parisiens s'étale un peu (finale de rugby à gêner, week-end de quatre jours, opportuniste divorce présidentiel, et autres aléas dans la concentration des journalistes et salariés du privé qui s'en moquent), je reviens sur le thème des timbres, vignettes et courrier acheminés par des personnes et organismes privés pendant une grève des postes.

En janvier et février 1971, au Royaume-Uni, une grève postale dura tellement que le gouvernement suspendit le monopole postal et rendit ainsi possible l'apparition de services privés de substitution (certains de complaisance).

Si cela peut intéresser quelqu'un, un des marchands présents au Carré Marigny, près de l'avenue parisienne des Champs-Élysées, a dans un carton d'enveloppes vendues 1,50 € tout un tas d'enveloppes postées pendant cette grève de 1971. Elles portent une étiquette sur laquelle sont imprimés le drapeau britannique, le drapeau du pays d'arrivée et un texte expliquant l'autorisation par le gouvernement britannique d'un tel affranchissement. Un timbre oblitéré du pays de destination a certainement permis d'effectuer les derniers kilomètres du parcours.

Bonne fouille.

La philatélie pourrait-elle coûter cher à l'ONU ?

Grâce à Google Actualités, j'ai trouvé un communiqué de presse de l'Organisation des Nations unies du 16 octobre 2007 signale une inquiétude budgétaire de 3,3 millions de dollars des États-Unis concernant l'utilisation postale des timbres de service de son administration postale.

Extrait :

S’agissant de l’Administration de la poste des Nations Unies (APNU), le représentant du Groupe des 77 et de la Chine a appuyé la proposition du Secrétaire-général de créer une réserve de 3,3 millions de dollars pour couvrir le risque lié au remboursement de timbres restés non utilisés aux administrations postales des États-Unis, de l’Autriche et de la Suisse.

Présentant le rapport du CCQAB sur la question, Rajat Saha, tout en approuvant le principe de création de cette réserve, a souhaité que l’on consulte le Comité des commissaires aux comptes quant au montant.

La Commission a également entendu une intervention de Mme Katrina Nowlan, de la Division de la planification des programmes et du budget, qui a présenté le rapport du Secrétaire général sur cette question. Il est rappelé dans ce document que les timbres vendus dans les sièges de New York, Vienne et Genève sont refacturés par les postes nationales américaine, autrichienne et suisse lorsqu’ils sont effectivement utilisés. L’expérience montre qu´au cours des 20 dernières années, l’Administration postale des Nations Unies a versé en moyenne 1,5 millions de dollars aux services postaux nationaux respectifs au titre de l’affranchissement. On peut présumer que les 87,8 % de timbres restants constituent un passif théorique, dans la mesure où ces timbres qui ont engendré ces recettes peuvent être présentés à tout moment dans les bureaux de poste à des fins d’affranchissement et donc être facturés par les postes nationales à l’APNU.

D'intéressantes informations : 87,8 % (!) des timbres achetés à l'APNU restent dans les collections philatéliques. Le reste a une valeur d'affranchissement d'1,5 millions de dollars par an, que l'APNU doit verser aux postes des États-Unis, de Suisse et d'Autriche.

Imaginez les fantasmes de gain facile que doivent avoir à cette lecture des dirigeants de services philatéliques britanniques, états-uniens et français. 8 timbres sur 10 achetés jamais utilisés, et sans avoir besoin de les vendre collés sur une enveloppe premier jour ou un morceau de papier épais...

Heureusement que les timbres de l'APNU évoquent des thèmes importants pour la paix et la coopération dans le monde, et permettent également de faire plaisir aux enfants. Tel ce jeune Indonésien de six ans dont le dessin a été choisi pour la série sur le combat contre la pauvreté.


23 octobre 2007 :
Il semble que ce problème est sur le grill depuis quelques temps déjà, et que les marchands de timbres soient également concernés dans une certaine mesure (voir ces fils de discussions du forum The Virtual Stamp Club : premier et deuxième).

jeudi 18 octobre 2007

Pour s'échapper du monde des adultes

Chaque année, la Deutsche Post émet un timbre Für uns Kinder, pour nous les enfants.

À partir de la présentation du ministère fédéral des Finances allemand ou de celle du site de l'opérateur postal, je ne suis pas arrivé à savoir si les auteurs (Olaf et Regina Jäger) sont deux enfants. Une recherche sur Google semble indiquer que ce sont les partenaires d'un cabinet de design.

En attendant, le thème du hérisson et le collage de feuilles automnales en forme de cœur sont bien dans une volonté de rappeler l'enfance.

mercredi 17 octobre 2007

Grève

Grève des transports en commun demain en France.

Certains se sont spécialisés dans les moyens d'acheminer du courrier, vaille que vaille, pendant les grèves postales.

Concernant la France et quelques pays philatéliques voisins, vous pouvez consulter la bibliographie sur l'article de Wikipédia sur ces timbres et vignettes qui ont servi à symboliser un réel ou un imaginaire service de substitution, palliant la défaillance du monopole d'État.

Interruption momentanée indépendante de notre volonté

L'interface de téléchargement d'images de Blogger ne fonctionnant pas de chez moi à l'heure où j'ai du temps, pas de messages pour le moment.

Prenez donc le temps d'aller voir sur TV Timbres l'entretien de Jacqueline Caurat, présentatrice de Télé-philatélie de 1974 à 1983, mené par Gauthier Toulemonde, le rédacteur en chef de Timbres magazine.

Vous y verrez notamment Jean Cocteau esquissait la Marianne qu'il venait de créer pour les PTT.

Il est cependant dommage que le marché philatélique français soit si réduit (ou jugé tel) : les prix demandés par l'Institut national de l'audiovisuel semblent avoir découragés le projet du Musée de La Poste d'éditer l'émission en DVD. Le projet avait été évoqué fin 2004-début 2005, depuis plus rien.

dimanche 14 octobre 2007

Astucieuse carte premier jour d'Australie

Souvent, pendant les manifestations premier jour, l'administration postale, une association de collectionneurs ou un éditeur philatélique produisent des cartes postales premier jour illustrés par leur soin. De véritables cartes-maximum où carte, timbre et oblitération correspondent.

Cependant, si vous voulez expédier cette carte à un correspondant, il faut rajouter un affranchissement sur la carte ou sur l'enveloppe la contenant : le timbre originel est déjà annulé.

Reçue par l'intermédiaire de Postcrossing d'un collectionneur français installé à Sydney :


Carte premier jour du 10 septembre 1998 pour le bicentenaire de l'exploration des côtes de l'île de Tasmanie par George Bass.



Au dos, sur la partie réservée à la correspondance, on découvre que cette carte est un entier postal valable pour l'envoi dans le monde entier depuis l'Australie.

Il me manque la connaissance du prix de ces entiers premier jour par rapport à des cartes premier jour habituelles. Il fallait néanmoins avoir de belles qualités commerciales pour ne pas oublier ses clients qui osent utiliser les produits philatéliques comme de vulgaires objets postaux.

samedi 13 octobre 2007

Christian Beslu

Christian Beslu, voilà une personne relativement peu connue, mais omni-présente dès que je me retourne sur mes cinq dernières années de lectures philatéliques dès que la Polynésie française est concernée.

Dans Timbres magazine, un article sur les blocs et carnets de l'Office des postes et télécommunications de ce territoire d'outre-mer français, signature : Christian Beslu.

La notice d'une nouvelle émission de timbres de Polynésie française, signature : Christian Beslu.

Un document ancien illustre ce timbre, collection d'origine : celle de Christian Beslu.

Finalement, un site littéraire sur les îles en révèle plus sur ce collectionneur (jacbayle.club.fr). Beslu a été documentaliste technique chez Thomson, puis au Commissariat à l'énergie atomique. Ce poste l'a amené à servir à Mururoa, le site des essais nucléaires français de 1966 à 1992. On comprend mieux cette connaissance de l'histoire polynésienne et la richesse de sa documentation.

mardi 9 octobre 2007

Lattes : évolution électorale

Voici en une image l'évolution de l'empreinte de machine à affranchir de la mairie de Lattes, commune française de l'Hérault.

Elle reprend la flamme « Port Ariane » qu'utilise alors le bureau de Lattes-Centre.

La machine est changée entre 2000 et 2002. La nouvelle imprime la marque postale en deux parties, décalage possible comme en mars 2002. La couleur de l'encre varie, certainement selon le niveau de remplissage et la qualité de l'encre.

Pour en savoir un peu plus sur l'envoi des cartes électorales en France, voir l'article sur News du phospho du 17 avril 2007.

dimanche 7 octobre 2007

Premier jour spatial

Rebond suite à la mise en vente anticipée du timbre pour le cinquantenaire de la conquête de l'espace :


Pour une fois, j'ai pensé à utiliser toutes les possibilités des manifestations premier jour de France :
* vente du timbre sur le lieu, avant tous les autres bureaux de poste ;
* oblitération du timbre sur courrier et sur souvenir à l'aide d'un timbre à date spécial (ici, le téléscope spatial CoRoT) ;
* présence de l'auteur du timbre, ici l'illustrateur du CNES David Ducros (j'ai profité pour apprendre son métier et comment il s'est retrouvé dans la création de son premier timbre-poste) qui accepte de signer enveloppes et souvenirs (dont le mien).

En général, ces premiers jours de France sont organisés par une association philatélique locale qui fournit/cherche un local et se rembourse en préparant ses propres souvenirs en concurrence avec ceux vendus par La Poste. Un des membres de l'association peut exposer sa collection sur le thème (rugby il y a peu, l'espace ici).

Dans des cas comme ce timbre, une institution peut chapeauter le tout et mettre à disposition ses propres locaux : le siège du CNES dans le quartier des Halles à Paris.


Il est possible d'obtenir l'oblitération spéciale en envoyant vos enveloppes et souvenirs dans les huit semaines qui suivent le premier jour au Bureau des oblitérations philatéliques, 61 rue de Douai, 75436 PARIS CEDEX 09.


Merci à une lectrice de New York de m'avoir inspiré ce post sur comment se déroulent les premiers jours en France.

mercredi 3 octobre 2007

Oblitération codée au Canada

Après deux étapes asiatiques (1 et 2), une troisième lettre d'un ami dont la profession permet de voyager : Canada.


Les feuilles de timbres du Canada fournissent énormément d'informations sur la conception du timbre (auteurs, imprimeur). L'oblitération est un peu vague, sauf si le code à droite sur la première ligne a une signification particulière.

L'en-tête de l'hôtel qui a offert l'enveloppe est un indice maigre puisque la lettre a pu être postée ailleurs qu'à Vancouver.

Pour les nouvelles oblitérations codées de France, je rappelle l'existence d'une liste compilée par Claude Jamet (fichier .pdf).

dimanche 30 septembre 2007

Bijoux Machin

Dans le numéro 172 de Preview, magazine-catalogue de la Royal Mail, des objets de collection pour les fans du type Machin :
* épingle en argent et en relief d'un timbre « IST » (22,95 livres sterling, environ 32,8 euros) ;
* médaille commémorative de 6 cm de diamètre en argent (£89,95 ou 128 € environ) ;
* un document commémoratif sur les œuvres d'Arnold Machin, la palette de couleurs de la série de timbres, etc. avec en bonus le timbre Machin en argent (£48 ou 68 €) ;
* et une enveloppe premier jour du timbre à l'effigie d'Arnold Machin, incluant une médaille (d'un côté, l'effigie royale ; de l'autre Arnold scultpé par son défunt fils Francis) pour £14,50.

Pour amateur fortuné, mais je trouve que c'est plus chic et plus proche du timbre original (scupture) que le mug Marianne des Français proposé par La Poste en janvier 2005.

Promotion du programme philatélique de France

Depuis plusieurs années, Phil@poste, anciennement Service national du timbre-poste, distribue chaque semestre un flyer dont le verso porte le calendrier des émissions des six prochains mois, avec les dates et lieux des manifestation premier jour.

Le recto est la reproduction d'un des timbres à venir.

Les clients par correspondance (abonnés, ponctuels) reçoivent ces flyers régulièrement. Les autres peuvent en disposer dans les points-philatélie départementaux et les manifestations premier jour.


Celui-ci est celui du second semestre 2007 (juillet à décembre) illustré du prochain timbre sur le cinquantenaire de la conquête de l'espace, depuis la mise en orbite de Spoutnik 1 le 4 octobre 1957 (date de la manifestation premier jour au siège du CNES à Paris, à Toulouse et à Kourou en Guyane).

Le timbre-poste comme objet de propagande : à 0,85 € et une lettre de moins de 2à grammes, ce timbre permet de montrer des engins de l'Agence spatiale européenne au monde entier (parmi d'autres de l'histoire spatiale soviéto-russe et des États-Unis) en les plaçant bien à droite de l'image, au plus près du lecteur, métaphoriquement au plus près de l'avenir.

vendredi 28 septembre 2007

Bugs, Titi et Sylvestre

Puisque je m'amusais il y a peu avec la phrase de Titi, personnage de la Warner Bros, voici deux des timbres de l'USPS de la série des personnages des cartoons Looney Tunes, animaux anthropomorphes apparus dans les années 1930 et 1940.

jeudi 27 septembre 2007

Décevant

Petit billet d'humeur :

Le tome 1 (timbres de France) du catalogue d'Yvert et Tellier va sortir ! Pour ça, dans L'Écho de la timbrologie de septembre, vous le saurez qu'il sort. Sa nouvelle couverture signée Marc Taraskoff fait fureur. Aude Ben-Moha n'y va pas par quatre chemins puisque pour elle cette couverture en édition limitée est : « le renouveau » de la philatélie française. Elle signale que le dessin de cette couverture est offert en bloc-feuillet aux acheteurs.

L'illustrateur est convoqué pour deux pages d'entretien promotionnel pour sa couverture bien qu'il admette que « je ne suis en effet ni philatéliste, ni collectionneur ». Cele ne l'empêche pas de juger du contenu du catalogue : « ce n'est tout de même pas un livre anodin. C'est une référence, une véritable bible. »

Donc, le contenu en est précieux pour les collectionneurs du « monde entier », dont l'impatience est mise à rude épreuve chaque automne. Allons donc, page 86, voir la critique de l'ouvrage. La couverture, la promotion du fascicule sur la gravure et la taille-douce de Mme Ben-Moha et les pays compris dans les autres tomes publiés en même temps forment le tout de la critique... Vous ne saurez donc rien du contenu. :))

J'oublie le détail ultime du nouveau collectionneur philatéliste, celui qui collectionne les couvertures de catalogues de cotation et les blocs reproduisant les couvertures de catalogues de cotation : « Ces derniers [tomes 1bis et suivants] conservent leur ancienne couverture rouge. » Le scoop !



Si vous voulez quelques bribes d'informations plus sérieuses (quoiqu'autant promotionnelles et langue de bois), reportez-vous page 15 de Timbres magazine pour quatre questions à Benoît Gervais, PDG d'Y&T, sur son catalogue, ses couvertures et son entreprise. Sur le contenu du tome 1, il affirme qu'il est devenu un catalogue « semi-spécialisé » qui apporte ce que le public demande : « plus de photographies, de recherche iconographique [? du rédacteur de ce post], d'informations ».

Sur ce dernier mot, j'attendrai novembre et le Salon d'automne à Paris pour feuilleter ce catalogue : donnera-t-il enfin, comme le Dallay, autant d'informations sur l'émission et la création des timbres cotés ?

Pour les timbres du monde entier, bien que n'en ayant eu que fort peu dans les mains , je vous conseillerais tout de même de comparer le contenu d'Y&T avec celui des catalogues Michel, Scott et Stanley Gibbons. L'effort financier et linguistique peut en valoir la chandelle.

4 octobre 2007 :
Pour voir littéralement le contenu des catalogues Dallay, regardez l'entretien de ses auteurs, Luc Dartois et Jean-Bernard Pillet, mené par Michel Melot sur le site de TV timbres.

mardi 25 septembre 2007

J'ai cru voir un 'ros Machin aux Fidji

Un des marchands du Carré Marigny, près des Champs-Élysées à Paris, écoule des lettres recommandées du dernier tiers du XXe siècle provenant d'anciennes colonies britannique, et à destination de boîtes postales ou de banques des îles Anglo-Normandes.

Une d'entre elles m'a conforté dans sa Machinmania :

Postée à Lautoka, ville des îles Fidji, en 1979, elle porte trois timbres sur lesquels apparaît le profil d'Élisabeth II... et qui ressemblent fortement au type Machin. À moins que je commence à voir cette effigie partout ?

Indépendantes en 1970, Fidji a conservé la reine d'Angleterre comme souveraine jusqu'en 1987. Cette année, deux coups d'État eurent lieu contre le supposé pouvoir des Fidjiens d'ascendance indienne sur les Fidjiens d'ascendance mélasienne.

samedi 22 septembre 2007

L'effigie Chalon version Élisabeth II

L'effigie Chalon est un type de timbres utilisés dans quelques colonies britanniques au XIXe siècle. Ces émissions reprenaient un portrait de la jeune reine Victoria, peint par Alfred Edward Chalon.

La Nouvelle-Zélande a fait partie de ces colonies, à partir de 1855 sur ses tout premiers timbres. Ce que ce timbre de 1955 commémore :


Même couronne datant du roi George IV (également visible sur le Penny Black et le type Machin), même jeunesse, mais reine différente : la reine Élisabeth II a pris la place de son aïeule Victoria.

mercredi 19 septembre 2007

Première classe britannique n'est pas première classe européenne

J'ai déjà présenté ce que Royal Mail collait les cartes postales sous-affranchies. Mais, que fait cette entreprise quand la carte n'est pas illustrée ?

Les éditions Verdier, comme d'autres entreprises, laissent des cartes dans ses publications. Au dos, un questionnaire permet de connaître le lecteur, le lieu d'achat, ses goûts, etc.

Le problème d'affranchissement (un timbre première classe ne concerne que le tarif intérieur) est signalé par un gros cachet commençant par « DELAYED », le reste est illisible à cause de l'épaisseur du timbre et de sa couleur. Certainement, un message expliquant pourquoi la carte a été traitée trois jours après le premier cachet.

mardi 18 septembre 2007

Flamme accidenté sur affranchissement trop généreux

Retour sur les flammes de Lattes, dans le sud de la France, et ce jour de novembre 1999, où cette lettre a connu un petit accident au passage de la chicane mécanique.


Note : nous connaissons tous le manque de temps permanent de nos contemporains (j'en fais partie). Je constate également parfois leur méconnaissance des tarifs postaux. Le premier cumulé avec le second fait un joli cadeau à La Poste : deux timbres rouges au lieu de deux pour une lettre qui paraît plus lourde que d'habitude.

En 1999, le timbre à validité permanente rouge (lettre 20 grammes) vaut 3 francs, contre 4,50 francs pour la lettre de 20 à 50 grammes. Le cadeau à La Poste de la lettre ci-dessus est d'1,50 franc.

Depuis le 1er octobre 2006, le cadeau serait de : 0,86 - 2 x 0,54 = 0,22 € (soit 1,44 franc).

dimanche 16 septembre 2007

Lutte contre l'appartheid au Sénégal

Il a un peu souffert dans une boîte de marchands de timbres, mais il rappelle l'objet politique que constitue le timbre-poste.


Le bras de la Communauté internationale empêchant l'Apartheid de continuer l'oppression contre les noirs d'Afrique du Sud (la tâche de sang à droite). Et Nelson Mandela en figure de la lutte, alors qu'il vient de passer 24 ans en prison au moment de l'émission de ce timbre.

samedi 15 septembre 2007

Service (?) postal

Envoyer une carte postale pour que votre destinataire profite d'une jolie vue du lieu de vos séjours, relève davantage de la foi que de la simple confiance dans le service postal. J'ai déjà eu l'occasion de montrer le moyen radical de la Royal Mail en cas de manque d'affranchissement.

L'automatisation du tri en apporte un autre, vu sur une carte en provenance des États-Unis, grâce à un échange Postcrossing.


Sur la partie message de cette carte éditée par Penrod/Hiawatha, maison du Michigan spécialisée dans les images touristiques (posters, cartes postales, images de phares et de ponts, etc.). Respectant les contraintes des centres de tri de courrier, l'entreprise laisse en bas à droite un espace pour l'U.S. Postal Service... bien vide quand cette carte arrive dans ma boîte aux lettres.


Et pour cause ! Sur le recto, un magnifique autocollant macule l'image du pont Mackinac qui relie les deux péninsules formant l'État du Michigan. Tout ça pour imprimer le code-barre postal en petites barres couleur saumon du système Postnet...

Et je demande : quelqu'un ne pourrait-il pas inventer une machine de tri dont les utilisateurs postaux seraient assez intelligents pour oblitérer les timbres et imprimer le code-barre sur le même côté d'une carte postale ?

mercredi 12 septembre 2007

Courrier militaire de Cherbourg

Avoir une sœur a eu un avantage sur ma collection, son petit ami est allé se ballader dans plusieurs bases de la Marine et de l'Armée de terre françaises. Le passage après-lecture a été profitable, même si j'ai attendu sept ans pour m'y pencher.

Il a ainsi passé son instruction dans la Marine à Cherbourg - Querqueville, doté d'un bureau avec une flamme de belle facture. L'épaisseur du timbre a empêché la marque de l'ancre en bas du timbre à date.

La semaine suivante (ce n'est pas à cause de moi qu'il s'écrivait beaucoup - plutôt les factures de téléphone), un simple cachet suffit. Le code postal et l'ancre sont pleinement visibles sur ce timbres « Bonnes vacances », émis le 5 juin précédent.

J'ai peu de ces courriers, mais je les apprécie, car, pour reprendre l'expression de Dominique, ils sont « nature ».

mardi 11 septembre 2007

EuroBillTracker

Comment collectionner des billets de banque en euros sans se ruiner en thésaurisation ?

Un moyen est fourni par le site EuroBillTracker : suivre les billets en euros que l'on a eu entre les mains. Les deux codes et la valeur du billet servent à l'enregistrement. Ensuite, si une autre personne enregistre le même billet, vous serez prévenu.

Un tel site internet existe depuis 1998 pour les billets en dollars des États-Unis : Where's George?, d'après George Washington représenté sur les billets d'un dollar.

Utiliser le code postal : flamme d'Algérie

L'encouragement à utiliser le code postal dans son adresse ou sur son courrier est désormais l'objet d'un nouveau libellé de ce blog.

C'est le message que rappelle la poste algérienne sur cette flamme oblitérant un timbre de 1990 sur les métiers de la réparation automobile.

J'imagine que les chevrons vert et rouge de l'enveloppe pour le courrier par avion permet d'éviter les plus habituels bleu et rouge, souvenir de l'ancienne métropole française.

lundi 10 septembre 2007

Mystère suédois sur timbre de Martin Mörck

Aujourd'hui, une mystérieuse flamme sur une enveloppe en provenance de Suède, d'une date très difficile à déchiffrer.


Le timbre est émis en 1997 dans une série de trois valeurs sur la marine. Cette rose des vents, extraite d'un document du XVIIIe siècle, est gravée par Martin Mörck.

Par contre, je remercie par avance celle ou celui qui m'aidera à découvrir la signification de la famme. Je distingue un renne stylisé autant que deux humains se saluant.