dimanche 29 avril 2007

Google Actualités

Dans la « Chronique de Socrate », billet d'humeur de Timbres magazine (consultable sur leur site, dans la partie « Lire »), l'auteur signale le nombre de pages que le moteur de recherche Google rapporte aux demandes concernant les mots comme timbre, stamp. Pour chercher de temps en temps des idées de sujets à l'aide de Google Actualités, j'ai souri à l'idée que ces millions de pages soient vraiment philatéliques.

Ce dimanche matin, je recherche "stamps" sur Google News (en anglais donc). Si la récente émission sur Star Wars fait les gros titres, on découvre rapidement que les médias des États-Unis regardent surtout le gouverneur de l'Oregon. Et pas pour sa passion philatélique.

« » dépasse celle des timbres-poste, c'est parce qu'il a vécu cette semaine comme une personne sans aucune autre ressource que 21 dollars de coupons, la somme moyenne par personne des habitants de l'Oregon bénéficiant de cette aide.

Souvent, dans les articles de la presse anglophone, c'est le droit de timbre frappant les actes notariés qui sont évoqués.

Même si les millions de pages trouvées par le chroniqueur Socrate ne sont pas philatéliques, elles permettent tout de même de découvrir le monde.

samedi 28 avril 2007

Nature de France

Ce week-end, a lieu à Paris et dans quatre villes des départements français d'outre-mer, la mise en vente anticipée des timbres de la série Nature de France, sur le thème des espèces menacées d'outre-mer. Les quatre timbres disponibles à l'unité, sont aussi présentés sous la forme d'un bloc :
(image sur le site L'Actu timbrée de La Poste)
Les tarifs sont ceux parmi les plus utilisés pour la lettre prioritaire : 0,54 € (moins de 20 grammes), 0,60 € (idem vers l'Union européenne) et 0,86 € (vers la France de 20 à 50 grammes). Mais, contrairement à d'autres années, pas de timbres au tarif économique.

Or, c'est souvent le timbre au tarif de la lettre non urgente qui a permis à Nature de France d'être parmi les meilleurs ventes philatéliques.

En 2001, le bloc et les timbres sur les animaux des bois a tout explosé : 43,1 millions d'écureuils à 2,70 francs (tarif éco) sont libérés dans les collections et le courrier. Mieux, considérant son tarif de 4,50 francs (20-50 grammes) moins achetés habituellement, l'hermine dont le regard semblait directement regarder l'acheteur atteint les 14,9 millions d'exemplaires, troisième meilleure vente de timbre individuel en 2001.

Même si la série 2006 a reçu le prix Citron au dernier Salon philatélique d'automne, je continue à suivre cette série annuelle avec bloc intégré qui a plus d'entrain que pas mal d'autres commémoratifs graphiquement peu (ou mal) inspirés.

Notes :
1. Les chiffres de vente sont annoncés par Phil@poste, publiés dans les revues philatéliques françaises, Timbres magazine et l'Écho de la timbrologie, et enfin, repris dans le catalogue Dallay (récemment évoqué ici).
2. Si des lecteurs hors de France m'écrivent par courrier, les trois premières réponses seront affranchies avec un racoon de la série Nature de France 2007.

jeudi 26 avril 2007

Flammes de France

Comme le signalait Timbres magazine dans un dossier sur l'histoire des flammes postales françaises (n° de février 2007, pages 69-73), ces oblitérations illustrées sont en train de disparaître en France. Elles illustraient le courrier posté dans un bureau précis : vestiges archéologiques de Lattes, commémorations historiques locales ou nationales, etc.

Cependant, la rationalisation des activités de La Poste entraîne que tout le courrier est désormais oblitéré au centre de tri, d'où la disparition sur le cachet du lieu de dépôt. Dans les derniers cas d'oblitération apparus, voici ce qu'il reste :

A la lecture d'une lettre illustrée d'un lecteur de l'Écho de la timbrologie de mai 2007, on découvre que même une oblitération d'apparence plus classique (timbre rond et lignes ondulées) porte désormais un de ces codes, qui paraissent ne pas être des codes postaux.

Pour le passé, la disparition des flammes illustrées permet de clore la pléthore disponible aux collectionneurs.

Pour l'avenir, ces oblitérations dépersonnalisent... Claude Jamet illustre un article avec espoir : une oblitération nouvelle illustrée à l'occasion d'un festival de bande dessinée en Corse. Cet article rappelle également la situation en Allemagne : illustrées mais souvent mal frappées. Il y a aussi les cas inquiétants du Canada et du Royaume-Uni où les oblitérations sont immondemment mal imprimées.

Positivons donc pour le cas français : depuis ces quelques dernières années où ont été introduites les nouvelles oblitérations (à encre bleue d'abord, celles évoquées ici ensuite), les mentions sont immensément plus lisibles qu'avant. On peut espérer que cette lisibilité entraîne des tentatives d'illustration.

mercredi 25 avril 2007

Dallay livraison 2007-2008

Le 21 juin prochain (annonce amazon.fr), sont livrés trois tomes mis à jour de l'éditeur Dallay, rédigés par Luc Dartois et Jean-Bernard Pillet, qui sont aussi interviewés dans Timbres magazine de mai 2007 (page 15).

Voilà un catalogue pour ceux qui - comme moi - n'ont pas un amour démesuré des cotes, et sont curieux de toute la vie des timbres : leurs auteurs, mode d'impression, dates d'émission de retrait, chiffres de tirage ou de vente. Les informations nécessaires pour entamer le chemin vers d'autres informations : pourquoi tel artiste, de telle façon, etc.

Heureusement qu'il y a le Dallay pour aider à trouver les premiers indices dans cette discipline un peu amnésique qu'est la philatélie : qui est tel graveur mort depuis quelques décennies et qui n'est plus évoqué dans les magazines récents ? Pourquoi ce timbre a-t-il cette cote par rapport à un autre ? L'histoire des tarifs postaux y répond, mais avant Dallay, difficile ou coûteux en temps ou en argent est la trouvaille de ces tarifs (coûteux, mais la portée des travaux de monsieur Brun est-elle évaluable ?)

Qu'est-ce qu'était le BEPTOM (en dehors d'un vendeur de timbres africains qui n'avaient jamais mis une seule dent sur ce continent) ? Cette question paraît simple... l'acronyme est écrit dans toute biographie des glorieux dessinateurs et graveurs français de timbres des années 1950 à 1980. Pourtant, dans les numéros du Monde des philatélistes et de Timbroscopie autour de la date de disparition de ce Bureau d'études des postes et télécommunications d'outre-mer... surprise : quelques entrefilés rapidement écrits pour annoncer sa fermeture et comment acheter les timbres d'outre-mer désormais. Rien sur la mémoire, l'histoire de l'institution, son rôle. Tout paraît être consacré au collectionneur-acheteur-coteur.

Merci à Dartois et Pillet d'avoir entamé cette œuvre laborieuse de rédaction d'un véritable catalogue-dictionnaire encyclopédique de philatélie. Un de ces ouvrages permettant de redécouvrir des choses oubliées.

Note : sur le même thème des excellents livres, l'Oblitération mécanique en France par Yvon Nouazé (évoqué par Dominique et primé par l'Académie de philatélie) m'a époustouflé. Dans ma jeune carrière philatélique, c'est l'une des rares fois où un auteur parle d'une chose et revient sur comment cette chose a été étudiée ; il s'agit du chapitre sur la machine Daguin (là encore, facile de trouver des cachets et des cotes, moins facile de trouver comment fonctionnait cette machine et à quel point la découverte de ces oblitérations par les collectionneurs fut tardive : merci monsieur Nouazé pour vos recherches).

mardi 24 avril 2007

Rome capitale

Voici un timbre émis par Poste Italiane, samedi 21 avril, sur le thème « Rome capitale ».
L'illustration est une aquarelle de Giorgio Borghesani représentant un paysage vu depuis le Forum Romanum. Sur la gauche, ce sont les vestiges des colonnes du temple de Saturne. Le bâtiment marron à droite est la Curia Iulia, siège du Sénat après Jules César. Entre les deux, une église du VIIe siècle, l'église Saints-Luc-et-Martine.

Un fort joli paysage archéologique.

samedi 21 avril 2007

Votons !

Élection présidentielle en France, premier tour oblige,
je vous conseille la lecture de messages récents de TimbresPhospho :
* sur l'envoi de la carte électorale, avec ses marques postales et parfois ses timbres aux valeurs si (rarement) insignifiantes,
* sur l'envoi des professions de foi des candidats, grosse machinerie paperassière, pourvoyeuse d'emplois temporaires pour les étudiants et les chômeurs volontaires,
* et la consécration (posthumement) finale : la timbrification du président de la République par la Poste française.

vendredi 20 avril 2007

San Andrés y Providencia en Colombie

Ce timbre colombien de 1956 est un exemple régulier que le timbre-poste est un signe de souveraineté nationale.Ce timbre de 5 centavos fait partie d'une série sur les départements de Colombie à travers un paysage, une activité économique.

Pour le département de l'archipel de San Andrés y Providencia, c'est une carte pour des raisons certainement politiques. Si vous cliquez sur le lien précédent vers un article de la Wikipédia anglophone, vous trouverez une carte localisant l'archipel dans la mer des Caraïbes, aux confins des eaux colombiennes et des eaux du Nicaragua.

Dès 1822, la possession des îles par ce qui est devenu la Colombie actuelle a opposé les États en cours de formation, union et division de l'Amérique centrale et du Sud, anciennement colonies espagnoles. En 1928, un traité met fin à la dispute, relancée dans les années 1980 par le Nicaragua. Depuis 2001, le cas est déposé devant la Cour internationale de justice.

Digression. Dans un genre plus sanglant de revendications sur des îles et où la philatélie a joué un rôle important : un lecteur britannique se plaint dans le Stamp Magazine daté mai 2007 que l'Argentine continue sa « campagne philatélique de propagande » sur les Falklands/Malouines. Il qualifie ainsi une série de timbres émise en juillet 2004 pour mettre en valeur quatre espèces menacées de poissons, baignant dans les eaux de cet archipel...

jeudi 19 avril 2007

Manger au Kenya

J'ai profité du voyage d'un ami au Kenya pour me faire envoyer une lettre affranchie avec ces timbres d'usage courant de 2001 (année où l'imprimeur suisse Courvoisier cessa son activité). Le 5 shilling est consacré à l'avocat et le 35 shillings à la noix de coco. Le port se monte à 80 shillings, soit environ 0,85 ou 0,86 euro.

L'oblitération indique « MOMBASA / 17 JAN 2007 / KENYA ». Mombasa est la seconde ville et le principal port du pays.

Bon appétit maintenant que l'entrée et le dessert sont connus.

mercredi 18 avril 2007

Personnalisé Chambre régionale des comptes

Fin mars 2007, Dominique signalait la vente sur eBay de timbres « Bicentenaire de la Cour des comptes 1807-2007 » se-tenant à des vignettes personnalisées. Ces timbres serviraient au courrier des Chambres régionales des comptes puisque la vignette signale leur vingtième anniversaire.

Cependant, des feuilles neuves s'égarent dans la nature et leurs acquéreurs lancent les mises à prix à 280 et 400 euros pour les deux que j'ai trouvées sur eBay.fr.

Quant à moi, voici ce que je reçois suite à une demande de renseignement auprès de la Chambre régionale des comptes de Languedoc-Roussillon : une empreinte de machine à affranchir.

Ma lettre est-elle arrivée alors que le stock était épuisé à Montpellier ?
Ces timbres ont-ils été limités à certains Chambres volontaires ?
Faut-il écrire et demander explicitement ces timbres personnalisés ?
Quelles sont les consignes d'utilisation de ces timbres sur le courrier des Chambres ?
Voire : les Chambres régionales sont-elles les commanditaires de ces timbres ?

Bien des questions pour un ouvrage futur (peut-être un roman policier ? :)

mardi 17 avril 2007

La Marianne des Français sur la couverture d'un livre

Puisque j'en suis à chercher des timbres sur des livres non philatéliques... je viens de passer dans une librairie devant un livre titré Tous Français. Immigration, la chance de la France. Sur la couverture, le profil de la Marianne des Français sans les feuilles, ni les oiseaux.

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Site amazon.fr pour la couverture du livre et site du WNS pour le timbre.

Au dos, le crédit de couverture est « Tous droits réservés » : est-ce le dessinateur Thierry Lamouche ou Phil@poste qui a donné son accord ? Je pense au premier : La Poste autoriserait-elle l'utilisation d'un de ses symboles dans un essai ?

Deux timbres de France chez Mr. Bean

Samedi 7 avril, gare de Lyon à Paris : enfin en vacances ! J'achète quelques magazines pour tenir les 3 heures et demi de TGV et mon œil remarque la couverture d'un livre :

La couverture du Guide de la France de Mr. Bean (site amazon.fr)

A droite, c'est bien un timbre de France émis en juin 2006. Il s'agit d'un élément de la série Personnages célèbres : les opéras de Mozart. Chaque timbre reproduit un costume de scène retrouvé dans les archives d'opéras conservés à la Bibliothèque nationale de France. Détouré par Valérie Besser, ce personnage de l'Enlèvement au sérail est mis en page sur un fond doré.

Ce livre est le journal de vacances du personnage comique Mr. Bean, incarné par l'acteur britannique Rowan Atkinson (que je vous conseille davantage dans la série télévisée The Blackadder). Mr. Bean tente de découvrir la France et envoie également des cartes postales affranchies avec des timbres « Antibes - Juan-les-Pins » dessinés et gravés par Pierre Albuisson, émis en juillet 2006.

Phil@poste, qui a certainement autorisé ces reproductions, n'a pas choisi ces timbres par hasard puisque la création d'Albuisson a reçu le grand prix de l'art philatélique française en novembre 2006.

lundi 16 avril 2007

Retour de vacances

Je suis de retour de vacances au soleil (accompagné d'un peu de pluie) de Montpellier. Désolé de l'attente.

Dans les jours et semaines qui viennent, deux nouvelles variétés généreusement vendues au point philatélie de Montpellier, des enveloppes agréables ou étonnantes (voire une scandaleuse).

A bientôt.

jeudi 5 avril 2007

Augmentation des tarifs postaux en Nouvelle-Zélande

Sur le Stamp Collecting Round-Up, Don Schilling évoque l'augmentation des tarifs postaux prévus en Nouvelle-Zélande au début du mois de juin prochain. Après le passage de 0,40 dollar à 0,45 en 2004, cinq cents de plus dans deux mois : 50 cents pour la lettre ordinaire.

Le courrier des lecteurs du New Zealand Hearld bruisse de la fureur des consommateurs pour cette augmentation (comme un peu partout dans le monde en pareil cas).

Pour la forme, remarquons que la lettre néo-zélandaise coûte pour son voyage intérieur environ 0,27 € d'après le site de conversion monétaire XE.com. Moitié moins qu'en France par exemple.

Surtout, une remarque des lecteurs du Herald m'ont fait chercher du côté de la numismatique (et d'un article de la Wikipédia en anglais) : les pièces de 5 cents ont été démonétisées en 2006. Cela fait donc plusieurs mois que :
* soit les consommateurs abandonnent 5 cents à la poste de Nouvelle-Zélande pour des achats à l'unité,
* soit elle abandonne ces 5 cents à ses consommateurs,
* soit que tout le monde achète les timbres en nombre suffisant pour donner une somme réglable en pièces existantes.

Quoiqu'il en soit, la poste règlera définitivement ce problème en juin 2007.

mercredi 4 avril 2007

Pour que les timbres servent à quelque chose

Comme Eric, j'ai reçu les cadeaux de nouvel an envoyé fin mars par Phil@poste aux abonnés de son service de vente par correspondance. Je suis moins enthousiaste que lui.

La gravure Mozart enfant de Jean-Baptiste Greuze me paraît plate et fade, photocopiée... où est la main du graveur ? Les deux gravures annuelles offertes aux adhérents par l'association Art du timbre gravé sont plus fortes.

Ensuite, le bloc Meilleurs vœux... Encore un bloc pré-personnalisé censé faire l'événement... et qui va nourrir la spéculation (article de Dominique sur le Blog philatélie). Un conseil à La Poste : qu'elle utilise des êtres humains pour faire ses gravures et laissent les philatélistes personnaliser eux-mêmes ce genre de bloc en les vendant avec des cases blanches...

Que vais-je faire des deux ? Certainement, les archiver. Peut-être m'en servir comme carte et timbres-poste. Oui, car, souvenons-nous qu'un timbre sert à expédier du courrier. Mais, la spéculation philatélique est à la mode en France ces dernières années.

Malgré cette proposition que je tiens toujours, je reste méfiant sur les émissions du type Harry Potter (émise en mars dernier en France). Sauf quand certains savent quoi en faire :

Cette enveloppe, récupérée auprès d'un collège, est affranchie de quatre timbres « Harry Potter », soit 4 fois 0,54 € = 2,16 € de port. Elle est froissée car elle contenait un recueil de poésies issues d'un concours scolaire organisé par l'association Poésie en liberté. Celle-ci a envoyé un exemplaire aux chefs d'établissement de collège et de lycée de Seine-Saint-Denis pour faire connaître l'opération. Par déduction - fort peu littéraire, l'ouvrage pèse entre 100 et 250 grammes (2,11 € est le tarif exact en lettre prioritaire).

Surtout, concernant le propos initial de ce billet d'humeur, une association littéraire se promeut en utilisant des timbres sur un thème littéraire, dans la semaine qui suit l'émission de ces timbres. BRAVO !

lundi 2 avril 2007

Timbre du deuil de Nehru

Voici un timbre que j'apprécie beaucoup : celui émis à la mort de Jawaharlal Nehru en 1964, militant de l'indépendance de l'Inde britannique au côté de Gandhi et Premier ministre de l'Union indienne à partir de 1947.
L'illustration me paraît forte car elle relie le chef avec son peuple : un grand homme regardant loin et face à une foule attentive.

dimanche 1 avril 2007

Coupe du roi de basketball sur étiquette d'Espagne

Contrairement à la France, Correos, la poste espagnole, a généralisé l'utilisation de timbres de distributeur illustrés et entretient même un programme philatélique accessible à tous. Voir les etiquetas émises depuis 1997 sur le site de Correos.
Ces deux empreintes de machines à affranchir (la date est imprimée) utilise les mêmes illustrations que les distributeurs de timbres. Je les ai trouvées ainsi dans le bac d'un marchand de timbres du passage des Panoramas.

Utilisées le même jour, ces empreintes ont dû se trouver à l'origine sur la même lettre (que j'aurais bien voulu avoir entière... snif). Elles annoncent la Coupe du roi de basket-ball. Elles ont donc affranchi une lettre recommandée de 17 grammes, ce qui en a coûté 705 pesetas à l'expéditeur (soit 4,24 € au taux de conversion définitif pesetas/euros).

Merci à ceux qui m'aideront à retrouver dans quelle ville se situe les églises dessinées à l'arrière-plan.