vendredi 29 juin 2007

Îles Éparses : reportage de Pierre Jullien

Sur son blog Philatélie au quotidien, Pierre Jullien, le journaliste du journal Le Monde et de Timbres magazine, fait le récit de l'oblitération premier jour des enveloppes revêtues des premiers timbres présentant les îles Éparses (voir les épisodes précédents sur mon blog). Une version légèrement différente et illustrée de photographies est parue dans Timbres magazine de juillet-août 2007, page 31.

Comme je le supposais, les enveloppes de l'île Tromelin ont fait un aller-retour d'une seule jourée en Transal, le 1er juin avec Jean-Marie Jaguenaud, responsable philatélique des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Il a oblitéré environ 2000 enveloppes en quatre heures, 2500 blocs de cinq timbres ont été vendus à Paris et à Saint-Denis de la Réunion lors des mises en vente anticipées de mai, sur un tirage de 70 000.

Mes enveloppes ne comprennent pas une grosse marque commémorative rectangulaire noire à Paris et bleue à la Réunion (où est le siège des TAAF).

Timbres magazine donne page 16 les adresses des gérances postales des TAAF pour y expédier des enveloppes affranchies de timbres des TAAF pour bénéficier des tampons, cachets et marques postales locales. Les tarifs postaux se trouvent aisément sur le site des TAAF (attention, ils présentent des différences avec les tarifs métropolitains).

mardi 26 juin 2007

Des lentilles qui déforment

Claude Jamet décortique les secrets du timbre lenticulaire que La Poste française émettra le 6 septembre 2007 pour la Coupe du monde de rugby à XV. De minuscules lenticules présentent à nos yeux plusieurs images sur un seul timbre, selon l'angle d'inclinaison.

La Poste est à la pointe du mouvement. Sur son site Émotion du courrier, elle annonce le « 1er timbre lenticulaire européen ».


Capture d'écran (mardi 26 juin 2007, 20h00 Paris).

Sauf que le deuxième numéro de 2007 de La Loupe, le bulletin philatélique de La Poste suisse signale l'émission de deux timbres lenticulaires pour le centenaire du Musée de la Communication, le 27 avril 2007. Ils sont également présentés dans L'Écho de la timbrologie de juin 2007, page 43. La Suisse restant un pays européen...

Sauf que... pire. La TPG Post néerlandaise a émis deux timbres lenticulaires sur le patinage de vitesse en février 2006... Ils honoraient les champions olympiques Yvonne Van Gennip et Ard Schenk. Écho de la timbrologie de mai 2006, page 58.

Si c'est une première européenne, il va falloir en donner la raison : serait-ce le nombre d'images sur un timbre par exemple ?

Compléments, 1er juillet 2007 :
* sur le Blog philatélie, ce lien sur les plaquettes lenticulaires de conversion franc-euro.

Quant à ceux qui voudront, non pas collectionner ce timbre de 3 € (et enrichir La Poste), mais (ô ! grands dieux !) s'en servir sur du courrier (ah ! les misérables !), voici quelques idées de tarifs :
* 2,90 € : lettre intérieure prioritaire de 250 à 500 grammes (ne pas oublier la mention Lettre prioritaire) ;
* 3,77 € : idem de 500 grammes à un kilogramme ;

En recommandé :
* 3,04 € : plus petit tarif d'une lettre recommandée (rappel : tarif de la lettre prioritaire plus la recommandation selon le niveau d'assurance (2,50 € en R1, 3,10 € en R2 et 4 € en R3) et 1,30 € pour l'accusé de réception.

Vers l'étranger :
* 4 € : la lettre prioritaire de 100 à 250 grammes vers l'Union européenne, la Suisse et les micro-pays postalement associés, et 6 € tout rond pour l'échelon au-dessus (250-500 grammes) ;
* 5,50 € : idem pour le reste du monde.
* Quelques dizaines de centimes de moins en courrier économique.

29 août 2007 :
ENFIN !!! la page sus-citée est corrigée et annonce qu'il s'agit du « premier timbre lenticulaire français ».

Scotch made in Britain


Aujourd'hui, un objet absolument essentiel de la collection philatélique contemporaine :

le scotch.

Non, pas le whisky, le ruban adhésif. :)

Oui, pour emballer les livres commandés à une librairie, un éditeur ou une administration postale.

Voici celui employé par la Royal Mail pour emballer mon exemplaire de l'ouvrage de Douglas N. Muir, conservateur du British Postal Museum & Archive, A Timeless Classic. The evolution of Machin's icon. Les marcophiles apprécieront les multiples marques postales britanniques ici reproduites.

L'ouvrage évoque la genèse du type Machin (qui fête ses 40 ans de service ininterrompu), surtout le contexte de la création philatélique des années 1960 qui fut bouleversée par le Postmaster General (ministre des Postes) Tony Benn et l'artiste David Gentleman. Tous deux ont mené de front la lutte pour le remplacement du type Wilding qui ornait la série d'usage courant et les timbres commémoratifs, ce qui donna finalement le type Machin et une plus discrète, mais tout aussi omniprésente, silhouette.

dimanche 24 juin 2007

Fête de la pêche à Castiglioncello

Une enveloppe italienne portant une oblitération commémorative de Castiglioncello, hameau littoral de Toscane.


Le timbre est un des deux Europa de cette année, sur le thème du scoutisme, version veillée autour du feu de camp. Une telle scène est un des grands thèmes des administrations postales membres de PostEurop avec la randonnée en forêt, le fondateur Robert Baden-Powell et les allégories universelles. L'illustration, emplissant un grand format commémoratif, est signée Riccardo Francaviglia et Margherita Sgarlata.

L'oblitération du 10 juin 2007 signale la 36e fête de la pêche (Festa del pesce) dans le cadre de la Grande Kermesse culinaire de la côte livourne, une des provinces de la Toscane.

Note :
* merci à Riccardo pour ses envois d'oblitérations commémoratives (et en espérant qu'il a apprécié le premier jour TGV Est en retour).
* Vous pouvez suivre le programme philatélique italien encore en vente sur le site de Poste Italiane : ici pour 2007.
* Pour les oblitérations commémoratives, le site de la Fédération italienne aide.

samedi 23 juin 2007

Pied dans le tapis

Désolé pour les moments sans messages, le travail à l'approche de l'été (et les fêtes qui vont avec) me tiennent éloigner de la philatélie et de mon ordinateur (ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose).

Ce n'est pas cela qui explique une erreur de débutant commise et que m'a signalé par un mail Yvon Nouazé : obervée très attentivement, l'empreinte d'Oran de 1896 n'est pas une Daguin. Je m'excuse de l'erreur et l'article sera réécrit d'ici demain dimanche pour signaler mes erreurs. L'article restera classé dans la thématique Daguin comme exemple à ne pas suivre.

Bon week-end et début d'été à vous.

mercredi 20 juin 2007

Quiz Machin

Quelques blogs et forums philatéliques anglophones organisent un quiz sur le type Machin, participation par mail jusqu'à ce week-end. Sont à gagner des timbres classiques du Royaume-Uni.

Les questions sont visibles, entre autres, sur le blog Machin Mania.

mardi 19 juin 2007

Réflexion sur la matière

Après une analyse du dernier éditorial de Gauthier Toulemonde dans Timbres magazine de juin 2007, Claude Jamet lance plusieurs articles de réflexion sur la philatélie et la collection de timbres sur son site Ma Philatélie. Tout cela s'adresse surtout à nous, philatélistes et collectionneurs : doit-on collectionner les nouveautés de notre poste nationale, toutes, comment, pourquoi ?
* « Timbres à collectionner ou timbre de collection », se demande-t-il dans un article sur certaines émissions récentes ;
* « En finir avec une collection systématique », affirme-t-il pour transformer le collectionneur d'années complètes en philatéliste.

Je garde de ces lectures quelques phrases marquantes :
* « La collection systématique mène à tout, à condition d'en sortir. »
* Comparant les empreintes de machines à affranchir aux timbres commémoratifs : « La voiture n'a pas tué les balades du dimanche à vélo dans la campagne. Au contraire, elle les rend encore plus nécessaires. »

D'après la lecture du britannique Stamp Magazine, pour avoir également tenté de suivre de loin les programmes d'émissions des États-Unis et d'Australie, ces questionnements dépassent largement le cadre gallo-françois.

Note : pour le libellé "Librairie", je pense que Claude Jamet vendrait peu, mais vendrait de la grande qualité s'il poussait son travail de réflexion jusqu'à la rédaction d'ouvrage abouti sur la différence et le passage de la collection à la philatélie (ce qui me semble grandement manqué dans les ouvrages philatéliques les plus aisés à trouver).

Îles Éparses 3e : Juan de Nova

Arrivée aujourd'hui, la troisième enveloppe premier jour des îles Éparses de l'océan Indien en provenance de l'île Juan de Nova. Elle se trouve au milieu du canal du Mozambique et est nommée d'après son découvreur portugais, João da Nova.

Les cachets sont les mêmes que pour celle d'Europa, même si des blancs apparaissent dans le timbre à date de gauche et celui du gendarme agent postal.

lundi 18 juin 2007

Machin sur le net (je suis battu par Dominique)

Dominique sur le Blog philatélie a trouvé un site-référence sur le type Machin, pour ceux qui veulent de l'exhaustivité et de nombreux conseils pour le collectionner :
* Great Britain Machins by the 'Machin Nut', créé par le Canadien Robin Harris. Pour ceux qui veulent commencer à voir la richesse de cette série qu'on récupère assez facilement dans les paquets de timbres pour débutants, je vous conseille la lecture de cette page-là.

Il est vrai que mes trouvailles précédentes correspondent mieux à mon caractère de picoreur, curieux de tout, et appréciant le hasard.

Mais, j'ai franchement du mal à trouver des sites sur les Machins de Hong Kong.

dimanche 17 juin 2007

La machine à affranchir de Timbres magazine

Voici le timbre issu d'une machine à affranchir que j'ai obtenu sur la lettre-paquet suite à une commande de timbres auprès de la librairie de Timbres magazine.

Le papier autocollant m'est connu rempli d'oiseaux postaux jaunes.

Par contre, grand débutant dans le domaine des empreintes de machines à affranchir, je remercie Yvon Nouazé pour son aide :
* sur le support adhésif, en bas à gauche et en haut à droite, un même code (difficilement lisible) qui donne des indications sur le marché passé entre la société et La Poste ;
* dans le timbre « dentelé », en bas, le code : SE 25355. D'après Yvon Nouazé que je remercie, c'est une machine Satas, dont ce nombre est le numéro de série.

Quant au contenu de la lettre (pesant entre 500 grammes et 1 kilo en envoi prioritaire, d'où les 3,77 €), j'ai profité de leur déstockage avec baisse du prix sur des exemplaires (voir le numéro de juin). Les défauts annoncés semblent principalement être un manque de fraîcheur d'ouvrages conservés longtemps en carton, rien de bien méchant.

Mise à jour du 24 juin 2007 :
Le décryptage de la signification des numéros est dû à un mail d'Yvon Nouazé qui indique également en bibliographie : Laurent Bonnefoy et Luc Guillard, les Empreintes de machines à affranchir utilisées en France (tome1, 484 pages) et les Empreintes de machines à affranchir utilisées en France depuis 1999 (tome 2, 284 pages), édités par l'Union marcophile. Merci.

samedi 16 juin 2007

Timbre Europa aux TAAF

La seconde des enveloppes premier jour des îles Éparses est arrivée d'Europa dans la semaine. Les coordonnées de l'île du canal du Mozambique sont à nouveau présentes. Petit plus : le cachet illustré du gendarme-agent postal (et sa rapide signature, il a dû en signer beaucoup, la boîte semblant pleine le jeudi du dépôt des enveloppes qui a duré trois jours en mai dernier).


Plus que deux enveloppes à attendre du nouveau district des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).

vendredi 15 juin 2007

Le château de Prague

Hradčany, le château de Prague, est le sujet des premiers timbres-poste de la Tchécoslovaquie indépendante de l'Empire d'Autriche en octobre 1918, à la fin de la Première Guerre mondiale. Ces figurines sont émises à partir du mois de décembre suivant.



Ce type, malgré sa relative grossièreté due au manque de moyens techniques et de temps, est pourtant l'œuvre d'un des plus grands artistes du début du XXe siècle, Alfons Mucha, représentant de l'Art nouveau. Ses affiches sont la partie de son travail les plus réputées.

Rappel :
Sur un autre des premiers timbres d'un pays apparu à la fin de la Grande Guerre, voir l'article « le Verigar, le premier timbre de Slovénie ».

mardi 12 juin 2007

Toujours plus sur le type Machin

Mise à jour des sites, blogs et ressources sur le type Machin qui fête son 40e anniversaire depuis mardi dernier (uniquement en anglais) :
* le blog Machin Mania entretenu depuis novembre 2006 ;
* les articles du blog d'Adrian (akphilately), notamment sur les Machins de Hong Kong ;
* et j'ai commandé sur le site de Royal Mail deux ouvrages de Douglas Muir sur la série.

Des éléphants dans la philatélie britannique contemporaine

Dans son éditorial de juillet, Guy Thomas, rédacteur-en-chef de Stamp Magazine, avait décidé d'illustrer l'article sur les timbres du règne de George VI par une boutade : la différence entre les timbres de ce règne et de celui de sa fille Elisabeth II est que ces derniers n'ont jamais porté d'éléphant en illustration (!).

Sauf que Thomas a d'abord vérifié. Le Royaume-Uni a émis des éléphants postaux en 1983, 2002 et 2006.

Il s'est corrigé : au temps d'Elisabeth, il faut des raisons bien tarabiscotées pour mettre un éléphant sur un timbre, alors qu'à l'époque de George VI, l'Empire britannique permettait de trouver des sujets, des thèmes d'illustrations riches et variées.

Voici un possible sujet de thèse pour les futurs historiens philatéliques :
De l'indépendance des colonies en tant que
cause de la dépréciation philatélique de leur métropole.
(et vice-versa)

lundi 11 juin 2007

Portraits de régions au brevet des collèges

Aujourd'hui, premier jour des épreuves écrites du baccalauréat en France, penchons-nous une philatélique épreuve du brevet des collèges, que les élèves passent trois ans avant le bac général et technologique.


Sujet de brevet scanné dans le recueil de sujets de l'éditeur Hatier
(c'est mon scan qui est de mauvaise qualité, et non, l'ouvrage de cet éditeur).

Depuis quelques années, en histoire-géographie, les élèves de 3e (environ 15 ans) doivent réaliser deux sujets (histoire-géo et éducation civique) et remplir une feuille sur des repères historiques et géographiques appris au fur et à mesure des programmes du collège.

En juin 2004, les académies de l'est de la France ont choisi d'illustrer un repérage événementiel et localisateur à l'aide de timbres de la série Portraits de régions : la France à voir.

dimanche 10 juin 2007

TGV Est : bingo !

Certainement que le timbre pour l'ouverture commercial de la ligne à grande vitesse Est-européenne et du service SNCF TGV Est européen va être un bingo pour le chiffre d'affaires de La Poste française. Simple illustration par Louis Briat inspirée de l'iconographie fournie par la SNCF (rien de transcendant à mon humble avis), ce 0,54 € affranchit la lettre prioritaire de moins de 20 grammes pour la France, Andorre et Monaco, et l'outre-mer.

Pourquoi serait-ce un bingo ?

Claude Jamet rapporte une rumeur de la confection de timbres autocollants en rouleaux à cette occasion. Selon comment ces timbres seraient lancés sur le courrier, une nouvelle saga spéculative serait lancée.

Plus simplement, en faisant la queue dans le hall Alsace de la gare de l'Est, j'ai observé les autres acheteurs et collectionneurs. Beaucoup de voyageurs et touristes voyant le timbre s'empressaient d'en acheter quelques-uns en souvenir ou pour leurs cartes postales de vacances, recherchant les adresses de tous ceux à qui ils pourraient écrire.

Mais, ce n'est pas encore le pactole. Des Français, collectionneurs (je finis par en reconnaître quelques-uns à force de faire les ventes anticipées parisiennes), avaient l'air d'acheter le timbre par feuilles entières de cinquante exemplaires (soit 27 € la feuille). Pourquoi donc ? Leur courrier privé certainement, des correspondances philatéliques forcément. Mais aussi, pour affranchir de nombreuses enveloppes s'ils souhaitent posséder la vingtaine d'oblitérations spéciales de ce premier jour, dispersées dans les trois régions de province desservies.

Les associations philatéliques en profiteront-elles grâce à la vente de souvenirs d'autant de cachets ? La Poste ne les aidait pas vraiment : tout acheteur s'est vu offrir une carte postale reproduisant le timbre au recto, et une reproduction en niveaux de gris clairs n'ayant pas valeur d'affranchissement au dos. De quoi se créer soi-même son souvenir Gare de l'Est.

Prime à l'inventivité à ce monsieur qui a fait oblitérer premier jour le timbre collé sur une grande feuille où il trônera à côté d'un des billets du premier voyage de ce dimanche. Feuille dont il a pris soin de faire des photocopies sur feuilles jaunes, avec un timbre par feuille... Bientôt sur eBay ?

Quant à moi ? vous demandez-vous. J'étais parti pour dix timbres (4 à usage immédiat sur lettres pour moi-même et des correspondants à l'étranger, et six pour mon courrier futur). Hélas pour La Poste, une dame bien longue à choisir parmi tous les souvenirs proposés, a fait baissé mon avis aux quatre absolument nécessaires. Mon stock est constitué de bien plus jolis timbres.

vendredi 8 juin 2007

Santa Bona da Pisa

Voici une oblitération commémorative que m'a envoyée un correspondant italien fin mai, arrivé en même temps que la première des enveloppes des îles Éparses (les trois autres mettent un peu plus de temps).


Le timbre, émis le 6 octobre 2006, évoque l'organisme italien chargé de la protection des zones naturelles terrestres et maritimes (l'équivalent des parcs et réserves naturels en France).

L'oblitération est illustrée d'une image de Santa Bona, dans une posture proche de celle d'une peinture de Giovanni Lorenzetti, dont Pise célèbre les 800 ans de la mort.

mardi 5 juin 2007

Premier premier jour sur l'île Tromelin

La première des enveloppes que j'ai postée le 10 mai est revenue des îles Éparses, aujourd'hui. Celle de Tromelin. Quatre jours pour le parcours Tromelin - Réunion - Paris, certainement un avion a rapatrié la première partie du courrier premier jour.

Comme prévu, le cachet premier jour représente la tortue marine dont la photographie apparaît sur le bloc des cinq timbres. Seul souci : à part la confiance que j'ai dans le Service des postes et télécommunications des Terres australes et antarctiques françaises, rien ne prouve que la lettre est bien passée par cette île.
Surprise : dans le coin inférieur gauche, un cachet donne la localisation de l'île d'où est partie la lettre. Au nord de la Réunion et à l'est du nord de Madagascar, dans l'océan Indien donc.

Anniversaire de rubis pour Machin

Aujourd'hui, voici quarante ans que les timbres au type Machin sont en circulation au Royaume-Uni.


Le 5 juin 1967, ce 4 pence brun-noir est émis avec le 1 shilling (1/-) violet et le 1 shilling 9 pence (1/9) noir et orange (un des quelques cas de Machin bicolores).

Royal Mail a prévu plusieurs produits philatéliques :
* un bloc commémoratif de quatre timbres : 2 timbres « first » grand format illustrés du portrait d'Arnold Machin et du 4 pence, et deux Machin d'une livre sterling. En haut, l'ancien couleur bleu-violet. En bas, dans sa nouvelle couleur rubis due à Jeffery Matthews ; cette pierre étant synonyme de 40e anniversaire dans les pays anglo-saxons.
* une feuille de douze de ces blocs avant découpe est également disponible. Je signale que cela semble une pratique régulière de Postes Canada.
* un carnet de prestige qui contient des Machin de 2, 40 et 48 pence, deux rubis, les deux commémoratifs et les versions émises pour l'introduction du tarif à la taille du pli (mention « LARGE » et dimension longue).
* une feuille pré-personnalisée (generic sheet) avec en timbre le portrait de Machin se-tenant à vingt reproductions des Machin pré-décimaux émis entre 1967 et 1969.

Rappel :
* Machin, bientôt 40 ans !, article de ce blog du 25 mai 2007, avec quelques idées de collection et de lecture.

dimanche 3 juin 2007

Cor postal de Norvège

Alors que mardi 5 juin 2007, la Royal Mail va célébrer par plusieurs émissions philatéliques les quarante ans d'utilisation du type Machin, rappelons que ce n'est pas le timbre d'usage courant le plus anciennement en usage.


Depuis le 25 décembre 1871, la poste norvégienne a toujours un cor postal en stock, récemment devenu bicolore comme celui-ci dans les années 1990. Cent vingt-cinq ans d'usage à Noël dernier.

samedi 2 juin 2007

Modeste guide du philatéliste britannique contemporain

Alors qu'Eric revient de vacances en Angleterre, je vais essayer d'exprimer ce que j'ai compris du programme philatélique britannique depuis que je suis abonné à Stamp Magazine en février 2007.

Le plus simple : les émissions commémoratives comprennent plusieurs timbres (souvent six) en vente indivisible sur un thème. En janvier, les Beatles ont provoqué une explosion des ventes de timbres. Depuis, il y a eu six photographies spatiales pour l'anniversaire de l'émission télévisée The Sky at Night, créée en 1957 et toujours diffusée, six personnalités de l'histoire britannique de l'abolition de l'esclavage, et dernièrement, six éléments typiques des plages de la Manche.

Relativement simple (enfin, si vous ne cherchez pas les détails) : les timbres d'usage courant au type Machin. Sauf que, de nouveaux timbres peuvent apparaître dans des carnets de Machin, tel le timbre de Saint-Valentin de janvier 2007.


Ensuite, le Français que je suis commence à patauger dans l'incompréhension quand il découvre les Smilers et les Countries.

Les premiers semblent être les séquelles d'une récente émission humoristique qui a tellement plu que Royal Mail a décidé de la rééditer régulièrement sous la forme d'un feuillet de dix timbres comiques se-tenant avec une vignette illustrée d'un thème.

Les Countries ont une histoire plus ancienne et des séquelles aussi répétitives que les Smilers. Entre 1958 et 1967, le type Wilding est déclinée avec le symbôle d'un des royaumes dans un coin du médaillon représentant la reine Elizabeth. Les royaumes concernés sont les quatre constituant le Royaume-Uni, ainsi que Guernesey, Jersey et l'île de Man qui n'avaient pas encore leur indépendance postale et qui sont des Biens de la Couronne britannique (et non des possessions britanniques). Cette déclinaison est reprise ensuite par le type Machin.

Ces dernières années, les Countries ont été complétés par des timbres d'usage courant illustrés d'un symbôle national du royaume concerné (comme le lion tenant les armes de l'Angleterre sur l'illustration ci-dessus), parfois changé, régulièrement réémis avec de nouvelles couleurs ou valeurs pour suivre les tarifs postaux. Celui que je vous présente a servi pour l'émission de la Coupe du monde de football de 2002 accueillie par le duo Corée du Sud-Japon.

Mais, comme le montre Eric dans son message de retour d'Angleterre, ces Countries se doublent de blocs avec vignettes se-tenant illustrées de paysages locaux. Et comme ses blocs Smilers et Countries sont un peu commerciaux, des erreurs de fabrication arrivent : Dominique signale la faute d'orthographe du dernier bloc émis en mai.

Toute ressemblance avec des émissions philatéliques françaises pléthoriques, mal annoncéss ou erronées est purement fortuite. Je remercie à nouveau les autres collectionneurs pour leurs blogs et sites qui permettent de trouver des réponses à mes questions et de nouveaux sujets de curiosités.

vendredi 1 juin 2007

Introduction à l'histoire postale (de France)

Je viens de recevoir l'Introduction à l'histoire postale de 1848 à 1878 (de France s'entend, le 20 centimes noir sur la couverture le laisse deviner). La photographie permet d'en voir l'épaisseur de connaissances et données accumulées sur cette période. Le site de l'éditeur permet d'en connaître le contenu plus précisément.

Les auteurs sont l'expert Jean-François Brun et l'historienne postale Michèle Chauvet, dont vous pouvez retrouver les fiches et ouvrages publiés sur le site de l'Académie de philatélie.

Le titre anglo-saxon « , R.D.P. » signale qu'ils ont été invités à signer le Roll of Distinguished Philatelists, une distinction philatélique britannique d'importance internationale, créée en 1921 et dont le premier signataire est le fondateur de la Collection philatélique royale, le roi George V.


L'expédition a été menée à l'aide d'un Colissimo emballages de format L (livraison en 48 heures jusqu'à 6 kilogrammes, en France métropolitaine et à Monaco).









Le document de transport porte le timbre à date du bureau de la rue du Louvre, ainsi que les codes-barres et codes numériques permettant le suivi du colis par La Poste, l'expéditeur et le destinataire.