mercredi 31 octobre 2007

Confiture

Si la tarte ne vous convient pas, pensez pour l'hiver que vous pouvez également faire des confitures :


En voici justement un pot de mûres plaquebières.

mardi 30 octobre 2007

Taguons la reine

Petit jeu philatélo-marcophile découvert dans Gibbons Stamp Monthly de novembre 2007 (page 20) : superposer l'effigie d'Élisabeth II représentée sur le type Machin avec ce même profil reproduit sur une flamme commémorative du 40e anniversaire de la série.

Avec un peu de chance et la complicité de la machine à oblitérer, certains lecteurs se débrouillent pas mal.

lundi 29 octobre 2007

Sabine en couverture

Encore une fois, un livre non philatélique attire mon regard dans une librairie parisienne, cette fois-ci, c'est Sabine qui apparaît :


(image reprise du la librairie en ligne alapage.com)

L'ouvrage de Gilles Pécout est une histoire contemporaine de la France en cartes, chez l'éditeur Autrement.

Il me semble s'agir d'essais de couleurs sur le dessin du 1 franc au type Sabine de Pierre Gandon d'après la peinture de David.

Pourquoi cette Marianne si peu révolutionnaire ? Peut-être pour rappeler que l'histoire de la France au XIXe est la recherche d'un régime politique stable, d'abord fondé sur un groupe social aisé (donc, jugé plus soucieux du respect des lois) puis élargi petit à petit à l'ensemble du peuple. Au XXe siècle, la IIIe dure, dure au point qu'il est difficile de dire que la France de nos jours est un pays révolutionnaire. mais, tout ceci n'est que mon opinion.

Dégustation de myrtilles finlandaises

Les températures vont commencer à être glaciale à Helsinki cette semaine. Il est donc temps de se faire plaisir : participer aux activités Web 2.0 (le froid doit expliquer une partie du succès finlandais de Postcrossing), bien manger.

Des myrtilles sur timbre de 2006 pour quelle thématique naturelle ou gastronomique.

Bonne dégustation.

dimanche 28 octobre 2007

Timbres et élections

Les amusements d'un dimanche matin sur Google Actualités, le moteur de recherche dans les articles de presse publiés sur internet : en ce moment, les mots « timbre » et « stamp » renvoient des articles de thématique électorale.

À l'approche de la journée électorale annuelle aux États-Unis, des citoyens, comme ceux de l'État de Washington, utilisent le vote par correspondance. Les autorités locales acceptent deux types d'envoi : déposé dans des boîtes administratives spéciales ou reçu par la poste. Et là, le problème survient avec des citoyens qui refusent de payer le timbre-poste qu'ils estiment être un impôt électoral. Mais alors, la collectivité doit-elle supporter le coût de ces mauvais payeurs ? La poste doit-elle preuve d'un zèle pour acheminer ses plis taxés qui seront peut-être refusés (l'USPS semble avoir l'habitude de renvoyer à l'expéditeur directement ce genre de courrier).

Plus grave que le confort du driving-vote, au Togo et dans les jeunes démocraties, les autorités cherchent à montrer leur bonne foi : que les observateurs étrangers (de pays pourvoyeurs d'aides et de contrats) constatent un processus honnête, libre et égal pour tous les électeurs et tous les candidats.

Le premier pas est de s'assurer que chacun ne vote pas plusieurs fois - parfois sans le savoir. Je me souviens de la photographie d'une Irakienne au visage caché par un large voile qui pointait vers le photographe sa carte électorale et son doigt couvert d'encre indélibile violette.

Au Togo, démocratie exercée par la famille Eyadema, il était prévu pour l'élection législative du 14 octobre 2007 que sur tout bulletin de vote rempli par un électeur doit être collé un timbre pour l'authentifier. Le but est d'éviter l'achat des électeurs à qui on remet un bulletin rempli à l'avance. Le Monde du 16 octobre signale des problèmes d'approvisionnement, l'énervement d'électeurs craignant de se refuser leur droit de vote,... et finalement l'autorisation de la Commission électorale d'apposer un autre type de timbre : la signature de deux membres du bureau de vote.

En Bulgarie, ce dimanche 28 octobre, un tampon marquera les longs bulletins pour les élections municipales : l'électeur doit cocher le nom de ses candidats préférés pour les places de conseillers municipaux (94 cm de long pour la capitale Sofia). Pour être sûr qu'un tampon falsifié ne pourra remplacer un véritable : « Just before the official start of the voting process, members of the electoral body will make sections on the stamps' rubber sides. » Les officiels électoraux vont abîmer leur cachet pour faire apparaître une variété dans les timbres qu'ils vont créer.

La démocratie en marche, la polysémie du timbre (ou inversement).

samedi 27 octobre 2007

Presse philatélique britannique à Paris

Ce matin, j'ai effectué une petite visite à deux librairies anglo-saxonnes de Paris, entre Rivoli et Opéra. Pas de rayon philatélie ou collection en vue.

Par contre, au rayon presse du WHSmith situé au 248 rue de Rivoli (en face du bas du jardin des Tuileries à proximité de la place de la Concorde), sont disponibles les deux mensuels Gibbons Stamp Monthly (7,48 €) et Stamp Magazine (j'ai oublié de regarder le prix car j'y suis abonné).

Pour le reste de la France,... certains d'entre vous ont-ils peut-être trouver un buraliste importateur ?

vendredi 26 octobre 2007

Faire connaître son nouveau département

Le 1er janvier 1968, les départements de la Seine et de Seine-et-Oise disparaissent. L'ouest de l'actuelle région Île-de-France est redécoupé en sept départements, dont le Val-de-Marne.


Visiblement, cela faisait beaucoup de changements pour les habitants : introduction du code postal en 1964, nouveau numéro de leur nouveau département en 1968... Une flamme postale vient les aider à se rappeler que c'et désormais 94.

La Marianne du timbre est celle d'Henry Cheffer. Le 0,40 franc (nouveau franc, une nouvelleté de 1960) est émis en janvier 1969, deux ans après un 0,25 et un 0,30 apparus en novembre 1967. C'est donc le quarantième anniversaire de ce type d'usage courant qui est commémoré par un carnet le 12 novembre prochain, type créé en 1954, repoussé au profit de la Marianne de Muller, finalement adopté par le ministre Yves Guéna dix ans après la mort de l'artiste.

En parlant du président

Notre actuel président de la République aime écrire... même si je crois que c'est surtout pour être lu par les journalistes...


Voici le haut de l'enveloppe contenant la fameuse Lettre aux éducateurs [note : ce ne sont plus des enseignants que vous trouverez donc dans les établissements scolaires publics], pour ceux qui veulent avoir des indices pour savoir quelles entreprises ont récupéré le magot de l'impression et expédition de ces longues lettres (un fascicule) de plus de 50 grammes et de moins de 100 (source : le pèse-lettre en carton, cadeau fort utile de fin d'année de Phil@poste).

Oblitérée du 17 septembre alors que la rentrée et les commentaires des journalistes sur cette lettre datent des derniers jours d'août et les premiers de la rentrée de septembre...

(mode : cynisme)Reprenons. Le président a écrit à ses « amis philatélistes »...(fin)

Pendant ce temps...

Pendant que beaucoup reproduisent, commentent, se satisfont (je n'en suis pas) de la lettre du président de la République sur la philatélie (mon Dieu ! y a-t-il encore un sujet qu'il n'a pas abordé ?), je compare le peu que je sais du monde philatélique français avec le reste du monde philatélique.

Des états généraux de la philatélie... les acteurs du monde philatélique français trouvent peut-être qu'ils ne se voient pas assez ? Le 17 octobre à La Poste, le 23 octobre pour le Grand Prix, etc. Néanmoins, si ces états généraux peuvent avoir le même type de solutions aux problèmes que les derniers véritables états généraux du royaume, ça me plairait beaucoup (même si le président-collectionneur apprécierait moins).

De mon ridicule point de vue excentré du milieu philatélique, deux considérations.

Premièrement, je pense que toute prétendue solution-miracle est vaine si elle n'a pas de conséquence sur l'économie philatélique française : coût de fabrication d'un ouvrage, marché étroit, communication vers les non-philatélistes réduite. En comparaison, la richesse documentaire en histoire de la philatélie des sites web institutionnels britanniques permet aux non-philatélistes de trouver quelques informations de base sans effort : The British Postal Museum & Archives, The British Philatelic Trust, la British Library. Donc, un ouvrage philatélique en anglais (plus complet, plus précis, plus illustré, plus cher forcément) fait partie du stock et tiens assez longtemps sur la librairie en ligne Amazon.

Deuxièmement, je constate que des solutions sont déjà présentes en certains lieux philatéliques français, sans qu'il a été besoin de trop les crier sur les toits (je ne vais pas empêcher un entrepreneur de clamer ses nouveaux produits) :
* si vous ne deviez lire qu'un seul texte de Jean-François Brun et Michèle Chauvet, pourvu que ce soit le chapitre 20, « Documentation et recherche », pages 780-799 de leur Introduction à l'histoire postale [de France] de 1848 à 1878. Suivre les habitudes historiennes de donner les sources et les références utilisées permettrait déjà de donner une apparence sérieuse à la philatélie en tant que discipline créatrice de connaissances. Je pense qu'un scientifique français passionné de philatélie thématique liée à sa science (je ne retrouve plus son nom alors que sa conférence de philatélie thématique est disponible quelque part en ligne) attirera plus de nouveaux venus qu'une lettre du président.
* avec plaisir, les magazines philatéliques sortent du tout-français pour utiliser les connaissances de leurs rédacteurs généralistes et philatélistes professionnels et celles des philatélistes amateurs spécialistes grâce à leur collection. Si les seuls professionnels de la philatélie sont les marchands de timbres... la philatélie ne fera parler d'elle que pour le prix des pièces rares aux enchères (et rarement l'histoire qu'il y a derrière ces timbres) et les spéculations autour des produits-katimini de La Poste. Montrer que le monde entier recèle l'histoire postale donne une chance d'attirer le passionné d'une région du monde (c'est pour cela que le titre du dernier livre de Brun et Chauvet me déçoit ; heureusement, il n'y a que le titre).
* varier les supports. La télévision (TV Timbres pour la webtv) et internet (blogs, sites personnels, expositions reproduites en ligne - voir liens dans la colonne de droite) permettent de toucher les non philatélistes qui ne paieront pas 5 € par mois un magazine ou ne feront pas plus de vingt minutes de queue pour un nouveau timbre juste parce qu'aujourd'hui il aura le tampon spécial. D'après les réflexions de Claude Jamet sur la Fête du timbre 2007, plutôt que de payer cher des ventes anticipées qui ne paraissent rapporter qu'à La Poste, ne faudrait-il pas que les associations locales se mobilisent plus à faire venir les antennes locales des journaux nationaux sur une manifestation plus culturelle que marchande, ou pour entendre le récit d'un collectionneur sur un thème régionaliste ou que l'actualité met en avant ? Cela donnerait plus de chance de voir la philatélie au journal national : plus souvent au JT = tiens, si j'allais voir la prochaine fois au lieu d'attendre de regretter de ne l'avoir vu qu'au journal.

Signé : yaka-fokon
(mais il ne sera pas le seul yaka-fokon aux états généraux de la philatélie... pourquoi pas Grenelle de la philatélie d'abord ?)

mardi 23 octobre 2007

Histoire de l'USPS cadeau

Voici un ouvrage offert par l'USPS, l'opérateur postal historique des États-Unis. Gratuit car dans ce pays, la logique veut que le travail du gouvernement fédéral réalisé à l'aide des impôts des contribuables sont largement diffusables au plus grand nombre (c'est pour cela que vous verrez plus d'images spatiales de la NASA, que de l'ESA...).

C'est pour cela que l'intégralité des textes est lisible sur le site de l'USPS.


J'ai trouvé cette opportunité grâce au forum philatélique anglophone The Virtual Stamp Club. Le lien vous mène directement à l'adresse à contacter. Apparemment, à ma grande surprise ce matin, le service historique accepte d'honorer les demandes depuis l'étranger.

samedi 20 octobre 2007

La grève dure

Comme la grève dans les transports publics parisiens s'étale un peu (finale de rugby à gêner, week-end de quatre jours, opportuniste divorce présidentiel, et autres aléas dans la concentration des journalistes et salariés du privé qui s'en moquent), je reviens sur le thème des timbres, vignettes et courrier acheminés par des personnes et organismes privés pendant une grève des postes.

En janvier et février 1971, au Royaume-Uni, une grève postale dura tellement que le gouvernement suspendit le monopole postal et rendit ainsi possible l'apparition de services privés de substitution (certains de complaisance).

Si cela peut intéresser quelqu'un, un des marchands présents au Carré Marigny, près de l'avenue parisienne des Champs-Élysées, a dans un carton d'enveloppes vendues 1,50 € tout un tas d'enveloppes postées pendant cette grève de 1971. Elles portent une étiquette sur laquelle sont imprimés le drapeau britannique, le drapeau du pays d'arrivée et un texte expliquant l'autorisation par le gouvernement britannique d'un tel affranchissement. Un timbre oblitéré du pays de destination a certainement permis d'effectuer les derniers kilomètres du parcours.

Bonne fouille.

La philatélie pourrait-elle coûter cher à l'ONU ?

Grâce à Google Actualités, j'ai trouvé un communiqué de presse de l'Organisation des Nations unies du 16 octobre 2007 signale une inquiétude budgétaire de 3,3 millions de dollars des États-Unis concernant l'utilisation postale des timbres de service de son administration postale.

Extrait :

S’agissant de l’Administration de la poste des Nations Unies (APNU), le représentant du Groupe des 77 et de la Chine a appuyé la proposition du Secrétaire-général de créer une réserve de 3,3 millions de dollars pour couvrir le risque lié au remboursement de timbres restés non utilisés aux administrations postales des États-Unis, de l’Autriche et de la Suisse.

Présentant le rapport du CCQAB sur la question, Rajat Saha, tout en approuvant le principe de création de cette réserve, a souhaité que l’on consulte le Comité des commissaires aux comptes quant au montant.

La Commission a également entendu une intervention de Mme Katrina Nowlan, de la Division de la planification des programmes et du budget, qui a présenté le rapport du Secrétaire général sur cette question. Il est rappelé dans ce document que les timbres vendus dans les sièges de New York, Vienne et Genève sont refacturés par les postes nationales américaine, autrichienne et suisse lorsqu’ils sont effectivement utilisés. L’expérience montre qu´au cours des 20 dernières années, l’Administration postale des Nations Unies a versé en moyenne 1,5 millions de dollars aux services postaux nationaux respectifs au titre de l’affranchissement. On peut présumer que les 87,8 % de timbres restants constituent un passif théorique, dans la mesure où ces timbres qui ont engendré ces recettes peuvent être présentés à tout moment dans les bureaux de poste à des fins d’affranchissement et donc être facturés par les postes nationales à l’APNU.

D'intéressantes informations : 87,8 % (!) des timbres achetés à l'APNU restent dans les collections philatéliques. Le reste a une valeur d'affranchissement d'1,5 millions de dollars par an, que l'APNU doit verser aux postes des États-Unis, de Suisse et d'Autriche.

Imaginez les fantasmes de gain facile que doivent avoir à cette lecture des dirigeants de services philatéliques britanniques, états-uniens et français. 8 timbres sur 10 achetés jamais utilisés, et sans avoir besoin de les vendre collés sur une enveloppe premier jour ou un morceau de papier épais...

Heureusement que les timbres de l'APNU évoquent des thèmes importants pour la paix et la coopération dans le monde, et permettent également de faire plaisir aux enfants. Tel ce jeune Indonésien de six ans dont le dessin a été choisi pour la série sur le combat contre la pauvreté.


23 octobre 2007 :
Il semble que ce problème est sur le grill depuis quelques temps déjà, et que les marchands de timbres soient également concernés dans une certaine mesure (voir ces fils de discussions du forum The Virtual Stamp Club : premier et deuxième).

jeudi 18 octobre 2007

Pour s'échapper du monde des adultes

Chaque année, la Deutsche Post émet un timbre Für uns Kinder, pour nous les enfants.

À partir de la présentation du ministère fédéral des Finances allemand ou de celle du site de l'opérateur postal, je ne suis pas arrivé à savoir si les auteurs (Olaf et Regina Jäger) sont deux enfants. Une recherche sur Google semble indiquer que ce sont les partenaires d'un cabinet de design.

En attendant, le thème du hérisson et le collage de feuilles automnales en forme de cœur sont bien dans une volonté de rappeler l'enfance.

mercredi 17 octobre 2007

Grève

Grève des transports en commun demain en France.

Certains se sont spécialisés dans les moyens d'acheminer du courrier, vaille que vaille, pendant les grèves postales.

Concernant la France et quelques pays philatéliques voisins, vous pouvez consulter la bibliographie sur l'article de Wikipédia sur ces timbres et vignettes qui ont servi à symboliser un réel ou un imaginaire service de substitution, palliant la défaillance du monopole d'État.

Interruption momentanée indépendante de notre volonté

L'interface de téléchargement d'images de Blogger ne fonctionnant pas de chez moi à l'heure où j'ai du temps, pas de messages pour le moment.

Prenez donc le temps d'aller voir sur TV Timbres l'entretien de Jacqueline Caurat, présentatrice de Télé-philatélie de 1974 à 1983, mené par Gauthier Toulemonde, le rédacteur en chef de Timbres magazine.

Vous y verrez notamment Jean Cocteau esquissait la Marianne qu'il venait de créer pour les PTT.

Il est cependant dommage que le marché philatélique français soit si réduit (ou jugé tel) : les prix demandés par l'Institut national de l'audiovisuel semblent avoir découragés le projet du Musée de La Poste d'éditer l'émission en DVD. Le projet avait été évoqué fin 2004-début 2005, depuis plus rien.

dimanche 14 octobre 2007

Astucieuse carte premier jour d'Australie

Souvent, pendant les manifestations premier jour, l'administration postale, une association de collectionneurs ou un éditeur philatélique produisent des cartes postales premier jour illustrés par leur soin. De véritables cartes-maximum où carte, timbre et oblitération correspondent.

Cependant, si vous voulez expédier cette carte à un correspondant, il faut rajouter un affranchissement sur la carte ou sur l'enveloppe la contenant : le timbre originel est déjà annulé.

Reçue par l'intermédiaire de Postcrossing d'un collectionneur français installé à Sydney :


Carte premier jour du 10 septembre 1998 pour le bicentenaire de l'exploration des côtes de l'île de Tasmanie par George Bass.



Au dos, sur la partie réservée à la correspondance, on découvre que cette carte est un entier postal valable pour l'envoi dans le monde entier depuis l'Australie.

Il me manque la connaissance du prix de ces entiers premier jour par rapport à des cartes premier jour habituelles. Il fallait néanmoins avoir de belles qualités commerciales pour ne pas oublier ses clients qui osent utiliser les produits philatéliques comme de vulgaires objets postaux.

samedi 13 octobre 2007

Christian Beslu

Christian Beslu, voilà une personne relativement peu connue, mais omni-présente dès que je me retourne sur mes cinq dernières années de lectures philatéliques dès que la Polynésie française est concernée.

Dans Timbres magazine, un article sur les blocs et carnets de l'Office des postes et télécommunications de ce territoire d'outre-mer français, signature : Christian Beslu.

La notice d'une nouvelle émission de timbres de Polynésie française, signature : Christian Beslu.

Un document ancien illustre ce timbre, collection d'origine : celle de Christian Beslu.

Finalement, un site littéraire sur les îles en révèle plus sur ce collectionneur (jacbayle.club.fr). Beslu a été documentaliste technique chez Thomson, puis au Commissariat à l'énergie atomique. Ce poste l'a amené à servir à Mururoa, le site des essais nucléaires français de 1966 à 1992. On comprend mieux cette connaissance de l'histoire polynésienne et la richesse de sa documentation.

mardi 9 octobre 2007

Lattes : évolution électorale

Voici en une image l'évolution de l'empreinte de machine à affranchir de la mairie de Lattes, commune française de l'Hérault.

Elle reprend la flamme « Port Ariane » qu'utilise alors le bureau de Lattes-Centre.

La machine est changée entre 2000 et 2002. La nouvelle imprime la marque postale en deux parties, décalage possible comme en mars 2002. La couleur de l'encre varie, certainement selon le niveau de remplissage et la qualité de l'encre.

Pour en savoir un peu plus sur l'envoi des cartes électorales en France, voir l'article sur News du phospho du 17 avril 2007.

dimanche 7 octobre 2007

Premier jour spatial

Rebond suite à la mise en vente anticipée du timbre pour le cinquantenaire de la conquête de l'espace :


Pour une fois, j'ai pensé à utiliser toutes les possibilités des manifestations premier jour de France :
* vente du timbre sur le lieu, avant tous les autres bureaux de poste ;
* oblitération du timbre sur courrier et sur souvenir à l'aide d'un timbre à date spécial (ici, le téléscope spatial CoRoT) ;
* présence de l'auteur du timbre, ici l'illustrateur du CNES David Ducros (j'ai profité pour apprendre son métier et comment il s'est retrouvé dans la création de son premier timbre-poste) qui accepte de signer enveloppes et souvenirs (dont le mien).

En général, ces premiers jours de France sont organisés par une association philatélique locale qui fournit/cherche un local et se rembourse en préparant ses propres souvenirs en concurrence avec ceux vendus par La Poste. Un des membres de l'association peut exposer sa collection sur le thème (rugby il y a peu, l'espace ici).

Dans des cas comme ce timbre, une institution peut chapeauter le tout et mettre à disposition ses propres locaux : le siège du CNES dans le quartier des Halles à Paris.


Il est possible d'obtenir l'oblitération spéciale en envoyant vos enveloppes et souvenirs dans les huit semaines qui suivent le premier jour au Bureau des oblitérations philatéliques, 61 rue de Douai, 75436 PARIS CEDEX 09.


Merci à une lectrice de New York de m'avoir inspiré ce post sur comment se déroulent les premiers jours en France.

mercredi 3 octobre 2007

Oblitération codée au Canada

Après deux étapes asiatiques (1 et 2), une troisième lettre d'un ami dont la profession permet de voyager : Canada.


Les feuilles de timbres du Canada fournissent énormément d'informations sur la conception du timbre (auteurs, imprimeur). L'oblitération est un peu vague, sauf si le code à droite sur la première ligne a une signification particulière.

L'en-tête de l'hôtel qui a offert l'enveloppe est un indice maigre puisque la lettre a pu être postée ailleurs qu'à Vancouver.

Pour les nouvelles oblitérations codées de France, je rappelle l'existence d'une liste compilée par Claude Jamet (fichier .pdf).