lundi 30 juillet 2007

Refus de vente

Martin J. Frankevicz, rédacteur du catalogue Scott pour les nouveautés, a trouvé sur un étonnant sujet pour la première moitié d'un billet d'humeur publié dans le mensuel Scott Stamp Monthly d'août 2007 : il existe des administrations postales qui refusent de vendre des timbres à des collectionneurs !

Nous sommes depuis longtemps habitués au contraire : timbre de feuille, le même en mini-bloc, en feuillet indivisible, en carnet, en entier postal, en pin's, en magnet's, etc. Quand je pensais récemment « pigeon », Frankevicz multiplie en introduction les comparaisons animales sur les personnels du marketing qui ont fini par décider de ne pas vendre : « stupid like a turkey or crazy like a fox » (stupide comme une dinde ou fou comme un renard).

Qui ose ne pas essayer d'escroquer les collectionneurs ?

La poste de la République de Chine (Taiwan Post), en 2004, a refusé d'honorer les commandes de timbres « Harry Potter » aux clients situés à l'étranger, avant de passer par Postes Canada.

De même, pour cette série sur des chanteurs sur timbres de Hong Kong en 2005.

Tout cela pour un problème de droits d'auteurs : ces postes n'avaient pas le droit de diffuser ces timbres à l'étranger, n'en ayant pas acquis les droits... (j'en conclus malicieusement qu'elles ont donc empêché toute lettre affranchie avec ces timbres de sortir du pays).

Que les Français ne rient pas, surtout ceux qui reproduisent des timbres de France sur leurs sites (notamment, pour en faire la critique - positive ou négative) : d'après ce texte,

« La Poste ne s'oppose pas à la mise en ligne d'images ou de photographies de ses timbres. Mais il appartient à chaque webmaster de contacter directement les auteurs, graveurs et dessinateurs, ou leurs ayant-droits, pour obtenir les autorisations de reproduction. »

Et, à ma connaissance, c'est tout ce que vous obtiendrez comme réponse de Phil@poste. Je rappelle qu'en France, une œuvre tombe dans le domaine public 70 ans après la mort de/des auteurs. Nid à problèmes futurs ?

dimanche 29 juillet 2007

Rugby à XV

Coupe du monde de rugby à XV approchant, un peu de références :
* le site les Timbrés du rugby recense tous les timbres émis sur le thème,
* En avril 2007, Atlantica magazine a publié un hors-série le Rugby par les timbres des origines à nos jours... L'approche est d'illustrer l'histoire du rugby mondial par des timbres. Un mini-catalogue avec référence Yvert et Tellier est inclus. Il semble toujours disponible pour 3,80 € sur leur site.

Bonne lecture.

Blog de réflexion

Voici le blog de Svend : Philately of Today et sa contre-partie en danois Filateli i dag.

Il y présente sa collection des timbres bicolores du Danemark de 1870-1905, mais également des idées pour relancer l'attrait de la philatélie auprès d'un nouveau public. Par exemple, ajouter aux collections exposées une page qui présente l'histoire de celle-ci : pourquoi le collectionneur s'y est-il lancé ? Comment ? etc.

J'y ai également trouvé un site intéressant : une exposition philatélique virtuelle sur un site tchèque.

samedi 28 juillet 2007

Affiches timbrées dans le métro parisien (suite)

Deux autres affiches Transilien aujourd'hui (premier épisode ici).

D'abord, une meilleure vue de l'oblitération de la version italienne :


* - *

Le touriste imaginaire allemand raconte sa visite de la maison de Van Gogh à Auvers-sur-Oise.


Oblitération avec cachet dateur double cercle et flamme ondulée.


* - *

Le jeune Anglais, Matthew, a eu la joie de se rendre au parc La France miniature, à Élancourt.


C'est avec cette affiche que je me suis rendu compte que la mise en scène place très clairement certaines cartes dans une ambiance chez le destinataire : ici l'affichage de la carte postale sur le réfrigérateur.

Pour l'oblitération qui ne donne plus le nom de la commune d'origine.


Apparemment, ces affiches sont collées dans les stations des lignes 2 et 12 autour de Pigalle. J'en ai aperçu à Saint-Paul sur la ligne 1, mais pas entre Franklin Roosevelt et Concorde. Des formats plus petits et verticaux, sous verre, sont visibles dans la gare du Nord RER en sous-sol.

Le concepteur des oblitérations s'y connaît bien : en dehors de celle de Versailles dans la version japonaise, elles paraissent toutes problables. Néanmoins, pour cette dernière, Yvon Nouazé me fait remarquer que l'erreur de laisser le cachet à valeur faciale est évité (il est remplacé par une flamme ondulée).

Sur cette saga de l'affiche timbrée, je vais essayer d'autres pistes.

vendredi 27 juillet 2007

Boîte à outils : éditeur d'images

Venant de changer de configuration informatique, j'avais besoin d'un logiciel simplissime pour sélectionner des parties d'une image, redimensionner, enregistrer au format JPEG en abaissant le poids de l'image sans perdre en qualité.

Paint.NET (article Wikipédia) a répondu en deux jours à ses attentes immédiates, ce qui a améliorer les images dernièrement postées sur ce blog. Et il permet davantage encore,...

Affiches timbrées dans le métro parisien

Ce matin, les bras encombrés de courses, mes yeux ont été retenu par une campagne publicitaire dans le métro parisien. Transilien, le service ferroviaire régional de la SNCF en Île-de-France.

Sur une table, sont posées des cartes postales et on devine des reliefs d'un repas ou collation pris dans un café ou un restaurant. La carte au premier plan montre la correspondance dans une langue étrangère et un affranchissement exact.

Le touriste imaginé décrit sa visite d'un lieu francilien où il a pu se rendre grâce à un train de banlieue. En bas à gauche de l'affiche, un message en français et la langue de la carte signale l'adresse du site web de Transilien.


À gauche, la version polonaise sur la forêt de Fontainebleau ; à l'arrière-plan et ci-dessous, la version italienne (cathédrale d'Évry). J'ai également aperçu des versions anglaise (britannique) et allemande. L'affranchissement est effectué à l'aide d'une Marianne des Français à 0,60 € de couleur bleu.


* - *


La version japonaise avec le récit de la découverte de la galeries des glaces au château de Versailles. Le timbre est le 0,85 € violet.


Cette photographie montre que c'est la version « Phil@poste » qui a été fournies à Transilien.

Seul bémol : les oblitérations. Le décor présente des éléments de table typiques de vacances en France (table en faux marbre sur la version italienne). L'expéditeur ne peut donc les avoir sous ses yeux déjà oblitérées.

Elles semblent cependant aussi réalistes que les timbres. Pour celles que j'ai en photographies :
* italien : classique à flamme ondulée d'Évry (une Mégras d'après Yvon Nouazé),
* japonais : un rectangle de Versailles CDIS avec les codes D788 et 780130 (normalement réservé aux empreintes de machine à affranchir),
* polonais : une Neopost codée : code 16234A. Ce code n'a pas encore d'origine connue d'après cet inventaire : une idée pertinente de recensement lancée par Claude Jamet. Yvon Nouazé décrit cette oblitération :

« [c']est l'empreinte d'une machine Toshiba TSC1000 qui effectue : la ségrégation du courrier en écartant les plis trop épais, trop lourds, trop grands ; le redressage des plis ; l'oblitération et la ventilation de ceux-ci suivant diverses directions pré-définies). Cette machine numérise « à la volée » toute la surface du pli pour une lecture optique de l'adresse — nécessaire au tri effectué — et détermine la nature du pli : Lettre prioritaire ou non, afin d'apposer l'oblitération correspondante. »

Je vais essayer de compléter le recensement des affiches.

Pour les voir, cherchez les stations des quartiers touristiques. J'ai réalisé ces photographies sur les quais de Pigalle (lignes 2 et 12) et d'Anvers.

Mise à jour :
* Merci à Yvon Nouazé d'avoir pris le temps de répondre à ma demande de compléments sur les trois oblitérations visibles sur ces trois affiches.

Courrier publicitaire mal ficelé

En juin dernier, j'ai reçu une offre publicitaire incroyable : l'histoire et la généalogie de ma famille, toute ficelée, prête à recevoir sans bouger de mon canapé ! J'ai souri à ce courrier qui semblait montrer la facilité pour eux d'une telle entreprise, en me remémorant mes journées de recherches de maîtrise, puis de généalogie passées aux Archives départementales de l'Hérault.

Mais, c'est la partie postale qui m'a fait hurler de rire.


Scan superposé : en haut l'enveloppe du courrier, au centre le début de la lettre et en bas l'enveloppe-réponse pour la commande.


Le courrier, daté du 13 juin 2007, est parvenu à moi par le service Postimpact chargé des envois identiques en grand nombre. L'expression « TIM » signale un centre de « traitement industriel sur mesure ».

Généreusement, l'affranchissement de ma commande m'est offert à l'aide d'une enveloppe T écopli dont la validité est limitée. Cela m'est arrivé il y a quelques années : si vous la renvoyez après la date de validité, elle vous sera retournée avec une taxe. Celle que cette entreprise généalogique me fournit est valable du 5 mai 2006 au 5 mai 2007...

Lettre du 13 juin 2007... Enveloppe T avant le 5 mai 2007...

jeudi 26 juillet 2007

Cour des comptes : nouvel épisode à 16,20 euros

La saga du timbre « Cour des comptes 1807-2007 » revient pour un nouvel épisode.

La version autocollante sera disponible à partir 30 juillet prochain, émission dont l'annonce avait permis à la rédactrice-en-chef de l'Écho de la timbrologie de montrer ses liens avec La Poste. Poste qui va pouvoir améliorer ses comptes puisque ce timbre n'est vendu qu'en feuille de trente entière : 16,20 € donc.

Comme je reviens de vacances familiales dans une région fortement touristique, des images de pigeons apparaissent soudainement dans mon esprit... :)

Retour de vacances

Désolé du manque de messages dernièrement, je reviens de vacances tout en m'habituant à ma nouvelle configuration informatique (dans laquelle il me manque cruellement un logiciel de retouche d'images).

La reprise commence par une mise à jour de l'article du 6 juillet 2007 sur vente sur offres/vente aux enchères.

Bon été à vous tous.

jeudi 12 juillet 2007

Poissons, zoologie et gastronomie en Nouvelle-Calédonie

Dans une des récentes émissions de l'Office des postes et télécommunications de Nouvelle-Calédonie, une série sur des poissons a attrapé mon regard par son titre : « Marché aux poissons » alors que les années précédentes, la série sous-marine était dénommée « Aquarium de Nouméa ».

Il m'a pris alors une curiosité morbide (du point de vue des poissons). Sur google, j'ai effectué la recherche dawa et poisson (note : dawa appartient également au lexique religieux de l'islam).

Dès les premiers résultats, le poisson à corne frontale se retrouve court-bouillonné au coco... :p Je compris alors mieux le changement de titre de la série néo-calédonienne.

Plus sérieusement, il faudra rechercher les causes de la fin de la coopération entre l'Aquarium de Nouméa et l'OPT.


samedi 7 juillet 2007

Côte d'Ivoire

En février 2007, dans Timbres magazine, un article de Michel Melot faisait le point sur les politiques d'émission de pays d'Afrique francophone. Il constate la difficulté à savoir ce qui est officiellement émis : peu de moyens de communication pour l'autorité postale, système de numérotation de l'AMDP (WNS) dépendant du volontariat et de la précision de ladite autorité, timbres référencés par les éditeurs sans forcément les coter.

Deux mois plus tard, une lectrice raconte comment elle participait à la rédaction du catalogue allemand Michel en rapportant les timbres qu'elle trouvait sur courrier des pays d'Afrique.


Bien que pour la Côté d'Ivoire, le WNS n'est complet que jusqu'en 2005, voici une preuve de l'existence officielle d'un timbre de 2006.

Le 100 francs CFA fait partie d'une série émise en novembre 2005 sur les tresses africaines.

Le timbre de 250 francs annonce le sommet Chine-Afrique de Beijing qui s'est tenu en novembre 2006, plus exactement le FCSA pour Forum sur la coopération sino-africaine. Voici quelques décennies que les deux Chines concurrentes (Taiwan et la République populaire) font de la coopération en Afrique. Pour la première, c'est obtenir ainsi une reconnaissance internationale face à la seconde. Pour la Chine communiste, c'est gagner une place de choix dans le concert des nations et des soutiens en voix dans les institutions de l'ONU. Ici, c'est la seconde qui a accueilli les dirigeants africains.

La lettre de grand format est oblitérée à Abidjan le 4 avril 2007. Elle est adressée à une entreprise parisienne et est arrivée peu abîmée, à part le coin supérieur droit.

L'affranchissement est de 1100 francs CFA (soit environ 1,68 €).

vendredi 6 juillet 2007

Vente sur offres - vente aux enchères

Dans son éditorial de juillet-août 2007, Gauthier Toulemonde, rédacteur-en-chef de Timbres magazine s'enthousiasme de sa visite chez Spink, maison d'enchères de Londres. Comme d'autres dans les pays riches, elle consacre des ventes entières aux timbres-poste et aux collections primées.

Cependant, le lecteur français attentif a déjà remarqué que les négociants français usent plus de la vente sur offres que des enchères.

La lecture d'un magazine philatélique britannique fait alors remarquer que la France est philatéliquement à part. Dans Stamp Magazine, ce sont publicités à foison sur tous les moyens que les marchands mettent à la disposition du collectionneur pour disperser de la manière la plus rentable sa collection.

En début de magazine, ce sont deux pages mensuelles sur l'actualité des enchères dans le monde : Tony Lancaster évoque des ventes britanniques, mais aussi suisse (maison Feldman), américaine ou australienne. Le numéro de mai donne le bilan et présente des pièces de la collection d'Arthur Gray, multi-primée lors d'expositions philatéliques internationales.

Un dossier rédactionnel complet peut être consacré à une dispersion : le numéro d'avril présente les meilleurs morceaux de la collection de Gawaine Baillie. Sur la fin de sa vie, il achetait discrètement des pièces exceptionnelles : timbres classiques neufs en excellent état et en blocs (de 2, 4 ou plus).

Dans la philatélie française, qui sait que le financier Bill Gross vient de faire don du produit de la vente aux enchères de sa collection britannique au profit de Médecins sans frontières. Plus de neuf millions de dollars... Et ce n'est qu'une de ses collections de prestige. L'autre comprend le Z Grill... deux exemplaires au monde, un seul en dehors d'une collection institutionnelle.

En France, j'ai peu connu des ventes sur offres capables de susciter autant de remuements dans les médias papier ou électroniques.

Cette forte présence des ventes aux enchères dans la philatélie anglo-saxonne signalerait-elle une bonne santé, meilleure que la philatélie française ? Si les richissimes collectionnent avec une qualité pareille, n'est-ce pas la partie émergée d'un immense iceberg de collectionneurs de tous rangs, âges et conditions sociales ?

Mises à jour du 26 juillet 2007 :
* Dominique, dans un message du Blog philatélie, a retrouvé des éléments de l'histoire et de la théorisation de la vente sur offres.
* la visite de Gauthier Toulemonde chez Spink est visible sur le site de TV Timbres en anglais. Le site de Spink signale ce reportage comprenant des entretiens avec les principaux experts de cette maison, un par collection (timbres, monnaies, etc.). En espérant que l'indépendance du magazine et de sa chaîne ne pâtissent pas de ces compagnonnages (un de mes avis antérieurs).

jeudi 5 juillet 2007

Escale philatélique à Barcelone

Le séjour que j'ai passé à Barcelone en octobre 2006 fut un très beau séjour : été indien, architectures, tranquillité d'un peuple travailleur, efficacité des transports (très loin de l'ambiance parisienne...).

Le bureau philatélique n'est pas le plus difficile à trouver puisqu'il se trouve à la poste centrale, place d'Antoni López. Cela se situe au croisement du passeig de Colom (longeant le port vers la statue de Christophe Colomb), du passeig d'Isabel II (desservant la gare de France) et la via Laietana qui file vers le nord à travers le vieux centre. La place est le point d'entrée du quartier et de la plage de la Barceloneta, si l'on vient du centre historique.

Une volée de marches vous conduit au hall qui donne directement au bureau de poste et ses services. Le service philatélique est une porte discrète à gauche dans le hall. Les notices des émissions y sont toutes disponibles pour les émissions des deux dernières années.

Attention au guichet, la poste espagnole pratique la vente indivisible de certaines séries.

Le tarif moins de 20 grammes pour l'Europe est de 0,58 €, et de 0,68 € pour le reste du monde. Le tarif intérieur correspondant étant de 0,30 €, on peut composer des affranchissements à deux timbres sans trop y perdre et utiliser tous les timbres d'une série indivisible.

Les timbres d'Andorre émis par la poste espagnole sont également disponibles.

Bon séjour à ceux qui auront le plaisir de se rendre dans la capitale catalane.

mercredi 4 juillet 2007

De Londres au Tanganyika

Aujourd'hui, un petit tour au Royaume-Uni et en Afrique orientale au début des années 1960 avec escale dans les flammes postales à travers une simple petite enveloppe (13,5 par 7,9 cm contre 16 par 11,4 pour une petite enveloppe actuelle).

Cette lettre est postée par la Royal Over-Seas League qui promeut les activités culturelles et artistiques dans le Commonwealth, l'organisation constituée entre le Royaume-Uni et les parties de son empire colonial. Elle est destinée, en ce 3 février 1961, à un lieutenant-colonel visiblement stationné au Tanganyika. Le protectorat du Tanganyika obtient son indépendance en décembre 1961, avant de devenir la partie continentale de la Tanzanie, suite à l'association avec Zanzibar.

La mention « B.E. AFRICA » (Afrique orientale britannique) rappelle une ancienne entité coloniale regroupant jusqu'aux années 1920 le Kenya et l'Ouganda. Le Tanganyika allemand est un mandat reçu par le Royaume-Uni après la Première Guerre mondiale. Placer ces trois territoires sous le nom d'AOB correspond à la réalité philatélique puisqu'ils utilisent les mêmes timbres-poste libellés « Kenya-Ouganda-Tanganyika ». Une union postale poursuit ce lien jusqu'en 1976.

L'affranchissement est réalisé avec un timbre d'usage courant au type Wilding, émis à l'avènement d'Élisabeth II au début des années 1950. Ce 2 pence brun (2d) reproduit une photographie de la reine par Dorothy Wilding. Le reste de l'illustration varie selon les valeurs et au fil des émissions. Ici, c'est une composition florale à partir des symbôles des quatre royaumes unis.

Surtout, ce qui a touché mon regard est la flamme de promotion postale : « BUY STAMPS IN BOOKS » (achetez des timbres en carnets). Le texte voisine avec la couverture de trois carnets avec leurs valeurs totales : 3/- pour trois shillings, 4/6 pour quatre shillings six pence et cinq shillings. Nous sommes en 1961 avant la décimalisation, 12 pence font un shilling.

Librairie :
Voici un ouvrage commode pour retrouver l'histoire des pays émetteurs de timbres : Jacques Delafosse, Dictionnaire des émissions philatéliques, éd. Timbropresse, 2004, ISBN 2-908101-10-6.

dimanche 1 juillet 2007

Dernières flammes du feu thématique en France

De 1991 à 2005, le nombre de flammes postales ne cessent de décroître en France, comme le prouve un président d'association philatélique dont le graphique est reproduit dans l'Écho de la timbrologie de juillet-août 2007. La cause - la rationalisation de la récolte du courrier, de son oblitération et de son tri par La Poste - en était expliquée dans Timbres magazine en février 2007.

Sauf si les opérateurs postaux français ne se décident à vendre de l'espace publicitaire ou revoir cette stratégie de l'oblitération facile et rapide car impersonnelle (même si parfois, on ne sait même plus d'où provient le courrier), nous voyons passer les dernières flammes illustrées.


Frappée à Miramas (Bouches-du-Rhône) le 13 mars 2007, elle milite pour le tri sélectif.

D'après le graphique de monsieur Helias de l'Amicale philatélique de Castelnaudary (Aude), en 2005, il restait19 flammes permanentes et 76 temporaires en France signalées par Phil-info, un des magazines de La Poste. En 1991, ce furent respectivement 397 et 605 flammes qui ont été employées.

En espérant que cette disparition ne sera que momentanée, le temps à La Poste de trouver un gain dans l'illustration de ses oblitérations.