samedi 28 février 2009

Fête du timbre à Montpellier

Je n'avais pas prévu d'aller assister à la Fête du timbre : pas d'intérêt dans le thème, ni dans l'une des formes de vente, etc. Je m'y suis cependant rendu à l'invitation d'Yvon Nouazé, l'auteur de L'Oblitération mécanique en France. Il y aidait l'Association philatélique montpelliéraine, organisatrice de l'événement.

Toujours difficile de dévier le flux des Montpelliérains se ruant de la place de la Comédie au centre commercial du Polygone pour les diriger vers la salle des Rencontres de l'Hôtel de ville. Néanmoins, apéritif d'11h30 approchant, des familles avec enfants et adolescents parcouraient l'exposition de tout niveau, incitées par un petit jeu. L'ambiance était cordiale, aux antipodes de la Fête du timbre parisienne de 2007 où les premierjouristes filaient pour les achats pendant que l'étage des activités jeunesses restait désespérément peu peuplées le samedi matin...

En province, autre chose, deux négociants de la ville et deux parisiens, des cadres d'exposition lus, des petits jeux de l'ADPhile a gagné. Grâce à monsieur Nouazé, j'ai donc pu me diriger tout de suite vers l'exposition m'intéressant le plus : une belle collection d'entiers postaux recommandés du Royaume-Uni aux types Rose des Tudor et, évidemment, Machin. Dommage que les collections sont exposées anonymement.

Conservations entendues d'une oreille distraite (ou discrète) : la dame s'étonnant de la valeur actuelle des feuillets Le Siècle au fil du timbre et du conseil du marchand de les utiliser sur le courrier si c'est pour gagner de l'argent. Décidément, quand certains comprendront que collectionner est un plaisir. Si c'est pour gagner de l'argent, il faut faire autre chose qu'accumuler tous azimuts.

jeudi 26 février 2009

Pays conquis, série idéale pour spécialistes

James E. Kloetzel, rédacteur du catalogue Scott, complète dans le numéro de mars 2009 de Scott Stamp Monthly une étude commencée dans les numéros du même magazine en septembre, octobre 2005 et avril 2006.

La série qui demande autant de retours et vient de recevoir sept nouvelles variations dans le catalogue de référence aux États-Unis ? Celles des treize pays conquis (overrun countries) par l'Allemagne nazie, l'Italie fasciste et le Japon impérialiste, émise entre juin et décembre 1943 par les services postaux des États-Unis.

L'article riche de détails et d'un diagramme de la presse rotative employée par l'American Banknote Company permettent de comprendre pourquoi les spécialistes de cette série ont besoin de se couper les cheveux en quatre face à chacun des timbres.

Ce que je vais essayer de résumer malgré mon incompétence notoire en la matière. Désolé si le vocabulaire n'est pas parfait.

Pour réussir l'impression de plusieurs couleurs des drapeaux et du cadre en un seul passage, un cylindre de report offset va recevoir les encres nécessaires de quatre cylindres d'impression pouvant recevoir chacun deux couleurs. Les encres accumulées sur le cylindre report sont imprimées sur le papier à l'aide d'un rouleau-presseur. Autant de possibilités de couleurs fut nécessaires pour certaines doubles feuilles imprimés avec deux drapeaux différents (un pour la partie supérieure, un autre en-dessous).

Les encres sont très grasses et ne se mélangent pas. Ce qui explique la première variation connue sur la plupart des timbres et de la plupart des connaisseurs de la série : les points noirs donnant l'effet claquant au vent aux drapeaux peuvent se retrouver au-dessus ou en-dessous d'une autre couleur selon l'ordre dans lequel le cylindre de report a reçu les encres.

Grâce à un recensement dans une vaste collection de cette série, le spécialiste de ces timbres s'interroge cependant sur l'absence des points sur certains timbres. Ce n'est pas forcément une impression inversée des couleurs masquant le noir sous une autre couleur, mais probablement un problème d'alimentation de l'encre noire.

Ou même, pour le quatrième découpage de cheveux, d'une encre noire ou d'une autre couleur, bien lourde, qui s'est déposée sous ou sur les autres encres, donnant des timbres ne correspondant pas non plus à la première variation.

Kloetzel reconnait que discerner ces variations ne sont pas forcément à la portée du premier collectionneur venu, même dotée d'une importante collection de ces timbres et d'un microscope. Il reconnaît même que les spécialistes soucieux de celles-ci resteront un petit nombre.

Dimanche dernier, à la lecture de cet article, je me suis rendu compte à quel point notre passion est inutile en comparaison de ce qui arrive au reste du monde, mais à quel point elle favorise un raisonnement intellectuel qui manquent au reste du monde.


Pour se reposer de tant de réflexions, un petit jeu créé à partir de ces timbres sur le site purposegames.com.

lundi 23 février 2009

Et si on mangeait thaï, ce soir ?

Hasard du calendrier de voyage, une carte postale de Thaïlande arriva début février grâce à Postcrossing.
L'année zodiacale chinoise à droite est une mode internationale depuis fort longtemps. Son timbre à la valeur de la carte postale intérieure complète un timbre publicitaire pour « le meilleur de la Thaïlande » (Thailand Best dans le logotype en haut à gauche). Ici, le riz, omniprésent dans les repas.

Le timbre sur l'année du coq aurait néanmoins mieux correspondu à mes goûts culinaires.

dimanche 22 février 2009

L'histoire postale par le A4

Sans les collectionneurs de nouveautés, tous les courriers pourraient ressembler à cela et suffire à l'activité postale.

Cette feuille A4 indiquant les mentions de service Destineo (pour les gros clients de La Poste) a permis l'expédition, en ce mois de février 2009, du dernière catalogue de vente sur offres de Jamet et Baudot.

samedi 21 février 2009

Vacances tropicales, mais l'actualité Machin continue

Mon séjour en Thaïlande offrira une nouvelle saison, après la londonienne de 2008. Patience pour la partie philatélique, elle arrive. Mais, certainement que la partie généraliste sera livrée plus rapidement et longuement sur le faux-jumeau de Sebphilatélie.

Dans l'actualité Machin, la Royal Mail renforce les dispositifs de sécurité de sa série. Le 17 février, ont été émis les premiers des timbres-poste visant à lutter contre la réutilisation des timbres non oblitérés : encre changeant de couleur selon l'inclinaison (déjà vue sur les fortes valeurs de plusieurs livres sterling), encoches d'étiquettes de supermarché, suppression de la couche soluble dans l'eau qui permettait de décoller le timbre de son adhésif.

Ian Billings, marchand spécialisé dans les nouveautés britanniques, a suivi le dossier de prêt depuis les premiers annonces de la Royal Mail et a régulièrement tenu informer les lecteurs du Virtual Stamp Club. Je vous conseille de lire les pages de son site consacrées à ces émissions (17 février, 31 mars). Celle du 31 mars est consacrée aux nouvelles valeurs nécessaires pour suivre l'augmentation des tarifs postaux.

La conséquence pour les collectionneurs est l'impossibilité du décollage : les timbres doivent finir déchirés par les encoches ou gluants. Billings a déjà découvert des timbres de Noël 2009 sur les pantonymes sans la couche soluble.

Beaucoup de gêne donc pour les collectionneurs pour une incapacité de l'opérateur postal à oblitérer les timbres : machines conçues pour les enveloppes standard, colis timbrés non oblitérés dans les bureaux de poste et les points-postes-boutiquiers-épiciers-etc faute de cachets à date et de solutions prévues dans les centres de tri. Au lieu de changer ses méthodes, la Royal Mail renforce l'impression de sécurité.

Pour mesurer l'efficacité de cette politique, suivre les enchères sur eBay : y aura-t-il moins de lots proposés constitués de centaines de timbres britanniques neufs sans gomme ?

jeudi 5 février 2009

Vacances

Non, pas encore la sortie du carnet de France. Quinze jours de pause pour le rédacteur du blog. À bientôt.

dimanche 1 février 2009

Pour trois centimètres et demi

Deux lettres, cette dernière semaine de janvier 2009, m'ont fait remarquer que La Poste française fonctionne à 3 centimètres, 3 centimètres et demi de longueur ces dernières années.

Lettre d'une association montpelliéraine, oblitération Toshiba du 22 janvier 2009.

Les vagues de cette oblitération Toshiba sont d'une longueur à l'horizontale de 3,15 centimètres. Elles couvrent presque les 3,3 centimètres de l'image du timbre sur la joaillerie, émis le 12 janvier.

Un MonTimbraMoi fort célèbre : l'olivier gardois à marée basse.

Les recherches de Dominique montrent que la partie personnalisable recouvre jusqu'à 3,35 centimètres du timbre personnalisé. Ici, la longueur de l'image est plus courte de 1,5 millimètre.

Des systèmes postaux et de leurs formats historiques. À creuser.