samedi 26 décembre 2009

Auto-rétrospective : Cacao et Hmongs en Guyane

Spontanément, avec plaisir de la connaissance découverte, un billet de ce blog me revient en mémoire en cette fin d'année : celui aux découvertes inattendues du 31 juillet 2009.

Dans les suites du feuillet de timbres de France à la senteur chocolatée de mai, je m'étais pris de curiosité pour une oblitération du bureau de Cacao, en Guyane. De là, une expédition googlemapienne dans les marges septentrionales de la forêt amazonienne et celle d'habitants d'origine hmong accueillis à la fin des années 1970.

Fuyant le Laos, où ils sont victimes de discriminations et persécutions à cause du passé colonialo-frigobelliqueux, quelques familles ont avancé là, tranquillement, un front pionnier agricole.

En ces temps de bilans, l'actualité relance le sujet : la Thaïlande s'apprête, ce lundi 28 décembre, à expulser quatre milliers de réfugiés hmongs qu'elle accuaillait depuis trois décennies et à les renvoyer vers le Laos. Pays en reconstruction politique et économique où la République populaire de Chine entretient des plantations d'hévéa dont les retombées économiques s'écoulent uniquement vers le Nord...

vendredi 25 décembre 2009

Tiens, des flammes françaises dans 'Stamp Magazine'

On parle vraiment de tout dans la presse philatélique britannique.

Numéro de janvier 2010 de Stamp Magazine (en kiosque jusqu'à début janvier, WHSmith rue de Rivoli) :
- les timbres du Cap surchargés pour le Bechuanaland,
- les timbres britanniques des îles Ioniennes utilisés comme papier peint en 1870,
- émissions de l'occupation, puis dernières émissions des Indes néerlandaises et premier timbre de l'Indonésie indépendante par Adrian Keppel,
- auteur qui enchaîne avec une présentation rapide de la série allemande Germania de 1900,
- l'histoire du cuirassé Admiral Graf Spee par le courrier de son équipage.

Les masques pour la thématique, le courrier passant malgré le blocus napoléonien pour la pré-philatélie, les souvenirs de l'exposition philatélie de Londres en 1960 pour le Cinderella corner, en plus des rubriques habituelles : nouveautés (sans s'acharner à faire la publicité à la place de la Royal Mail), enchères, etc.

Richard West, ancien rédacteur en chef, pose la question qui dérange après Italia 2009 (très demi-teinte d'après la description de West et de Peter jennings dans Gibbons Stamp Monthly de décembre) : les opérateurs postaux doivent-ils soutenir financièrement l'organisation des expositions philatéliques ?

Et, pour ceux qui s'aventure peu au-delà de la France et colonies : on parle de flammes illustrées des années 1980 à nos piètres jours dans un courrier illustré des lecteurs. Ce dernier vient en réponse à un lecteur d'août qui vantait la qualité des oblitérations illustrées de la poste française... ne sachant pas qu'il avait reçu l'exception qui confirme la règle.

mercredi 23 décembre 2009

Astérix dans 'L'Indigestion de surprises'

Une pause poloïste me permet de revenir sur la dernière émission du programme de France. Sujet déjà vu pour la Journée du timbre 1999, mais là en 2009, c'est une œuvre d'art philatélique.

Celle que j'aurais bien vu pour une Fête du timbre, mais bon, Eslinger l'a sommé : les personnages sous licence sont trop coûteux... pour la Fête du timbre ! Ça donne l'impression finale que la Fédération française des associations philatéliques s'est faite avoir dans l'histoire, mais bon, ses dirigeants ont signé la Charte.


Philaposte peut donc bien faire ce qu'elle veut. Tiens, accumulez trop de petits trucs sur un seul bloc. Oh ! Pris séparément, c'est plaisant. La petite nouveauté pour bien vendre. Tous... ?

Ce timbre envoyé avec une carte de Noël à un de mes neveux : pierre ou trucage ?

La poudre de pierre (et non de monuments anciens) sur le menhir d'Obélix. Bien. Logique.

Même si, déjà, deux autres versions du timbre existent. Une prévue par Philaposte, l'autre douteuse si prévue. La première est contenue, ô surprise, dans un livre timbré. Certainement, par souci technique (des caillous se balladant dans une presse pour livre relié...), pas de poudre sur ces feuillets.

L'autre, par contre : un lecteur du Blog philatélie signale une différence d'aspect entre les blocs disponibles au premier jour et ceux qu'il a trouvés au bureau philatélique de la rue de Louvre. Accident industriel, donc variété... Ou manque de matière première minérale, donc type... ? Volontaire ou involontaire ?

Qu'en est-il alors de celui (ci-dessus) acheté au point philatélie de Montpellier-Préfecture ? Je ne dispose pas d'images de référence puisqu'il me semble que presque toutes les images en circulation (sauf ici) sont des images promotionnelles lisses de Philaposte.

Pour amateur de cotes oblitérées, facile de distinguer les deux timbres au logotype : il manque une mention blanche de droits d'auteur sur celui de feuille (à gauche).
[30 mai 2010 : et non, grâce à Alain de Philatélix, Franc.K et une loupe meilleure que mes yeux fatigués, le trait blanc n'est qu'un accident sur le timbre de ce bloc-ci... Rapidement un article sur ma ridiculité :p ]

Les autres surprises font liste à la Prévert, même si elles entrent, d'une certaine manière, dans l'amusement de relire une bande dessinée dans les détails :
- le gros timbre Obélix,
- le minuscule timbre Idéfix,
- le tout constituant un nouveau jeu de l'Avent : découper les six timbres selon la dentelure.

Une valeur faciale en sesterces et des mentions de pays « Gaule ». Amusant dans le contexte.

Et, enfin, une ligne de citations de la série imprimée minusculement au-dessus de la rangée de personnages attendant la potion magique. À vos loupes à très fort grossissement. Ça me ferait croire que Philaposte encourage l'achat des microscopes électroniques à la mode en philatélie britannique.

Plus les tête-bêche du timbre de feuille. Là, avec une feuille de timbre sous les yeux, on se rend aisément compte de la simplification du travail d'impression des dégradés de bleu. De là à penser qu'Eslinger et son comptable ont imaginé... Nooooon, pas eux !

Ne manque plus que le φ du diableslinger qui va, dès le mois prochain, défigurer une bonne partie des timbres-poste de France.


Vraiment, avec sa série des personnages jeunesse sans ce bloc, j'ai vraiment l'impression que la Fédération s'est faite rouler dans la farine... Tant mieux pour la Croix-Rouge française et les éditions Albert-René.

mercredi 9 décembre 2009

On solde déjà Johnny à La Poste !

À peine appris-je, ce matin, que Johnny Halliday est hospitalisé que je découvre que son fameux feuillet hyper-collector-en-deux-versions personnalisé à son image-même est soldé au petit bureau de mon quartier montpelliérain : 10,90 euros au lieu de la quinzaine initiale.

C'est toujours deux fois la valeur faciale, mais toujours moins que le triple acheté à La Poste ou le quadruple en passant par le site pour collectionneur. Pour ceux à qui le chanteur et sa version φlalapostale manquerait.

Ça PIC plus dans Montpellier

En plein été indien, dans la logique de l'ouverture de la plate-forme industrielle de courrier de l'aéroport, La Poste évoque aujourd'hui dans Midi libre la vente de l'hectare et demi de terrain du centre de tri des Prés d'Arènes.

Proche de la gare Saint-Roch, donc du centre-ville. Desservi par la ligne 3 du tramway vers 2012 pour aller vers la gare d'un côté, le supermarché et la mer de l'autre. Voisinant avec un ancien quartier mêlant une tour, HLM et maisonnettes d'un côté et un quartier industrialo-commercial en reconversion verte de l'autre.

Il a tout pour plaire aux investisseurs immobiliers.