lundi 31 août 2009

Rêveries estivales...

Encore quelques heures d'été ensoleillé avant septembre et la reprise de la course folle de l'actualité creuse, de la vaine communication envahissante et de la planche à timbres de Phil@poste.

Je me prend à rêvasser - où est-ce le soleil montpelliérain qui tape ?


Aude Ben-Moha lançant le nouvel Yvert et Tellier : un Dallay-d'avant-Maury encore meilleur en connaissances philatéliques. Et pour l'ensemble des pays émetteurs retriés par continent, ce qui justifierait la lenteur de la réédition des continents lointains.

Les associations françaises lâchant leur Fédération suite au Diktat de La Poste pour se recentrer sur la recherche et l'étude des timbres-poste et des systèmes postaux. Dont les fêtes seraient plus simples, mais plus nombreuses. Au contact des foules pour les éduquer plutôt que de leur vendre de coûteux souvenirs fédéraux. Bref, comme leurs consœurs britanniques.

Et sur ce modèle d'outre-Manche, les deux grands magazines français déclarant leur indépendance vis-à-vis de La Poste. Parlant des nouvelles émissions certes, mais comme ils le souhaitent, en philatélistes découvreurs plutôt que de faire le travail de photocopies de Phil@poste (ou alors, qu'ils lui fassent payer les pages de publicité nécessaires pour l'annonce des nouveautés et des premiers jours - que pensera-t-elle alors du nombre d'émissions ? hihihi).

Leurs lecteurs plus critiques : cherchant eux-mêmes l'information dans la multiplicité des médias offerts, la recoupant à plusieurs sources et en cessant donc de pleurnicher à longueur de courrier des lecteurs quand ils ratent un des multiples philousouvenirs.

Oublieux des pages nouveautés, des lecteurs se piquant d'articles à lire, mais aussi à écrire et envoyés aux rédacteurs en chef pour varier les styles et les sujets. Encore l'exemple des sociétés britanniques.

Miracle suprême ! Eslinger abandonnant sa stupide idée de tatouer les timbres en taille-douce d'un symbole insensé...

Hé ?!

Non, là, décidément, c'est le soleil qui tape fort. La rentrée est donc bien là.



Comme l'indique ce timbre d'Espagne, libres sont ceux qui souhaitent recycler les idées lancées dans ce message.

vendredi 28 août 2009

Rapide et efficace : l'OPT de Nouvelle-Calédonie

Commande le 19 août 2009 au matin métropolitain, donc en soirée néo-calédonienne. Commande prête le 20 août et au centre de tri de Nouméa à 15h38... mais contre-temps comme le signale un timbre à date de Nouméa du 21 août au dos. Arrivée à Montpellier ce 28 août au matin. Et voici, une partie de la commande : le nouveau Cagou d'usage courant par Laurence Ramon et gravé par Pierre Albuisson. Il était accompagné d'une feuille de quatre timbres lenticulaires montrant la succession des types Cagou depuis 1985. L'enveloppe est riche de timbres : Noël et l'année du buffle complété de cinq timbres d'usage courant. Évidemment, La Poste de métropole vise l'efficacité et non la beauté : étiquette code-barre de recommandation de l'étranger collée devant sur les timbres, et pas derrière. Soupir...

jeudi 27 août 2009

Cinéma sur empreinte scolaire

Marronier bien de saison : la rentrée des classes depuis le prix des fournitures jusqu'au petit-déjeûner d'un bout de chou filmé tôt matin avant d'aller à l'école. Courage ! Encore une semaine et la presse passera à une autre de leurs marrottes de septembre.

Les gestionnaires des établissements scolaires gèrent leur budget de fonctionnement, notamment de communication (appels aux parents, lettres signalant les absences, etc.) au mieux. La machine à affranchir permet d'avoir un certain contrôle du courrier expédié puisqu'il faut passer par un des personnels de secrétariat pour déposer son pli. Toujours moins susceptible de disparition que les timbres-poste, même tatoués au dos.

Le collège Gérard-Philipe de Cannes en profite pour communiquer sur ses activités pédagogiques : la critique de film visiblement. C'est confirmé par un site-vitrine de l'Éducation nationale et sa participation au Festival de Cannes de 2009 au cours duquel une classe de troisième a sélectionné un long-métrage. Le vainqueur n'est pas encore sorti en France : C'est pas moi, je le jure !, film canadien de Philippe Falardeau sur un gamin intenable issu d'un roman de Bruno hébert.

0,51 euro, tarif économique. Même sous les projecteurs, il n'y a pas de petites économies.

lundi 24 août 2009

Jamais contents

Pôvres pôstes qui doivent supporter de bien méchants clients, dont je fais partie : trop de timbres, pas assez de taille-douce, trop de blocs, pas assez de guichets, trop de ci, moins de ça, jamais là, etc. À vous dégoûter de faire plaisir.


La Charte déjà. Un bô texte écrit sur des coins de nappe entre petits fours et petits vins. Tellement sublime que la Fédération française des associations philatéliques (le gras n'est pas en trop) vous propose une version à encadrer et accrocher au-dessus de votre table de travail pour vous souvenir de ce qui est bon pour vous (je me rappelle subitement d'une fausse publicité des Nuls sur les aliments pour animaux). L'accueil, pour le moment, est assez frais côté blogs comme côté professionnel : allez lire la chronique de septembre 2009 de Socrate, déjà lisible sur le site de Timbres magazine (et disponible le 25 août).


Moi-même suis un goujat : toujours à cracher sur Phil@poste à longueur de ce blog quant cette nôble institution me remercie avec plus de quatre-vingt cinq euros de timbres-poste Portraits de régions pour affranchir mon courrier. Oui, comme ça, sans rien demander... à part quelques croix dans un sondage dirigé enterrant les points philatélie...

...

Voyez, je recommence. Alors que le personnel chargé d'envoyer ces quatre cents prix (il y en a des invendus, dites donc) a aimablement pris soin, certainement pour éviter que les timbres ne s'abîment de les envelopper dans des livres timbrés et des carnets de voyage de faibles valeurs marchandes (ma famille pucière me transmettra la valeur de vente).

Prenons comme ça vient : quelques Mariannes des Français et ça complètera mon budget courrier. Merci donc.


Le pire est que même sur les sujets vraiment réellement sérieux (pas les collectionneurs et la philatélie donc), les clients sont des girouettes.

En France, ils se plaignent de faire longuement la queue pour poster un courrier ou retirer un colis à cause des autres qui viennent pour de longues opérations bancaires, surtout les premiers jours du mois, après le versement des salaires et des pensions. On revendique des guichets postaux only que La Poste accorde à Noël pour les envois/réceptions de colis.

En Algérie, patatras, les clients se plaignent exactement de l'inverse ! La poste algérienne a cru bien faire en spécialisant ses guichets et éviter les erreurs du colonisateur honni, décrites ci-dessus. Bilan : les clients attendent longuement pour obtenir leur argent tandis que le guichet postal se tourne les pouces. On réclame donc des guichets multi-tâches.


La rentrée approche donc.

vendredi 21 août 2009

Ellie au Somaliland

Complément du douze janvier 2015 :
En 2014, le webmestre du Commonwealth Stamp Opinion a commenté l'article du Machin Mania sur ses surcharges du Somaliland. Il estime que ces Machins et d'autres timbres dits du Somaliland, montrés oblitérés du même cachet, sont sûrement des fabrications profitant d'une situation géopolitique.

Première question à étudier donc : quel type de relation postale existe-t-il au Somaliland, en interne ou vers l'extérieur ?

- - - -

Improbable et pourtant. Comme si une région francophone d'Afrique utilisait des Marianne sur son courrier.

Quatre mille trois cents petits frères de ce petit penny britannique, dans leur version Harrison and Sons, ont posé leurs dents surchargés dans la corne de l'Afrique, nous rapportent Roy de Machin Mania avec l'aide d'une spécialiste néerlandaise d'Enschedé et du grand Douglas Myall.

Depuis 1991, le nord de la Somalie est en sécession auto-proclamée et non reconnu par les États du monde (qui semblent vouloir éviter de se remêler de la Somalie divisée). Et cela, sous son nom historique de Somaliland, repris de son histoire coloniale sous protectorat britannique et de sa courte indépendance en 1960.

Le Somaliland est un des multiples éléments de la géopolitique somalienne, mêlant depuis bientôt vingt ans indépendances régionales du Somaliland (en saumon ci-dessous) et du Puntland (en bleu), tribus/clans soucieux de leurs avantages (notamment islamistes, en vert foncé) et gouvernement légal « exilé » au Kenya pendant plusieurs annés avant de pouvoir regagner Mogadiscio, et de toutes les zones mal définies entre ces entités.

Il faut savoir toutefois que les neuf millions et demi d'habitants de la Somalie parviennent à se débrouiller. Je me souviens d'un reportage du Monde signalant, malgré bien sûr les dangers, que de petits entrepreneurs étaient parvenus à constituer un efficace réseau de téléphonie mobile pour parer aux carences de l'État et des chefs locaux, occupés à autre chose que le bien public. Cependant, déjà plus de mille civils sont morts cette année dans ce conflit somalien sans fin.


Situation politique en Somalie au 15 juillet 2009
(auteur : FAH1223, fichier originel, licence : domaine public).

Pays se voulant indépendant avec une population vivant au jour le jour, il crée donc gouvernement, agence de presse, ministère des Postes et Télécommunications, et finalement timbres-poste. Cela pourrait réouvrir le chapitre « Somaliland » des catalogues de timbres si le critère était la réalité du système postal, et non la seule appartenance à l'Union postale universelle.

J'avoue n'avoir jamais vu, pas même en reproduction, un des timbres du Somaliland.

Jusqu'à dimanche, quand le blog Machin Mania reçut de Douglas Myall les scans et la confirmation de l'existence de timbres britanniques d'un penny surchargés pour servir au Somaliland.

En 1996, l'imprimeur britannique Harrison and Sons fut en difficulté pour un contrat avec le gouvernement auto-proclamé : plus de papier de sécurité en stock. Pas d'alternative assez rapide pour le service postal local en pénurie.

Certainement avec l'accord du gouvernement britannique, l'imprimeur prit vingt-et-une feuilles et demi dans son stock d'un penny Machin qu'il réalisait également. Envoyés sur place, les timbres sont surchargés « REPUBLIC / OF / SOMALILAND / 500 SHILLIN » d'après la nouvelle monnaie introduite en octobre 1994 et remplaçant le shilling somalien en janvier 1995. Deux surcharges sont connues : avec ou sans une étoile à cinq branches sur la valeur faciale.

Comme il était à prévoir..., les clients somalilandais ont peu apprécié des timbres étrangers sur leur courrier en partance, surtout avec le symbole de l'ancien colonisateur. L'usage dure peu de jours en avril 1996 ; le retrait suivi de la destruction du stock est rapide.

Myall suppute que la majorité des timbres vendus ont servi sur courrier. Qu'une trentaine enveloppes furent rachetées à un des bureaux du gouvernement [du Somaliland ou du Royaume-Uni ?].

Restent de nombreuses questions :
- quelles sont les sources permettant de consolider ces informations ?
- combien d'exemplaires neufs ont-ils survécu ? Combien d'étrangers sur place ont-ils eu le réflexe d'en acheter en souvenir ou pour le financement de leur retraite future ?
- combien de lettres affranchies dans ces quelques jours ? Vers quelle destination principalement ? Que sont-elles devenues ?

Note : le titre de l'article est une référence au très beau long métrage d'animation des studios Pixar, Up (Là-haut).

mercredi 19 août 2009

150 ans de services postaux en Nouvelle-Calédonie

Le dimanche 6 août 2009, la philatélie néo-calédonienne - et très vraissemblablement le Groupement philatélique Le Cagou - était en fête pour les cent cinquante ans de services postaux dans l'île et pour lequel le désormais fameusement mystérieux soldat Triquéra exécuta un portrait timbré de l'empereur Napoléon III.

Un bloc-feuillet de quatre timbres reprend l'historique des moyens de transport du courrier. Surprise, il fait partie des premiers timbres des opérateurs postaux d'outre-mer que le site La Boutique du timbre de Phil@poste vend désormais également, parallèlement à la version papier du catalogue Phil@poste, des points philatélie (dont Phil@poste ne voudrait-elle plus entendre parler ?) et de l'Office des postes et télécommunications de Nouvelle-Calédonie lui-même. Nouveauté qu'apprécieront les clients métropolitains en quête des quelques euros manquant à leur commande pour éviter les frais de port.

Or, ceux qui pratiquent le site shopping de notre vénéré service philatélique métropolitain et qui lisent attentivement Timbres magazine (n°103, juillet-août 2009, page 19), découvrent que, même si ce service est récent (fin juillet pour des timbres de l'OPT de Polynésie), il est particulièrement sélectif.

Du feu d'artifice philatélique du 7 août 2009, il ne retient pas les deux émissions ci-après :

Les Cagous lenticulaires : de Pierre Forget au premier plan, et de Raymond Coatantiec derrière
(Site de l'OPT.NC).

500 francs Pacifique (ou 4,19 euros) pour le timbre lenticulaire (également disponible auprès de l'OPT.NC en feuille de quatre) dont l'inclinaison progressive dévoile les quatre derniers types d'usage courant de Nouvelle-Calédonie de 1985 à 2003 et le nouveau issu d'un concours.

La signature d'imprimeur révèle rapidement pourquoi ce timbre n'apparaît pas chez Phil@poste : c'est une création du leader du genre, le Néo-Zélandais Outer Aspect. Se rejoue donc le psychodrame de 1999 quand le bloc Cartor de Nouvelle-Calédonie n'avait pas été commercialisé par Phil@poste, soucieuse de protéger son imprimerie de Boulazac (qui a recruté d'ailleurs, entre promotion de la jeunesse artiste et communication pour la taille-douce à marque du diable).

Combien de temps avant les premiers courriers à la presse philatélique de collectionneurs en colère d'avoir raté ce timbre ? À quel prix parviendra la petite spéculation dans les semaines qui suivront ?

Plus étonnant est l'oubli suivant :

Le nouveau type Cagou par Laurence Ramon (site de l'OPT.NC).
Pour l'aspect final du timbre, lire ici.

Voici le dessin de la nouvelle série d'usage courant au cagou par Laurence Ramon, une habituée des timbres de l'archipel, et interprété en gravure par Pierre Albuisson.

Un retour à une réalité zoologique détaillée, sans élément géographique symbolique chez Jean-Richard Lisiak, artiste œuvrant pour les services philatéliques de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna, ou traits simplifiés et dynamisés chez André Lavergne.

Le millésime d'imprimerie apparaît. L'United States Postal Service fait de même sur son Forever Stamp suscitant la colère des collectionneurs complétistes et la joie inégalée des passionnés d'impression.

Pas sur le site commercial de Phil@poste (tant mieux pour l'OPT.NC avec paiement sécurisé) ? Punition à cause du carnet imprimé sur place par les Éditions imprimerie du Pacifique (EIP) qui réalise également la personnalisation de vignettes attenantes de l'Office ? J'espère que c'est simplement un délai en imaginant que l'ensemble du premier tirage des premières valeurs ayant été envoyé à Nouméa pour permettre la relève du Cagou d'André Lavergne ?

dimanche 9 août 2009

Le timbre, miroir des peuples ?

Le timbre-poste est souvent décrit comme un signe de la souveraineté d'un État.

Nombre de nouveaux États émettent des timbres, alors même que le gouvernement est encore provisoire, qu'une guerre est encore en cours, qu'il n'y a pas de système postal en place : de la Tchécoslovaquie en 1918 à la Transnistrie depuis 1991, sans oublier les trois opérateurs postaux de Bosnie-Herzégovine.

Plusieurs mouvements indépendantistes utilisent des vignettes dentelées pour se signaler : les porte-timbres bretons, les vignettes écossaises (voir Gibbons Stamp Monthly de janvier 2009), etc.


Les Armes de la Victoire, timbre commémoratif de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Mais, les timbres-poste restent utiles aussi pour les États en place. Les tensions caucassiennes se rappellent à notre souvenir avec la tumultueuse relation entre la Géorgie et la Fédération de Russie, un an après un court conflit autour des problèmes abkhazes et ossètes, en plein Jeux olympiques, sans aller jusqu'aux conflits tchéchènes (république illustrée d'un timbre touristique cette année).

Côté russe, le programme philatélique 2009 déposé au Système de numérotation de l'AMDP annonce clairement la couleur de la fierté nationale par le fait militaire :
- les villes réputées pour leurs soldats... on est loin des timbres touristiques du reste du monde ;
- la victoire à la bataille de Poltava en 1709 ;
- l'anniversaire du musée central de la Marine (sous-entendu de Guerre de Saint-Pétersbourg) ;
- une histoire des Cosaques ;
- la victoire de 1945 d'après les armes utilisées par l'Armée rouge ;
- des anniversaires de pilotes d'aéronef militaires, dont la naissance de Youri Gagarine, qui meurt à bord de son chasseur.

Le message est également tourné vers l'étranger avec le rappel des cinquante ans de la flotte nucléaire.

Pour rappeler que la Russie accueille les peuples : timbre pour les quatre cents de la première mention de Kalmouks dans l'Empire. Le nom de ses descendants de migrants mongols signifiant « ceux qui sont restés ». Aujourd'hui, la république de Kalmoukie se trouve à proximité de cette charmante région montagneuse qu'est le Caucase.

La diplomatie évitera-t-elle de nouveaux conflits post-URSS ? Il faudra beaucoup d'efforts : émis le 18 juillet, un timbre en hommage au ministre soviétique Andreï Gromyko, alias monsieur Niet, diplomate et ministre des Affaires étrangères pendant les trente années les plus glaciales de la Guerre froide, un des plus conservateurs communistes des années 1980...

mardi 4 août 2009

Goutte finnoise de Saint-Valentin

Gouttes de joie (Onnen pisaroita) était le thème de l'émission de Saint-Valentin de Posti, l'opérateur postal de Finlande (présentation sur le site officiel / présentation sur le Système de numérotation de l'AMDP).

Le design interne est dans la lignée du travail de son auteur, Janine Rewell (ne vous fiez pas à l'austérité de la page d'entrée toute blanche).

Émis avec quatre autres types de même forme et même support brillant (hélas en noir sur le scan), c'est peu de dire que le timbre au nounours et aux fleurs change du courrier quotidien aux empreintes de service et commémoratifs classiques.

Avec un meilleur rendu des couleurs (Posti) et
pour le brillant voir la photographie d'Éric du Jura.

Reçu fin mai 2009 grâce à Postcrossing, la carte postale n'a pas reçu d'oblitération. Plusieurs hypothèses :
- erreur aléatoire ;
- le format grand carré de quatorze centimètres de côté de la carte postale a pu faire sauter la case machine à oblitérer, et par souci d'économie, l'option vérification/oblitération humaine ;
- un rêve : le brillant de ces timbres permet de signaler que le courrier de Saint-Valentin ne doit pas être maculé et arriver tout net au destinataire...
- un cauchemar : ce timbre est systématiquement non oblitéré pour ne casser les machines.

En France, depuis 2000, ce sont les couturiers et créateurs de mode qui font essaimer les timbres-cœurs. D'ailleurs, à quand des Montimbramoi en forme de cœur ?