mercredi 18 novembre 2009

Ça PIC à Montpellier

Heureusement, pas le froid : à dix-sept degrés sous les nuages hier et avec ciel presque bleu aujourd'hui, l'hiver est encore loin dans le sud de la France.

Non, c'est le journal Midi libre qui annonce aujourd'hui l'ouverture de la nouvelle plate-forme courrier de La Poste dans la zone d'activités de l'aéroport Montpellier-Méditerranée.

Nouvelle usine à enveloppes évoquée il y a presqu'un an dans le même journal et dont la création a été ponctuée de mini-grèves localement... avec un arrière-goût de courrier en retard.

Juste une question au dirigeant postal qui a clamé que les tuyaux étaient vides de courrier : pourquoi un aussi gros équipement alors ?

Sinon, soyons gentil avec La Poste : à peine une minute d'attente pour poster un recommandé à dix-sept heures vendredi après-midi au bureau Montpellier-Préfecture grâce au nouveau système de tickets. Pendant qu'une dizaine de clients de la Banque postale paraissaient résignés sur les chaises au centre de la pièce.

samedi 14 novembre 2009

Difficulté d'un postier marocain et de son timbre à date

Voulant satisfaire une touriste française expédiant une carte postale dans une enveloppe pour le fils philatéliste d'une amie (toute référence à ma situation est purement fortuite :p), un postier du bureau de Meknès-Medina, au Maroc, a connu quelques problèmes d'encrage avec son timbre à date.

Quatre essais sur la partie gauche de l'enveloppe au format A5. Même le dernier, en bas à droite, montre un début d'usure du cachet : le N de Meknès a une barre oblique assez basse et courte.

Merci postier pour le service rendu.

mardi 10 novembre 2009

Tarifs britanniques en vidéo par Chris Phillips

Vue grâce à Machin Mania, cette vidéo que Chris Phillips a posté sur YouTube. Le sujet : l'évolution du tarif de la lettre simple au Royaume-Uni depuis 1840 à 2008.



La première partie permet de replonger dans les premiers types britanniques, aux surnoms si exotiques pour un Français quand il les découvre au détour d'un article de magazine.

La seconde partie devient une étude des couleurs du type Machin par la force des choses : un type fêtant ses quarante ans et subissant l'inflation de la crise industrielle occidentale de la fin du XXe siècle.

Une seule note sur le calcul qui revient dans tous les pays dès qu'on évoque l'augmentation des tarifs postaux : 2008 = 86,5 fois 1840... Le coefficient multiplicateur est utile s'il est comparaît au coût de la vie : faut-il 86,5 fois plus de travail salarié pour pouvoir poster une lettre aujourd'hui par rapport au milieu du XIXe siècle ?

dimanche 8 novembre 2009

Le vent frais du nord rapporte les échos du salon

Mais c'est qu'il est vraiment frais le bougre, ce dimanche, sur la plaine ensoleillée du Languedoc. Et il peut l'être d'après les nouvelles qu'il apporte.

Comme c'est distribué au Salon d'automne, la Fédération française des associations philatéliques peut évoquer la grande connerie de 2010 signée Eslinger : le fameux φ. Rapport avec les sujets des timbres : aucun. Pourquoi le mettre ?

Il est certainement vrai que le symbole est gratuitement disponible sur internet alors qu'il aurait fallu payer un artiste ou un graphiste pour un profil de Marianne... Allégorie minimale pour des « timbres de l'État » ou « de la Nation ».

Alors, boycott ou pas à partir de janvier 2010 ? Mais ce serait contenter les cost killers philapostaux : ce serait alors Marianne de Nicolas des temps de deuil ou « timbres d'écriture ».


Nécrologie : Philinfo, magazine des nouveautés philatéliques de Phil@poste, va disparaître et être remplacé par une veille internet. Des collectionneurs payaient donc pour savoir quand dépenser leur argent en timbres... Un nombre insuffisant visiblement. Avec deux magazines mensuels qui proposent des articles divers et variés en plus de cette information basique (quoi ? quand ? où ?), cet abonnement était du gaspillage.

...

Oui, il y avait des entretiens avec des artistes du timbre... Ils sont gratuits dans le catalogue Phil@poste et compris dans les mensuels déjà cités.


La boutique phil@postale du Carré d'encre se dévoile à la presse (faut nourrir les pages des numéros de décembre). Quelques remarques sur le plan des lieux. Personne dans la spacieuse partie grand public (près de l'entrée principale) et initiation (un « orgue à timbres »...).

La queue dans la rue au niveau de l'entrée secondaire pour accéder à la partie philatélique et premierjourique ; partie étriquée et balancée au fin fond du magasin. Faudrait pas que le grand public découvre les timbres commémoratifs. Il ne doit connaître que le « timbre d'écriture » autocollant et vendus à la dizaine indivisible.

Les cost killers doivent être contents : plus besoin de louer de grandes salles parisiennes pour les premiers jours.


Ensuite, ce sont les visiteurs qui découvrent le plus de choses cachées.

L'éditeur allemand Michel (70 euros annuel) et le site All World Stamps proposent depuis quelques années une consultation en ligne de catalogues de timbres. Le second, par Stanley Gibbons, en est déjà à lancer un nouvel outil : My Collection pour 30 livres sterling annuel, soit 33,60 euros. N'étant pas abonné, je n'ai pas idée des facilités permises par ces outils comparés à la lecture des ouvrages papier. Vous n'avez pas à tous les acheter et à les renouveler, mais à la fin de l'abonnement, vous n'avez plus d'outil.

Dans cette ancienne lignée, Yvert et Tellier découvre enfin internet. Au Salon, l'éditeur français de référence, chaudement assoupi sur ce titre, se lance dans son site de consultation de ses catalogues. Pourquoi ?

Par souci de modernité... ? Y&T et modernité ! La crainte de la concurrence du projet annoncé par le nouveau Maury alias Rousso de catalogue en ligne à cotes mises à jour en permanence ?

Plus sûrement l'impression trop coûteuse des catalogues, surtout avec une certaine inflation philatélique française... Je me demande déjà comment ils peuvent être rentables avec le catalogue annuel des timbres de France. Ou alors, c'est que j'ignore le besoin compulsif des collectionneurs de disposer des toute dernières cotes.


Quant à la concurrence, c'est dépité que le Dallay est regretté. Son nouveau maître, Lutèce-cachant-Rousso-grimé-en-Maury, ne paraît pas, lui, se soucier d'une réédition annuelle... au point que le public doute même qu'il ait un jour une réédition papier complète du double tome de France.

C'est sain pour vacciner les collectionneurs de cette attraction envers les cotes surgonflées. C'est dommage de voir cette pression concurrentielle qui diminue sur les épaules d'Yvert et Tellier. Ça aurait été le meilleur moyen de voir, sur papier, les livres rouges progresser, peut-être vers la spécialisation pour tenir les deux extrêmes du marché.


Au-delà de ça, les points philatélie se rapprochent petit à petit de la fermeture complète. J'ai découvert (merci les congés payés de me rendre mes matins) que celui de Montpellier-Préfecture avait des horaires encore amaigri d'une heure matinale depuis septembre dernier, celle la plus disponible pour les clients salariés...


Internet et dématérialisation de la philatélie paraissent constitués l'alpha et l'oméga de cet automne français.

samedi 7 novembre 2009

Y a-t-il grève ? Du ressenti aux solutions

Entre ouverture de nouvelles plate-formes de traitement de courrier, peur des employés des centres de tri fusionnés et débat au sénat de la loi française sur l'avenir (privatisé ?) de La Poste, des grèves locales ont eu discrètement lieu en France pendant le mois d'octobre. Quelles preuves faute de mentions dans la presse ? Une vague impression de courrier ralenti que confirme plus sûrement Postcrossing.

Vingt à trente-cinq jours après glissade dans une boîte et mes cartes postales cherchent encore leur chemin vers la Chine (autant la républicaine que la populaire), l'Australie et les États-Unis. Habituellement, c'est entre trois jours pour nos grands alliés occidentaux et maximum dix jours pour Taïwan, certainement le temps d'éviter son gigantesque voisin dictatorial.


Face à ces soucis, la Royal Mail a trouvé une solution pour faire bonne figure face aux destinataires en cas de grève nationale : ne plus mettre de date sur les cachets d'oblitération comme l'a découvert cette semaine Ian Billings.


De leurs côtés, les grands sites de ventes par correspondance communiquaient par mail auprès des clients pour les rassurer. Amazon.co.uk garantissait pour le prochain mouvement de novembre que tout passerait, sauf peut-être un ou deux jours de retard pour certains colis spécifiques à l'intérieur du Royaume-Uni.

Quelles sont les solutions ?

La Royal Mail a-t-elle garanti le service pour ses gros clients ? Aisément faisable pour la collecte, le traitement et le voyage de centre à centre... mais plus difficile pour la distribution en dehors des zones de forte densité.

L'utilisation d'opérateurs privés ? Soit aux frais de l'expéditeur qui ne veut pas déplaire à ses clients. Soit aux frais (déjà dans le rouge) de la Royal Mail pour ne pas perdre ses gros clients en cette période d'ouverture à la concurrence.

8 novembre 2009 : le Sunday Times du jour constate une certaine effervescente de petits concurrents locaux.

Flamme de l'agence principale de Nouméa

Décidément, je ne regrette pas mon achat à l'Office des postes et télécommunications de Nouvelle-Calédonie de cet été. Deuxième type de flamme néo-calédonienne reçue avec les notices des prochaines émissions :

Petite erreur sur le bloc dateur : il indique 28 janvier 2009 au lieu du 28 octobre 2009.

La place des Cocotiers paraît de nouveau à l'honneur avec le kiosque et la fontaine céleste. La cathédrale Saint-Joseph domine l'ensemble. Restent à identifier d'autres bâtiments.

Google Maps permet de situer la proximité de la place et de l'église certes, mais montre aussi que c'est une vue artistique. Les tours de la cathédrale ne paraissent pas se voir de face depuis la place des Cocotiers.

Encore merci à l'OPT.nc, le dernier flammiste de France ?