mercredi 30 juin 2010

La direction du Courrier voudrait-elle nous plaire ?

Pas d'espoir de revoir des noms de lieux sur les oblitérations actuelles de France, mais il y a quelques expérimentations de flammes... ici et là, de temps en temps. Il y eut un festival de bande dessinée, il me semble.

À quand une généralisation à la France continentale ?

dimanche 27 juin 2010

Eslinger fais son show... et se ramasse sur 4000 feuilles et une Fête du timbre

29 juin 2010 : pour des commentaires moins tragiloquesques et plus utiles aux collectionneurs actuels de timbres de France, voir Oh les timbres ! et Blog philatélie.

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Bernard Le Lann a mis en ligne la prestation annuelle d'Eslinger, régente de la φatélie φrançaise, devant un aréopage de présidents d'Assoc Philat, vaincus par la Charte... enfin c'est ce qu'elle croyait en arrivant.

Néanmoins, l'artiste a du métier devant la caméra désormais pour ne point humilier (2008...). Alors que le message presse amiénoise et défunt président était que le collectionneur doit choisir et ne pas acheter tout ce que dame Eslinger imprime, cette année, cette dernière affirme être fière d'être membre du « club des boucheurs de cases ». Adepte de l'achat de tout qui est émis...

La salle adore... même si c'est elle et ses membres qui payent la collosale année philatélique 2010, à laquelle une énième « parenthèse » vient d'être ajoutée.

Mon snobisme apprécie peu la courte suite, introduction folklorique, mais l'humour gras aide toujours à brosser une salle dans le sens du poil : parlons football et émission peu opportune avec auto-dérision de la star qui enchaîne sur la musculature des sportifs. Rendre jaloux la majorité du public, c'est se rendre désirable.

Les remerciements chartistes :
- comme vous vous êtes bien appropriés (preuves sur factures) les timbres personnalisés à haute valeur ajoutée,
- comme j'adore vos plaintes qui permettent de faire du service clients et de passer pour la gentille à La Poste [méchants ces guichetiers bancaires qui connaissent pas vos maigres et rémunérateurs besoins],
- comme ma marge est belle que je vais vous créer une carte de fidélité,
- comme vous adorez la France comme je l'aime [le porte-feuille ouvert donc] que je vais tout faire pour que vous puissiez rendre heureux Cloix en vendant encore plus de souvenirs,
- comme vous êtes si traditionnels que je vous sonde pour voir comment je peux transformer les points philatélie [en mini-carrés d'encre ?].

Et puis, c'est l'empathie avec son public : c'est la révolution ! Elle va pendre elle-même le dernier des directeurs de centre de tri modernisé avec les boyaux du dernier directeur du courrier (même s'il a visité les collections exposées). [J'en rajoute un peu trop là, non...] Bref, elle va s'occuper sérieusement du problème de la double oblitération qui défigure les plis philatéliques.

[Rappel : la Royal Mail a la solution depuis longtemps. Coûteuse certes, mais pour une clientèle si fidèle...]

Figure imposée de l'année : unanimité des juges. C'est du dix sur dix.


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Et puis, aïe, les figures librement choisies par les juges-inquisiteurs, pire qu'un correcteur du baccalauréat de philo.

À quand le retour du lieu de postage ou de tri sur le cachet oblitérateur ? ... Là, l'épée de la croisée reste dans son fourreau. Il y a visiblement des batailles perdues d'avance.

Voilà qu'arrive le méchant, le vicieux, le pervers, celui qui a l'esprit mal tourné, qui lit sûrement des blogs que la morale φatélique réprouve... et qui appuie sur la blessure avec son poignard qu'il tenait entre ses dents : dimanche midi pénurie ! et les provinciaux ? et les vils spéculateurs ? Hein, hein ?

De la distribution des fameuses feuilles des quarante ans de l'imprimerie de Boulazac ?

Le sujet-piège, étudié en toute fin d'année car le prof est en retard sur le programme. Celui sur lequel on fait l'impasse tout en préparant des réponses outrageantes en espérant qu'un mot remplacera une dissertation complète.

« Vous avez raison ».

...

Que va-t-elle annoncer ? Des excuses ? Un tirage complémentaire ? Tout le monde en aura ?

Arrêtez de rêver car Eslinger-version marchande est de retour : je ne fais pas d'argent puisque je les vends à la valeur faciale [4 x 40 euros...], l'opération était annoncée, les réservataires en auront quelque chose.

Le public est partagé. Ça commente fort.

Elle en rajoute une couche : elle refuse le mot « spéculation ». Elle a mis de l'« adrénaline » dans la φatélie. Elle a joué sur la « frustration » pour créer le « désir ».

Miracle du talent eslingérien : la majorité mâchiste est conquise. On l'applaudit.


Mais, las ! Elle en fait trop. Sur une remarque à propos des marchands de timbres qui se sont servis, resservis, familialement soutenus, etc., elle annonce qu'elle le sait, que tous nous pouvons faire passer nos cousins [tels des spéculateurs numismates à Monaco].


Le public ne la suit plus.

Elle redevient alors la Directrice, souriante certes mais ferme : ce salon me coûte cher.

On lui rétorque que ça coûte cher aussi au public présent [personnellement ou fédéralement ?].

Elle clôt le débat d'un « Il y a des problèmes beaucoup plus graves » assez maladroit devant les représentants des boucheurs de cases qu'elle glorifiait au début.


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Le ton a bien changé. Elle se venge sur un pauvre bougre qui ne se souvient plus de la date de la Fête du timbre 2011 : dernier week-end de février, on vous a dit !

Et elle enchaîne par une révélation qui met la salle en feu : en 2012, elle veut que ce soit le premier week-end d'octobre. Point final, fermez les bans, pas de débat, la Charte sous mon mouchoir.

Sifflés de la foule en colère. Intervention du président fédéral par intérim (qui croyait en avoir fini avec cette lourde et inattendue fonction).

L'artiste sent qu'il faut composer, que la victoire sera facile [c'est elle qui fournit les timbres pour les souvenirs lol]. Elle conclut généreusement : « Je ne demande pas un débat, je vous annonce que... », en 2012, ce sera entre fin septembre et début octobre. Elle leur accorde le droit de choisir lequel des trois week-ends.

Vive la Charte !


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Diplomatiquement, passons à deux/trois derniers intervenants plus consensuels, ceux qui ont compris qui est le maître de la Charte : oui, je vais redynamiser les bureaux temporaires lors des manifestations spéciales, oui, aidez-nous à trouver des idées d'illustrations pour la France comme j'aime.

Et le summum de l'élégance : oui, bien sûr, pas ce week-end de septembre quand les mairies font la fête du Patrimoine... le suivant ou celui que je veux en octobre :)


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And they live happily ever after... Vivement l'année prochaine.

samedi 26 juin 2010

Cloix président de la Fed Fse Des Assoc Philat

Il va y en avoir du charbon dans les chaussettes des associations qui ne vendent pas assez de souvenirs lors de la Fête du timbre ! En effet, le râleur1-chef du secteur vente de la Fête du timbre a été élu président de la Fed Fse Des Assoc Philat lors du congrès de cette dernière.

(Le nom de la fédération a certainement été raccourci lors du salon Planète timbres faute de ventes suffisantes fin février lol)

Certes, le rapport oral de 2010 fut optimiste (plus que l'écrit, merci PowerPoint), annonçant des aides et conseils pour vendre plus, et même des réponses positives à des demandes d'associations ! À l'écrit, c'est pelletées de charbon et coups de bâton : répondent pas correctement, vendent pas assez, dossier de presse trop tardif, où est la Banque postale, double oblitération des souvenirs postés, où sont les gosses, quoi la salle est pas gratuite !

Lors de son discours inaugural, le nouveau président de la Fed Fse Des Assoc Philat a annoncé rester dans la droite ligne de son défunt prédécesseur, donc vive la Charte, les programmes philatéliques pléthoriques et la vente de souvenirs !

1 : tiens, lors de la rédaction de cet article, la vidéo du rapport 2009 n'est plus accessible... Lecteurs membres d'une seule association, vous êtes priés d'adhérer à plusieurs associations, pour payer plusieurs fois le timbre fédéral et ainsi doper la bande passante et les mémoires du site de la Fed Fse Des Assoc Philat (ou le changement du lino).

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Deux bons points quand même : les projets informatiques de Bernard Le Lann sont intéressants et, une fois n'est pas coutume, un livre est publié avec l'aide de la fédération. Yvon Nouazé s'est ainsi attaqué aux machines d'oblitération récentes pour faire suite à son premier livre.

jeudi 24 juin 2010

États généraux : françaises solutions à tout.

Les philatélistes français savent bien, à grands tambourinages dans la presse spécialisée, que les états généraux sont le meilleur moyen d'améliorer une situation. Surtout si une charte est signée à la fin.

L'actuel règne présidentiel en tire les conséquences à tout bout de champ : pour l'outre-mer, pour la presse, pour les droits d'auteur, pour l'industrie, pour la restauration, pour l'enfance, etc.

Pour finir maintenant avec des états généraux du football.

Merci aux φlatélistes φrançais d'avoir servi de cobayes à la machine à endormir.

dimanche 20 juin 2010

London 2010 enrichit la bibliothèque

En lisant les différents témoignages de visites de Planète timbres de ce juin 2010 à Paris, j'ai vu beaucoup d'émissions, d'appréciations philatéliques (Do-mi-ni-que) ou négatives (une pétition) sur les quatre feuilles Mariannes de Boulazac, de marchands peu occupés mais craignant pire, d'acheteurs content d'avoir des allées aérées car vides, etc.

Mais rien sur la littérature philatélique. Pas même une couverture stylée collector inédite limitée d'un catalogue Yvert et Tellier 2011...

À Londres, de la Royal Mail aux magazines en passant par les associations, tout le milieu philatélique s'y est mis. Pas en cachette et à tous les prix.

À droite, pour moins de quatre livres sterling, Stanley Gibbons propose de découvrir un pionnier du système postal britannique, Ralph Allen. Avec, à un prix-cadeau, la réédition du numéro du magazine Gibbons de l'époque du sacre du roi George V (j'en reparlerai).

À gauche, la Royal Mail ne refourgait pas que des timbres et encore des timbres. Elle est aussi libraire à ses heures. Deux ouvrages de tailles et prix fort différents couvrant l'histoire philatélique et postale du règne du roi philatéliste. Le livret explique la création des timbres au portrait de profil qui remplacèrent les premiers fort critiqués alors.

Le gros à 20 livres est un nouvel opus du conservateur du British Postal Museum & Archives, Douglas Muir. Après les postes au temps de Rowland Hill, puis de la création philatélique à l'époque d'Arnold Machin, voilà l'histoire du Greater Post Office pendant le règne du roi George V.

Très lisible comme tout ouvrage philatélique britannique où le talent narratif permet de faire passer aisément des détails fort techniques. Cela se voit dans les cinquante premières pages de Discovering Seahorses de Bryan Kearsley, en-fin republié après un épuisement rapide du tirage de 2005. Le reste est constitué des grilles, tableaux et repères pour découvrir si votre timbre est le numéro 24A1546 à une livre de cote ou le fabuleux 24A1546.5 au triple. Mais, le tout est amené avec une écriture compréhensible, prenante et sourcée. Souvent vu au Royaume-Uni, rarement ailleurs.

L'éditeur, la Great Britain Philatelic Society, comme d'autres associations, disposait de sa table avec ses nombreuses publications où l'ensemble du Commonwealth dévoile ses charmes postaux sous vos yeux. Côté association, les prix sont forts : cinquante livres et plus, mais le contenu vaut la peine.

Ils n'ont pas eu mon argent, fort limité après les titres précédents, mais ils étaient là aussi : la librairie-matériel Vera Trinder (et j'ai bien dit librairie, pas on n'a qu'Yvert et Michel), la Royal Philatelic Society London, etc.

Bref, les trois quarts de mes dépenses philatéliques à Londres furent bibliophiles (sans avoir acheté un catalogue de cotation)... proportion que je ne pense pas atteindre dans un salon français.

jeudi 17 juin 2010

Taux de change monégasque à Londres

Pour voir, à Londres 2010, j'ai acheté le timbre ASCAT émis par l'Office des émissions de timbres-poste de Monaco.

Sur le sujet du timbre : William H. Gross, homme d'affaires, collectionneur à ses heures et philanthrope généreux. Dès qu'il a achevé son fantasme de complétude d'une collection, il la revend au bénéfice d'organisations humanitaires. L'année dernière, il fut récompensé par l'Association internationale des éditeurs de catalogues et de publications philatélique.

Sur ma curiosité : au stand de l'OETP, le timbre d'un euro trente-cinq centimes me fut vendu une livre trente-cinq pence. À un euro treize, un euro trente la livre sterling, un petit bénéfice pour les faux frais londoniens et, certainement, éviter les frais de port transeuropéens à leurs clients.

Le stand se situait dans une salle carrée à l'étage complétant la grande halle et ses coursives. On y trouvait le second café du lieu, le comptoir de Post Office, Stamp & Coin Mart, Monaco, mais aussi l'Australie et quelques marchands de timbres.

mardi 15 juin 2010

La presse philatélique dans les salons

Voici un nouveau salon du timbre au Parc floral sans stand pour Timbres magazine. Alors (je retrouverai un numéro où ce fut dit), il fut dit qu'il n'y avait pas assez de visiteurs tout au long des dix jours pour justifier la dépense du stand, du personnel et du stock déplacé. Néanmoins, ils sont toujours présents au Salon d'automne, et certainement que ses principaux dirigeants sont visibles dans les allées ce juin.

L'Écho, toujours en travaux sur le web, quête certainement de nouveaux abonnés avec un stand plus commercial que philatélique. S'il n'a pas été rattaché au stand - très grand - de la maison-mère, Yvert.

La Fed Fse Des Assoc Philat (ah, ils ont décidément bien fait de signer la Charte) doit distribuer gratuitement sa Philatélie française aux débutants et futurs adhérents d'Assocs Philats.


De l'autre côté de la Manche, au Festival of Stamps 2010, du 8 au 15 mai dernier, les trois principaux magazines sont bien présents, même si c'est sur un strapontin.

Au plus simple : Gibbons Stamp Monthly se réfugiait évidemment quelque part dans le stand Stanley Gibbons. Nous y reviendrons dans un prochain article. Hugh Jefferies, son rédacteur- et vendeur-en-chef, était très disponible tous les jours un peu partout dans le salon.

Stamp & Coin Mart, celui du Collectors Club of Great Britain (sorte d'éditions Atlas locales), présentait bien avec une charmante dame. Elle ne forçait pas la main à l'abonnement, invitant déjà à acheter à prix réduit les trois derniers numéros. Une livre sterling au lieu de 3,10 pour voir, c'est pas mal.

Elle proposait également un tirage au sort dont le premier prix sera la visite de Bletchley Park, le centre de cryptographie, un des lieux secrets de la Seconde Guerre mondiale - émission Britain Alone oblige.

Tirage au sort aussi pour Stamp Magazine, et une collection neuve des timbres du règne de George V.

Certainement que ce magazine-ci trouve lourd l'investissement financier pour être présent, mais ils y sont ! Même pas un stand coûteux : deux mètres carré de moquette, deux chaises, une table basse, des numéros-anniversaires à vendre, une urne. C'est petit, mais c'est juste devant la sortie :) Tout le monde y passe.


J'adore le sens commercial britannique.

dimanche 13 juin 2010

London 2010, un mois après

Enfin, quelques instants de libre pour raconter mes deux jours et demi à Londres du week-end de l'Ascension, jour, ô joie, qui n'est pas férié au Royaume-Uni.

La foule n'est donc pas au rendez-vous, mais les marchands ne paraissent pas s'en plaindre : le premier jour, samedi 8, férié lui, les a satisfait au plus haut point malgré un droit d'entrée de dix livres ce samedi-là pour étaler la foule sur le reste de la semaine. Ainsi, à un collectionneur déçu des deux seuls petits cartons de vieilles enveloppes à fouiller disponibles, un marchand lui demandait où il était quand elles étaient des milliers à être achetées par les premiers visiteurs.

Quand on voit les collectionneurs français qui râlent pour l'euro d'entrée au Jardin floral... [note du soir : il paraît que c'est passé à cinq euros... À Londres, les parcs sont gigantesques et gratuits.]

Sinon, le reste de la semaine, entrée gratuite sous les arches du centre du design d'affaires, parc d'exposition contenant des bureaux d'entreprises de dessin industriel... jadis la halle agricole royale (repérer le vitrail en prenant l'escalator).

Dès l'attente très ensoleillé (décalage horaire oblige), le spectacle a commencé : le mini-bus affrêté par Stanley Gibbons arrive pour prendre des visiteurs souhaitant se rendre au magasin du Strand. Un taxi décoré comme un timbre victorien trône aussi sur le parvis de l'hôtel-centre de rencontres pour associations philatéliques, coup de publicité d'un marchand spécialisé dans le classique britannique.

Dedans, ambiance patriotique par les couleurs. Ambiance studieuse dès dix heures : distribution des sacs en tissu remplis de cadeaux de Stanley Gibbons. Du très commercial : catalogues de vente de l'éditeur, au très utile : petit carnet avec petit stylo et leur dragonne pour les porter autour du cou (une idée ou une adresse vous arrivent si vite dans ce genre de lieu).

Voire très prévenant : un morceau de chocolat au lait, de fort bonne taille. Avec, paraît-il, un jeu à la Willy Wonka.

Dans la grande halle, tout le monde est en place. Les cafés servent déjà, notamment, jeudi après-midi, les membres français de l'Académie, Jean-François Brun et Michèle Chauvet (si je ne me suis pas trompé dans les visages francophones aperçus).

Astuce de circulation : l'entrée s'effectue par les coursives du premier étage : il faut faire au moins un quart de tour pour atteindre les escaliers menant au centre du rez-de-chaussée. Et, pour la sortie, il faut passer sous la photographie ci-dessus et traverser encore une quinzaine de stands.

Vu de l'autre bout des coursives (remplies de marchands), c'est Royal Mail qui met l'ambiance avec ses deux grandes arches de timbres, son magasin, ses comptoirs et ses boîtes aux lettres (une par jour pour l'oblitération festivalière plus les deux premiers jours).

...

Oui, seulement deux premiers jours pour neuf jours d'exposition... Piètre parenthèse comparée à celle proposée par Dame Eslinger à ses fidèles clients.

Les comptoirs où la queue est gérée efficacement avec, toujours, du personnel suffisant et un service à l'écossaise efficace (le service des ventes philatéliques est installé à Édimbourg). Si vous achetez suffisamment, hop cadeau, un nouveau sac en tissu imprimé des timbres du programme des deux dernières années.

Gain de temps avec la partie en libre-service où vous pouvez prendre pochette des nouvelles émissions, cartes postales, produits philatéliques et para-philatéliques divers, ainsi que deux livres (!) philatéliques contant l'histoire philatélique et postale du règne de George V.

Il ne reste, à la caisse, qu'à pianoter ces premiers achats avant de passer aux demandes plus complexes d'autres timbres à l'unité, en coin, etc.

Grâce à l'arrivée en coursive, le couloir menant aux collections compétitives n'est pas difficile à trouver : vous longez les stands d'associations britanniques. Au coin, avant de revenir vers la gauche aux marchands, l'espace de la Royal Philatelic Society London annonce le couronnement de la connaissance philatélique... et, hop, à droite, le couloir et la grande salle.

La densité de panneaux est forte... le niveau de connaissances également. Le palmarès n'illustre certainement pas toute la qualité des philatélistes présents.

Juste avant la grande salle, un comptoir avec tabourets pour la compétition des ouvrages offerts à la lecture des visiteurs.

Le soleil se levant une heure plus tôt qu'à Paris (cinq heures !?), je fus vite sur le trottoir. Islington, le quartier du Business Design Center, est agréable à visiter à pied.

Ci-dessus, l'entrée des coulisses du centre.

Et, j'ai encore des choses à raconter sur ce festival des timbres.

samedi 12 juin 2010

Le LOL du jour : Eslinger... oui, encore !

Timbres prépersonnalisés pour grand public footeux, programme philatélique décidé par des enfants, deux cents euros de programme philatélique en dix jours = une parenthèse, le timbre-flash-code pour ceux qui détestaient déjà le code-barre des blocs récents...

voilà le programme de la Fédération fra... pardon, de sa maison-mère, φlalaposte, paru dans DirectMatin du vendredi 11 juin.

D'ailleurs la patronne de la FFAP s'adressera au congrès de celle-ci le 19 juin prochain. Un grand moment de rire en perspective.

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Sur un thème proche : la multiplication des invitations pour entrer gratuitement au Salon du timbre me font hurler de rire.

Explication : l'euro d'entrée est l'euro d'entrée dans le Parc floral de Paris qui permet à celui-ci de se financer. Actuellement, la partie espace floral entretenu me paraît plus nécessaire que les quelques centaines d'euros de nouveautés philatéliques françaises.

[mise à jour encore plus risible du dimanche soir suivant : cinq euros désormais le parc floral... Toujours aussi risible : les organisateurs choisissent de ses lieux et sans sponsor. Le chocolat de Stanley Gibbons au Business Design Center était gratuit, lui :p ]

D'ailleurs, le soleil montpelliérain sur le retour ne me fait pas regretter le sprint parisien que je ne fais pas.

mercredi 2 juin 2010

London 2010 : Post Office, l'anti-φl@poste

Alors que notre cher service national du timbre-poste continue à faire tourner sa machine à timbres, même quand celle-ci est en crise, le Post Office britannique ne sait toujours pas quel profit il pourrait tirer des collectionneurs o.O???

Une des empreintes d'affranchissement délivrées au comptoir du Post Office.
Il fallait demander le deuxième échelon pour la France pour y avoir droit,
sinon la consigne était de mettre un Machin habituel.

Ian Billings de Norvic Philatelics et Julia Lee de Stamp Magazine, rencontrés sur place, m'ont confirmé que l'entreprise des bureaux de poste s'est tardivement décidé à prendre un stand à l'exposition internationale qui a eu lieu du 8 au 15 mai dernier.

Pourtant, outre des timbres-poste, elle dispose dans ses bureaux et ses comptoirs, installés dans des commerces de toute sorte, d'outils d'affranchissement qui commencent à s'intégrer à la philatélie britannique. Comme, ci-dessus, le nouveau support des empreintes de machines à affranchir ou Golden Machin label.

Ce support, remplaçant progressivement les blanches étiquettes Horizon, avait été testé au bureau - tout proche du Business Design Center - de Camden Street, il y a un an. Essai concluant puisque, depuis le 20 avril 2010, l'ensemble des bureaux de poste du pays de Galles les utilise, avec une extension progressive à l'ensemble du royaume.

Seule limite pour les collectionneurs : utilisée à partir des seconds échelons et recommandation, pas d'étiquette neuve disponible. L'employé les imprime et les colle lui-même. Sous mon nez, il commit d'ailleurs une erreur en imprimant le support. Il lui fallut imprimer deux tickets de caisse et fixer deux agrafes sur l'étiquette neuve au dos maculé avant de pouvoir reprendre normalement l'opération avec une nouvelle étiquette. Pas de fuite... Je pense qu'outre-Manche celui qui présenterait un exemplaire neuf se verrait accuser de vol ou de recel par le Post Office.

Cette mise en place de ces étiquettes étant réalisé sans tambour, ni trompette, y compris au Festival of Stamps de Londres. Le Post Office était installé dans une salle complémentaire où on avait pu placer quelques administrations postales (et le café), certainement à moindre coût pour elles que dans la grande halle où se trouvaient les marchands ravis.

Et, pourtant, ce ne sont pas les clients qui manquaient, d'après le grand nombre de visites de l'équipe technique, recensées par Ian, pour soutenir le pauvre distributeur de timbres (ci-dessus) qui a crié pitié à plusieurs reprises.

Mon courrier fut oblitéré au centre de tri de Mount Pleasant, à Londres,
plus au sud du Business Design Center en suivant l'avenue.

Les timbres de ce distributeur, généralisés depuis octobre 2008, portait l'approprié code bureau "2010".

φl@poste, elle, ne se fera certainement pas prier, comme d'habitude, pour installer tout son toutim au Salon du timbre de ce mois-ci. Le toutim-φlatélique comme le toutim-φnancièrement rentable, ainsi que le toutim-en cachette.