mercredi 27 janvier 2010

Liquidation totale à Monaco : timbres, monnaies et directeur !

Téléscopage d'informations sur mon bureau entre hier soir et ce matin : le flegmatique rédacteur-en-chef de Gibbons Stamp Monthly qui use d'un brin d'agacement (février 2010, page 94), une note finale amusée chez Pierre Jullien et Dominique qui propose un lien numismatique.

Point commun des trois : à côté de Guy-Michel Crozet, récent ancien directeur de l'Office des émissions de timbres-poste de Monaco, madame Eslinger de Phil@poste est un ange de compassion envers ses prodigues philatélistes :)

Autre point commun : comment vendre des coffrets de pièces brillant universel à Monaco et provoquer une des rares scènes de violence dans l'histoire de la principauté depuis le Rusé.

Pour ne pas avoir à courir de train en train pour une seule journée en côte d'Azur et pour compenser des dépenses ludiques automnales, j'ai renoncé à découvrir la grande exposition de prestige de Monaco, MonacoPhil, le samedi 5 décembre.

De toute façon, ce fut l'ouverture au public le vendredi 4 décembre, 10 heures, qui valait son paquet de pop corn : émeutes de clients. Fait assez rare en philatélie française... un peu de pas de course parfois, mais vraiment juste pour ne pas faire la queue trop longtemps à Phil@poste et pouvoir profiter de tout le reste.

Là, la police monégasque a dû intervenir... Diantre ! Moi qui croyait qu'elle était essentiellement occupée à repousser les hordes de voitures pas assez rutilantes et de touristes mal habillés aux cinq kilomètres de frontières.


Différents témoins racontent cette matinée dans Gibbons Stamp Monthly comme dans le Bulletin numismatique du Comptoir général financier, association/commerce (?) qui essaie de satisfaire le plus grand nombre de collectionneurs et de numismates.

Foule matinale devant la salle du Canton, composée de rares collectionneurs, de plusieurs négociants et de nombreux porte-noms de négociants. La salle est l'un des trois lieux de MonacoPhil, celui dédié aux négociants philatéliques, aux administrations postales, etc.

Nombreux car vont être mis en vente les trois mille coffrets brillant universel des pièces de Monaco 2009, enfin mille par jour, avant un retirage de trois mille ce mois de janvier. Pour en acheter trois au maximum (50 euros chaque pour 3,88 de faciale - Montimbramoi à côté, c'est peanuts), il faut auparavant avoir obtenu un à trois bons fournis pour l'achat de quatre-vingt euros de timbres de Monaco (ou 160 ou 240 euros selon).

Les portes s'ouvrent. Et là, c'est le drame : la masse collectionneuse ou massivement spéculatrice traverse... submerge... aurait pu détruire... la salle pour atteindre la boutique de l'OETP-timbres pour s'emparer d'autant de sachets de quatre-vingts euros que possible, avant de retraverser... repousser... bastonner... la foule des retardataires pour revenir à l'entrée où l'OETP-monnaie vend les coffrets.

Trois maximum... en théorie :)

Contre coupon d'OETP-timbres... en théorie :))

Face à tout cela, on sort le deuxième millier de coffrets réservés au lendemain, peut-être le troisième ?

Les choses empirent : parents et enfants innocemment curieux d'obtenir timbres ou coffrets confrontés aux rapaces aux dents aiguisés (et suceurs de sang certainement... je devrais arrêter Twilight), collectionneurs paniqués de voir qu'ils n'étaient pas seuls à y avoir pensé...

Bref, pendant que la folie entoure l'OETP-timbres, la police bloque l'entrée : on n'entre plus (pas même le prince), on n'atteint OETP-monnaie que contre présentation de coupon, etc. Dehors, les transactions commencent : Hugh Jefferies, de Gibbons Stamp Monthly, témoigne de sommes allant jusqu'à 650 euros dans la rue le soir même !


Effroi chez les membres-lecteurs du Bulletin numismatique... ça se comprend, mais bon, quand on accepte de payer presque treize fois plus que la faciale pour parfois spéculer avec...

Contentement chez les grossistes équipés de prête-noms : acquisition et revente au prix fort de plusieurs centaines de coffrets que les inconscients visiteurs du samedi et du dimanche ne verront pas.

Satisfaction très certaine du comptable de l'OETP : vente forcée de plusieurs milliers d'euros de timbres-poste qui encombraient les classeurs et doublement plus de milliers de bons euros contre pièces qui ne seront jamais utilisées... et si elles le sont, ça sera pour se payer une limonade en terrasse.


Problèmes...

Bien qu'il préfère l'exploration polaire à la gestion quotidienne de l'entreprise paternelle, je doute que le prince Albert II (et son gérant-ministre d'État) a apprécié cette publicité.

Ensuite, quand on sait que la majorité des publications philatéliques émette rarement d'opinions gravement négatives, ça choque de voir Hugh Jefferies conclure son reportage d'une suggestion ressemblant à un ordre (le stand Gibbons se trouvait mitoyen de la désormais fameuse vente de pièces) : si les prochains organisateurs d'exposition philatélique veulent pratiquer ce genre de promotion pour attirer des visiteurs, « qu'ils le fassent loin de la principale partie de l'exposition! » Ouch!

Solutions à long terme réclamées par les numismates : plus de coffrets sans timbres-poste !

Solution à court terme : virer l'imprévoyant. Dès le 17 décembre, et suite à une délibération gouvernementale le 9, Guy-Michel Crozet est remplacé par Magali Martini. Ce monsieur aura donc tout le temps d'aller voir In the Air, film avec George Clooney, sorti ce jour sur les aléas de la vie d'un professionnel du licenciement. Sauf s'il a déjà trouvé un poste dans l'administration monégasque où se faire oublier quelque temps.


P.S. : dans des moments comme cela, je regrette que TV timbres n'existe plus.

samedi 23 janvier 2010

Découvrir 'The American Philatelist'

Pour inaugurer sa version électronique lisible en ligne, l'American Philatelic Society propose le téléchargement gratuit du numéro de janvier 2010 de The American Philatelist.

Le magazine de la fédération philatélique des États-Unis est dans le format payé par la publicité, donc beaucoup de pages de publicités et dans le format anglo-saxons, d'où plusieurs pages listant les événements philatéliques des associations.

Sinon, en gros morceaux d'articles :
- l'actualité des dons de William H. Gross au National Postal Museum de Washington,
- thématique de la céramique ukrainienne,
- de la collection des enveloppes événementielles,
- les petites histoires derrières les cartes postales,
- les carnets de timbres vendus aux distributeurs de billets d'Equibank, à Pittsburgh,
- les sujets des timbres d'Argentine et leurs significations sociales et politiques,
- une histoire philatélique de la Macédoine.

Eh bé... et tout à sans faire (sauf erreur de ma part) la promotion des émissions philatéliques états-uniennes.

L'adhésion à l'APS avec abonnement à The American Philatelist est payable en ligne par carte bancaire. 44,25 dollars l'année 2010, une trentaine d'euros plus les frais de dossier pour une première adhésion.

lundi 18 janvier 2010

J'en ris depuis une semaine

Merci à News du Phospho de me faire rire du φ depuis une semaine.

D'abord en rappelant les bonnes paroles de Françoise Eslinger : ce φ qui n'...

^^

...

LOL

...

« Il ne s'agit pas d'un petit effet graphique

pffffffffffffffffffffffffffffffffff, ben oui, vu qu'il ne représente rien, ni la France, ni la nation :p

mais d'un véritable label

ooooohooooooohoooooooooohooooh

qui identifie désormais les timbres commémoratifs inscrits au programme philatélique français. »

Mais arrêtez-la : je n'aurais plus de dessous propres pour remettre le prix de l'humour en décembre prochain à force.

Concernant le sérieux du φ, le webmaître du phospho l'étudie dès sa première émission... dépourvue d'ailleurs de bandes phosphorescentes. Chers Valentines et Valentins, postez tôt vos vœux du samedi 13... oui, le 14 est un dimanche.

Et il faut aimer le style graphique Lanvin en plus. Biiiiii.

vendredi 15 janvier 2010

De l'histoire philatélique et postale d'Haïti

Sur le Virtual Stamp Club, un participant signale deux liens pour découvrir l'histoire d'Haïti :
- le patrimoine haïtien par ses timbres, un billet du blog du National Postal Museum de Washington ;

Le premier type, Liberté, d'Haïti de 1881
(The Haiti Philatelic Society).

- et le site bilingue de The Haiti Philatelic Society.

Quelle phimouche les pique ?

Un employé de Phil@poste n'a-t-il pas su tenir sa langue ? Le journaliste en quête d'informations fraîches qui diffuse illico ? Imprimerie pas aussi rapide qu'on l'espérait ? Journaliste britannique m'écrivant visiblement sceptique et recherchant la source de l'information.

En espérant ne plus relire les mauvais jeux de mots
autour de ce timbre dans les gazettes philatéliques.
Lisez plutôt l'intéressant poème de Guy Julien de l'Association philatélique du pays d'Aix.

La journée d'hier a remué blogs et magazine philatéliques quarante-huit heures à peine après le tremblement de terre qui a frappé Haïti : un timbre pour aider Haïti dès samedi au carré-φIP.

Certes, l'aide humanitaire et militaire des États doit être urgemment complétée par les associations non gouvernementales pour que les premiers s'occupent rapidement du devenir de cet État déjà en difficultés et de sa population qui ont littéralement perdu leur capitale. De là à en faire un timbre de bienfaisance dans les deux jours...

Évidemment qu'il est possible d'aider la Croix-Rouge ainsi. Peut-être faudrait-il laisser le temps à celle-ci de présenter ses projets et d'inciter comme Europe 1 à les financer par des dons directs conséquents. Le timbre pouvant venir en complément, quand la médiatisation telle la vague effacera..., avec ses quarante-quatre centimes de surtaxe, petit ruisseau qui aidera la grande rivière.

Là, entre blogs se corrigeant, magazine blanchissant la révélation repoussée, ça fait plus un événement philatélique qu'un appel efficace à la solidarité.

Reprenons : janvier, mon don annuel à Médecins sans frontières.


Mise à jour, samedi 16 janvier 2010 :
Le déroulement médiatique de jeudi commence à être compréhensible grâce à l'agenda de Christian Estrosi, ministre chargé de l'Industrie. Pour ce lundi 18, il est indiqué « 15H00 Présentation du « Timbre-Haïti-Croix-Rouge » Ambassade d’Haïti – Paris 17e ».

Pas de premier jour si le ministre ne l'a pas présenté auparavant.

vendredi 8 janvier 2010

Les timbres de France du premier bimestre

Oui, après le mensuel en 2009 qui fatigue arrivé en septembre, on passe aux deux mois pour le début 2010 vu le peu d'intérêt que j'éprouve sur la plupart des sujets.

Zapping : les cœurs par Lanvin (ce week-end), les Jeux olympiques de Vancouver (8 février, si encore répétition d'un dessin inspiré de photographies maquillées pour ne pas montrer de vivants reconnaissables) et la partie-φ de la Journée du timbre sur l'eau. Certes, la Marianne de Nicolas est à la mode, mais là, ça dépasse un peu mon faible entendement.

Pour amateur de belles images copiées-collées sur timbre : Patte & Besset continuent leurs efforts sur les carnets d'écritoire avec les instruments de musique dans les gravures disponibles à la Réunion des musées nationaux. Turner pour les visiteurs du musée imaginaire. Zhonggyao Li continue à partager son style, mais avec un... φ très chinois et toujours vendu par cinq.

L'abbé Pierre, sujet nécessaire et pas trop mal traité par Andréotto. Ne serait-ce un... φ que j'aurai placé bien ailleurs (poubelle, décharge, recyclage à la poste hellène), ou à défaut, dans le coin inférieur droit. Mais, visiblement, il faut que cette tâche soit immanquable.

Reste dans la série fort utile de la propagande durable dont on fait des activités scolaires, le carnet sur la protection de l'eau. Le seul, je trouve, à correspondre au sujet de la Journée du timbre.

Bilan : je ne vais pas m'aventurer dans le glacial montpelliérain pour me rendre au point-philatélie avant fin février, et encore, pour des timbres lettre-20-grammes... j'ai du stock.

dimanche 3 janvier 2010

Sondage annuel au service philatélique de Canada Post

Dans son catalogue janvier-mars 2010, Canada Post rapporte le résultat de son sondage annuel sur les timbres émis en 2008. Trois mille trois cents réponses et un problème.

Vainqueur : la série des espèces en danger (ici ou ).

La plus pertinente : la fondation de Québec (souvenez-vous, émission conjointe avec la France).

Perdant : le sommet de la Francophonie (et troisième moins pertinent ; par ici).

Certainement que ce sont des collectionneurs philiaques qui se sont exprimés. En effet, le second timbre le moins pertinent est celui de célébrations, en compétition avec l'année du Rat.

Année du rat : 13,5% des exprimés trouvent qu'il est parmi les moins beaux (ils sont sévères, que vont-ils dire des années suivantes) et 36,8% pensent qu'il n'est pas pertinent pour les postes canadiennes de l'avoir émis.


En conséquence, Canada Post supprime la série sur le Nouvel An ch...

...

Excusez-moi, mon oreillette auriculaire me signale que mon index a trouvé une information nouvelle dans le même catalogue.

Page 2 : vente non coupée des feuilles d'imprimerie des années du Tigre et du Bœuf (28,95 dollars canadiens, environ vingt euros).

Pages 6 et 7 : deux pages, comme pour toute émission, pour l'année du Tigre : timbre permanent (0,57 CAD -> 0,38 euro), bloc tout en hauteur (1,70 CAD), feuille de ving-cinq du premier, une enveloppe premier jour pour chaque.

Page 8 car Canada Post a des clients philatélistes : les quatre blocs de quatre de feuille sont proposés séparément, y compris chacun sur son enveloppe premier jour.

Page 9 haut car Canada Post doit quand même avoir des clients : un album Vario décoré de chinoiseries dorées pour ranger la collection impertinente.

Page 9 bas retour à l'utilité postale : des entiers postaux d'après les deux timbres (1,79 CAD la carte -> 1,18 euro).


Rappelons, comme déjà dit dans une parenthèse plus haut, que le format de l'émission a changé en 2008 avec le Buffle. Les chiffres de vente ne justifiaient-ils plus l'innovation canadienne sur cette émission. Le retour par sondage pèse-t-il autant ?


Je m'en retourne contempler le nouveau timbre-poste annuel d'usage courant au monarque : il a encore été trouvé un beau cliché de la reine en visite canadienne. Toute de bleu vêtue à Jasper, en Alberta.

samedi 2 janvier 2010

2009 en France : année du bonheur postal

Allez, soyons gentil avec La Poste une fois dans l'année. Soyons-le maintenant, ça serait fait pour 2010.


La surprise : Coliposte.
Après cinq ans à Paris, je préférais faire envoyer mes colis français ou étrangers à ma famille en province et attendre des vacances pour les récupérer. En effet, à Paris : trois colis jamais arrivés et un déposé devant ma porte dans un immeuble de quartier populaire.

À Montpellier, délais tous respectés quelque soit la provenance, y compris pour du petit électroménager dont j'imaginais déjà devoir aller le chercher au centre Chronopost le plus proche (ou le plus lointain selon la réputation). Que nenni : facteur à point nommé le samedi comme prévu par ma commande un mercredi.

Il y a donc des divisions de La Poste qui ont compris que l'enjeu était le destinataire, soit le citoyen moyen.



La beauté : ah, les timbres (je cherche à rentabiliser les pages 20 à 24 du Timbres magazine de janvier).

seul timbre que je trouve réellement beau de toute la flopée ;
merci, madame Luquet.

Le palais des papes d'Avignon, prix de l'alliance de la gravure de Mörck à l'utilité de son tarif. Bordeaux et le Mémorial Jean-Moulin ne s'en tirent pas mal. Pour le carnet d'écritoire : seul Le Petit Nicolas n'est pas mal mené par le rikikiformat. Et en bloc ? Le chocolat pour l'odeur et les dessins de Pierre-André Cousin, mais ce ne fut pas la joie cette année (voir Croix-Rouge).




Un prix de l'outre-mer ? Nouvelle-Calédonie : son service philatélique efficace, utilisant des timbres-poste sur ses recommandés (NOOOOOOOON !!!? Sisi) et même des flammes illustrées.

Petit bémol : je ne les trouve courageux graphiquement avec ce nouveau Cagou
(en bas de l'enveloppe).



Hors-sujet postal : voilà, j'ai fait comme le mystérieux jury du grand prix de l'art philatélique. Pas de progrès cette année de ce côté-là : le non initié ne connaît toujours pas la composition de ce jury. Peut-être en 2011 pour ses soixante ans.



Le prix de l'humour philatélique ne connaît, lui, aucune surprise : madame Eslinger, directrice de Phil@poste, remporte de nouveau le trophée. Vous vous souvenez tous du spectacle de juin 2008 qui lui a permis de le remporter haut la main. Grâce à sa maîtrise de l'humour citronné : le public masochiste en redemandait tellement qu'elle a refait un spectacle cette année à Tarbes.

Là, elle nous a montré tout son talent avec le sketch, désormais légendaire, de la fougère, en retournant complètement son style : utilisant de grands et beaux arguments (l'effigie Machin, la feuille de fougère de New Zealand Post,...), faisant la modeste en interprétant telle une actrice la méconnaissance des images qu'elle présentait pour valoriser le public qui avait la réponse,... Sublime.

Que dis-je ? Fabuleux quand on voit le grand final :

Leur faire adorer son grand φ. Un grand pied de nez (ou, à l'envers, une crotte de chien en cours de ponte) aux collectionneurs qui lui donne déjà une grande avance pour le prix de l'humour 2010.


Mais, cette grande artiste est toujours sur le qui-vive. Début décembre, alors que le jury unipersonnel autodéclaré de moi-même avait déjà délibéré, elle n'hésitait pas à se relancer sur scène pour garantir sa place. Le critique d'art, monsieur Toulemonde, nous livre page 6 de sa revue mensuelle des festivités parisiennes (je citerai bien L'Écho mais, comme moi à son égard, il est toujours aux abonnés absents) cette dernière pirouette, très pince-sans-rire, sucré-salé, ce tragique qui vous fait mourir de rire, signature même de madame Eslinger :

On ne commémore pas les désastres.

Elle refuse un timbre pour les cinq cents ans de la cruelle mort terroriste de notre bon roi Henri IV qui rétablit, non sans mal, non sans peine religieuse, la paix civile dans le royaume (et je ne parle même pas de la poule au pot qui ferait un magnifique collector-recette - non, madame Eslinger, ne me remerciez pas pour cette idée commerciale qui vous permettra de vendre du timbre pré-personnalisé sur Henri IV quand même cette année)...

... quant elle a accepté en 2009 des timbres sur la désastreuse maison où fut arrêté Jean Moulin, le palais des papes symbole architectural d'une Église catholique piégée par les désastreuses querelles temporelles, l'anniversaire de la disparition d'Aimé Césaire désastreuse pour la littérature française et les périples touristiques de nos dirigeants aux Antilles, sans compter les milliers de morts et de blessés de la bataille de Solférino.

Quel talent !

Vivement le 83e critérium FFAP de Paris où elle sera opposée au redoutable comptable fédéral qui fera le bilan de la Fête du timbre 2010. Un grand match en perspective entre deux marchands de souvenirs de catégories différentes.

Mise à jour le temps de prendre le thé (et une demi-heure de piscine) :
La course au prix de l'humour compte un troisième participant : Oh les timbres ! ^^ Plus que 363 jours de suspense.


Et un oubli dans les trucs positifs de Phil@poste : merci pour le cadeau de 85 euros en timbres Portraits de régions, surtout ceux à cinquante centimes, pratiques sur les cartes postales pour le monde entier quand je ne trouve pas de 0,85 à mon goût au point philatélie. Reste à recycler les livres timbrés qui allaient étrangement avec.

vendredi 1 janvier 2010

2010 en France : année du φire ?

Timbres de la Nation, de l'État, commémoratifs inscrit à l'arrêté du programme philatélique... Eslinger les aura décrits de toutes les manières possibles, bien qu'elle préfère les carnets de douze à quatorze autocollants et autres collectors à forte valeur ajoutée.


φ



Au final, elle décide de les déprécier graphiquement en y tatouant une lettre grecque, sous prétexte de les rendre plus reconnaissables de la clientèle philatélique. Celle-ci dérange Eslinger en confondant timbres collectionnables avec le reste, croyant qu'il faille plusieurs centaines d'euros pour monter une collection complète de France dans les années 2000.

Pourquoi pas Marianne, celle de Nicolas à la robe de bure étant à la mode ? Le drapeau tricolore, toujours à l'imitation de Nicolas ? L'emblème de La Poste pour faire face aux futures vignettes de la concurrence, certainement néerlandaise, allemande, voire néo-zélandaise ?

Émissions de janvier 2010 : l'année du figre donc, suivi de Pierre Fardin pour la Faint-Falentin et un hommage à l'abbé Fierre. Et un carnet d'écritoire sur les instruments de musique par Patte et Besset, non maquillé celui-ci.

De toute façon, mon avis paraît plus que minoritaire puisque la seule réaction dont j'ai souvenir fut celle d'une association philatélique (publiée ensuite dans L'Écho de la timbrologie) sur l'histoire du nombre d'or illustrée en philatélie thématique...