jeudi 11 mars 2010

Swaziland : africain, british et celte !

Grâce à un article de John Winchester, publié dans le numéro d'avril 2010 de Stamp magazine, mise à jour d'un article de ce blog du 18 novembre 2007.

Ce timbre de Swaziland m'a immédiatement plu : à la fois si britannique et si évocateur de mes idées reçues sur le Swaziland. Mais, lorsque l'on découvre ses origines, les Celtes apparaissent...

Ce dessin est apparue le 3 janvier1933 avec l'effigie du roi George V tournée vers la gauche. Depuis 1889, les postes britanniques se contentaient de timbres surchargés des colonies voisines. Mais, voilà, en 1931, les autorités coloniales prennent conscience de ventes philatéliques potentielles d'au moins dix mille livres !

Au terme d'un concours, c'est la proposition du révérend Charles Cecil Tugman, directeur d'une école au Swaziland (toujours existante). Les références britanniques et africaines sont évidentes, mais l'ornement supérieur en lanières de cuir entrecroisées serait issu de l'intérêt du personnage pour la culture celtique.

Elle est reprise avec le portrait de George VI en 1938, comme ci-dessus. Ce 5 shillings gris est la seconde valeur la plus forte après un 10 shilings sépia.

Un petit peu plus sur l'histoire postale du Swaziland d'après une émission récente de ce pays : lire ce message du Virtual Stamp Club.

lundi 8 mars 2010

Tout change sans rien changer

C'est le message que La Poste essaie de faire passer depuis qu'elle est devenue une société anonyme (actionnaire actuellement unique : l'État français), le premier mars dernier.

Dernière page du DirectMontpellierPlus, premier mars 2010.

Les emblèmes historiques...

Le concept-tarte à la crème du durable...

Des phrases que des maires ruraux apprécieront...

Ils seraient peut-être bons de nous rappeler quelles sont les valeurs de La Poste. Certains salariés pensent qu'elles ont été changé avec l'arrivée du profit et l'espoir de l'entrée de futurs actionnaires.

...

Bon, tant que mes colis arrivent en temps et en heure, pas comme avant.

samedi 6 mars 2010

Magazine en retard : débrouille à la Royal Mail ?

Pour en finir avec le numéro daté mars 2010 de Gibbons Stamp Monthly, (quoique, il y a un intéressant article sur l'installation des panneaux d'exposition... dans une série sur la préparation du Festival of Stamps de Londres, du 8 au 15 mai prochain), il est arrivé plus tard que d'habitude : début mars au lieu de fin février.

La feuille d'envoi placée entre la couverture et le plastique de protection annonce une expédition le 8 février 2010. La réception en France ne devant pas être très prioritaire, il arrive dans la vingtaine du mois précédent le mois imprimé en couverture. La mise en kiosque s'effectue à peine après le 15 de ce mois précédent.

Là, arrivée le 3 mars avec une étiquette supplémentaire collée sur le plastique pour cacher la mention first class de la Royal Mail : le magazine a été acheminée via la Poste suisse et sa division internationale Swiss Post.

Hypothèse :
- le système est assez encombré chez la Royal Mail en février et elle a sous-traité ?
- le magazine a trouvé lui-même un nouveau acheminement à la découverte de cet encombrement ?

Et c'est un fait pas inhabituel sur l'actuel marché mondial des postes.

Sinon, lire aussi l'éditorial où il est annoncé que, bientôt, les abonnés auront accès à l'intégralité des archives du magazine et de ses prédécesseurs jusqu'en 1890.

jeudi 4 mars 2010

À se demander ce que donnerait certains timbres en braille...

Toujours dans la galaxie Gibbons. Ce n'est pas parce que le rédacteur-en-chef de Gibbons Stamp Monthly a modérément apprécié la remuante vente d'euros à côté de son stand à MonacoPhil qu'il est resté longtemps fâché avec l'Office des émissions de timbres-poste de Monaco.

(OETP).

Dès le numéro daté mars, voilà un timbre monégasque de 2009 en couverture du mensuel britannique pour annoncer un article thématique de Peter Jennings, l'expert en imprimerie, sur le bicentenaire de la naissance de Louis Braille.

L'OETP a même acheté une page de publicité pour annoncer son numéro de stand au Festival of Stamps, l'exposition internationale décennale de Londres, du 8 au 16 mai prochain. Et une bonne page : n°6, juste entre le sommaire et le début des actualités.

Et le changement de direction se remarque : point de muse s'effeuillant pour attirer de lascifs mâles lubr...

(WNS)

...

Désormais, la dame est donc totalement effeuillée, mais ça doit être artistique puisque c'est sur un timbre reproduisant une des grandes affiches de Monte-Carlo.

Le timbre est entouré, sur un fond bleu ciel, de onze timbres cabines téléphoniques rouge British.

Le tout est rangé au carré.

Le seul message : le numéro du stand, sans même préciser pour quelle exposition, et le nom de l'opérateur philatélique avec ses coordonnées téléphoniques et internétiques.

Dernière campagne prévu par le directeur viré ou atténuation des campagnes précédentes par sa successeure ?