dimanche 30 mai 2010

Séb dans "La Tâche d'Astérix"

Retour sur une erreur grossière de ma part, en décembre dernier. Le timbre ci-dessus me faisait dire que le timbre Astérix était différent selon qu'il provenait d'une feuille ou d'un bloc. En cause le trait blanc à gauche du X.

Le fautif sur enveloppe
(dans son état naturel avant découpe : troisième illustration, à droite)

La cause : déjà peu préoccupé de φlatélie φrançaise, j'ai commis une erreur de méthode en ne ressortant pas le deuxième bloc acheté par collectionnite pour le confronter à celui scanné et destiné à l'usage postal.

Le trait blanc n'apparaît que sur ce dernier. Vu trop rapidement et d'après l'accumulation de mini-surprises, j'ai pensé automatiquement que c'était une marque de droits d'auteur rendue illisible par les dimensions d'impression en héliogravure.

Le fragment de lettre que j'ai pu récupérer : vive les non-philatélistes !

Jusque là rien de grave : une bêtise écrise sur mon modeste blog... passe inaperçu. Jusqu'à ce que le signale à Alain, l'éditeur du cd-rom-catalogue-gestionnaire de collection Philatélix, alors que celui-ci cherche à bouger les cases et résoudre les énigmes avant sa prochaine parution. Le 24 mai, je lui communique l'adresse de mon précédent article.

Sauf que Franc.K, spécialiste de carnets de France, n'est pas d'accord avec moi. Ce que je découvre aujourd'hui et me met dans le doute.

Le montage des scans d'un de mes timbres de feuille et du timbre de bloc.

Immédiatement, remémoration de cet après-midi de décembre, après un passage au point philatélie de Montpellier... lequel des deux blocs ai-je scanné ? Celui dans mon classeur a-t-il le trait blanc ? Non, il ne l'a pas.

Puis, ce trait, d'où provient-il ? Imprimerie, éraflure entre l'imprimerie et le scan, vitre de scanner particulièrement sale, pouvoir télékinésique me permettant d'influencer la numérisation d'un timbre ?

Et là, souvenir de mon retour anglo-italien du 24 mai : un ami parisien à qui j'avais envoyé un ouvrage m'a, comme d'habitude, rendu les timbres que j'avais collés. 2,22 euro d'affranchissement, ça pesait lourd, mais en jonglant avec un 0,54 euro resté de côté (oh, une de Cheffer), ça faisait joli.

Fragment d'enveloppe rendu au retour de Londres et sur lequel j'avais utilisé l'Astérix du bloc, pensant avoir ainsi un exemplaire oblitéré pendant le neuf dort sur une étagère.

À la loupe : pas des lettres, mais bien un trait désormais recouvert d'un peu d'encre de l'oblitération à son extrémité supérieure. Au toucher, pas de relief.


Mes excuses pour ma bêtise : tous les timbres Astérix de 2009 sont identiques. Ma punition : j'arrête les timbres de France !

...

Comment ça : déjà fait ?

^^'

Ah oui, c'est vrai :|

Ma punition : relire tous les livres et magazines philatéliques chez moi jusqu'à retrouver comment ce trait a pu apparaître sur une rotative héliogravure.

samedi 29 mai 2010

La thématique Eurovision s'étend

Ce soir, en Norvège, aura lieu la finale du cinquante-cinquième concours Eurovision de la chanson.

Après la Finlande et sa victoire de 2007, peu appréciée des animateurs français, c'est au tour de la Norvège d'illustrer ses timbres-poste de vainqueurs locaux du concours, dont le dernier en date : Alexander Rybak.

Émis le 18 mai dans une série de quatre (Posten.no)
et ci-dessous la chanson qui lui a permis sa victoire.


Eurovision 2009 - Norvège winner (Norway) - Alexander Rybak
envoyé par haribo1912. - Clip, interview et concert.

Ce qui est le plus risible dans cette vidéo est le commentaire final des présentateurs français : « il va peut-être finir devant Patricia Kass » (et son requiem...).

lundi 24 mai 2010

Résultats des Jeux philatéliques de Londres 2010

De retour après un week-end londonien et une escapade professionnelle en Italie du Sud.

Rapidement après la fermeture de l'exposition de Londres, le samedi 15 mai dernier, le palmarès de la compétition a été publié au format pdf. Le grand prix était incarné par une reproduction de l'effigie royale par Arnold Machin, offerte par la Royal Philatelic Society London.

Le grand prix est remporté par un autochtone sur une étude des premiers timbres-poste gravés. Plus original aurait été le choix de la Corée ou de San Francisco à la fin du XIXe siècle.

Les francophones devront savoir que mademoiselle Livie-Laure Tillard (fille d'expert) a remporté le prix de la jeunesse avec sa présentation « La Marianne de Briat surchargée St-Pierre et Miquelon ».

Bientôt : retour sur un séjour londonien, un peu sur l'italien et beaucoup sur les petites histoires de l'ahurissante mare φlatélique φrançaise (on ne peut décidément pas la quitter des yeux une dizaine de jours, celle-là).

dimanche 16 mai 2010

Ascension discrète

Pas d'élection en vue... pour ne pas gêner l'actionnaire.

Pas de téléspectateur devant les journaux télévisés... à cause du pont ascensionnel.

Une actualité creusement vide ou à Cannes... pour ne pas éveiller les soupçons de ceux qui sont quand même devant leur poste de télévision.

La bonne date pour annoncer une augmentation des tarifs postaux des services aux particuliers.

Sinon, Londres, son salon-exposition décennale, ses comédies musicales,... reposant.

mardi 11 mai 2010

Impatience...

Les premières photographies de l'exposition de Londres - Festival of Stamps 2010 - arrivent sur le web :
- Glenn Morgan sur Flikr, avec les projets du timbre à double effigie,
- Ian Billings le jour de l'ouverture, et depuis à l'observation de toutes les petites nouveautés cachées du salon.

lundi 10 mai 2010

Quatre mois et demi sans nouveauté française

Bonjour. Je m'appelle Sébastien et je suis...

....

je suis philatéliste. Ça fait quatre mois et demi que je n'ai pas acheté de nouveautés de France. (clap, clap, clap) Je tiens à remercier mon sponsor, Françoise. Sans elle, son programme et son φ, je n'y serais jamais arrivé seul.

Les deux premiers mois, ça a été plutôt facile. J'ai même découvert le goût d'une exposition sans acheter.

Je trouve l'avion trop bruyant, lui préférant le train, donc pas d'hydravion en mars. Même la taille-douce sur mise en page connue d'avance m'a révulsé. Villeneuve-lès-Avignon de Luquet m'émut, mais me parut moins chatoyant que le précédent citronné de Menton... Heureusement, l'hideuse marque diabolique me rappela à mon envie de beaux timbres.

Bien entendu, il me fallut me flageller à coups d'orties pour éviter le carnet soutenant le lutte contre la violence faite aux femmes, exprimant le thème par trois regards de portraitistes. Mais dont je me souvins qu'il n'était pas collectionnable puisque ne portant pas la marque et ne convenant pas à mon courrier international.

En mai, l'Europe servit d'excuse pour éviter de nouveau le point philatélie.

Il y a cependant un timbre qui me conviendrait : un sujet philatélico-philatélique, où le symbole honni est caché par une astuce de gravure : le timbre sur Louis Yvert, le confondateur du catalogue Yvert et Tellier.

Hélas... pardon. Béni suis-je dans mon vœu d'abstinence : inclus qu'il est dans un hideux bloc de cinq tatoués, je devrai, après ma déviance londonienne, pouvoir éviter cet achat... ou alors juste un...

Je sombrerai certainement dans la gabegie philatélique avec le surprenant sujet de la piscine de Roubaix devenu musée... puisque ne convenant absolument pas aux besoins sportifs et ludiques de la natation contemporaine.

Arf... quatre mois et demi... encore que... Ai-je besoin d'une photographie de ce musée... ou de le visiter ?

dimanche 2 mai 2010

Cartor a la main lourde avec l'encrier royal

Mon vendeur de timbres britanniques préférés, Ian Billings de Norvic Philatelics, continue de suivre sur son blog les émissions à venir cette semaine pour l'exposition internationale de Londres, du 8 au 15 mai.

Et va de surprise en surprise au fur et à mesure qu'il reçoit ses commandes de produits pour préparer ses futures livraisons et premiers jours.

Ainsi, comme la carte postale Royal Mail le montre, nous nous attendions à un magnifique orangé royal pour LE timbre du centenaire du couronnement du roi George V :

Une double effigie mêlant le passé et le présent, une couleur riche et moderne
(scan de Norvic Philatelics).

Finalement, le timbre aura une couleur à la mode du premier XXe siècle : le rouge-rouge :

Le timbre de l'avènement dans sa version feuille avec une séparation-titre à la tab
(scan de Norvic Philatelics).

Même si certaines postes ont conservé le rouge pour le principal tarif, comme La Poste en France. Celui-ci a été allégé, éclairci, mis toujours au goût coloré du jour. Qui a décidé de la couleur finale ? Décision après la diffusion des documents promotionnels orangé ou erreur de l'imprimeur.


L'imprimeur est d'ailleurs normand : Cartor, filiale du britannique Walsall. On ne pourra pas l'accuser de voler le client vu la densité du rouge proposé. L'encrier se manie comme la salière ou le beurre... là, le capuchon a volé en éclat dans la rotative.

Billings présente une autre preuve d'encrage surabondant avec le feuillet du Festival reprenant les valeurs gommées du type Machin. Il compare les valeurs du feuillet avec des timbres actuels de la série imprimés par De La Rue.

Quel crime de lèse-majesté pour une série créée par saint Arnold pour que l'effigie éclaircie de la reine se distingue nettement d'un fond monocolore plus foncé. Tst tst tst... Il faudra offrir A Timeless Classic aux directeurs de Cartor et de Royal Mail.


Ce qui me permet de terminer sur (encore !) un livret-programme (oui, le quatrième trouvé ou reçu) de l'exposition de Londres : celui du British Postal Museum & Archives.

Pour ceux qui se perdent sur le site de Royal Mail, actuellement la page de la boutique est et celle de la version spécialisée philatélique est ici. Attention, Ian signale que tout n'y est pas autant dans l'officiellement annoncé que dans ce que les collectionneurs considèrent qu'il faudrait annoncer.

Marziano et son catalogue phila-bibliophile permanent

Expert, traqueur, débusqueur et, en conséquence, marchand de pièces modernes, Pascal Marziano a ouvert son site internet.

Qu'y trouver quand, comme moi, les variétés d'usage courant récentes et les étiquettes philatéliques à plus de trois chiffres intéressent peu ?

Une librairie... où les fiches des vendus seront laissées en ligne pour aider à faire connaître les outils aux spécialistes et curieux divers.

Merci Pascal.