mardi 29 septembre 2015

Morue monétaire en Terre-Neuve, un délice pour le curieux

C'est un tout petit timbre, du genre que l'on retrouve facilement dans les grands bacs de vieux timbres communs ou dans une pochette de timbres de Terre-Neuve - en l'occurence en avril dernier chez Ciry Philatélie, à Toulouse.

Mais avec un peu de curiosité et la richesse du web, ça éclaire l'inspiration du blogueur.
Vaguement oblitéré, d'où une cote minimale chez Stanley Gibbons.
Première valeur d'une série de douze émise en janvier 1932, réémise en août de la même année pour une partie dans une nouvelle couleur, ce one cent gris succède à son jumeau vert.

Il y a plus esthétique sur un timbre qu'une accumulation de morues de l'Atlantique (Gadus Morhua ou Atlantic Cod), mais il suffit de taper son titre entier sur un moteur de recherche pour découvrir toute la richesse de l'histoire de la plus ancienne colonie britannique en Amérique du Nord.

« Codfish. "Newfoundland Currency" », la morue, la monnaie de Terre-Neuve...

Dans une discussion, entamée en avril à Toulouse, sur quelles sont les monnaies utilisées dans l'autonome Terre-Neuve entre les pièces d'argent espagnoles, puis les dollars canadiens et états-uniens et les livres sterling, avec le soupçon que le maître des postes jonglait avec toutes selon la destination des courriers, voilà qu'il faut ajouter les échanges commerciaux avec la morue séchée comme unique base monétaire de 1610 au début du dix-huitième siècle.

Le collectionneur trouvera même des chèques libellés en morue séchée... rappelant les patates de Tristan Da Cunha, monnaie employée pendant la pénurie de la Seconde Guerre mondiale dont une émission de timbres a gardé trace (célébrée en timbres sur timbres en avril 2015).

Google continuant à débiter du résultat, je découvre un article philatélique sur ce timbre sur Hakai Magazine, site dédiée aux sociétés et sciences des côtes maritimes. Posté le huit septembre dernier, son auteur Jessa Gamble y rappelle qu'il est un des timbres inspirés des photographies de Robert Holloway, le directeur de l'école de Saint John's.

L'universitaire terre-neuvien Jef Webb signale que ce moyen de paiement liait une famille de pêcheurs de l'île à un marchand exportant le poisson séché vers les pays méditerranéens et ramenant des aliments absolument nécessaires... Les familles étaient donc toujours liées par une dette et dépendaient du retour du marchand qui évaluait lui-même la qualité du poisson proposé.

L'article se conclut par l'interdiction de la morue séchée comme monnaie en 1944 après que les salaires en monnaie soient devenus populaires avec l'embauche d'ouvriers pour équiper militairement la colonie en routes et voies ferrées pendant la Seconde Guerre mondiale.

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Hakai Magazine, lancé en janvier 2015 à Victoria en Colombie britannique, se place dans la philosophie du développement durable pour faire connaître la science, les sociétés et l'environnement des littoraux, depuis le passé jusqu'à l'avenir.

Il comprend donc une chronique philatélique - Stamped - qui comprend actuellement cinq articles, aux thèmes déjà variés : l'inventeur polonais d'un sous-marin à pédalier, un pirate naturaliste, une des petites îles britanniques qui tenait à avoir son bureau et ses timbres, et une des légendes féroïennes dont l'illustration par les artistes de l'archipel est un toujours délice (cherchez Edward Fuglø ou Anker Eli Petersen, même sans taille-douce, ça touche).

Pour illustrer une classe ouverte maritime, le collectionneur audacieux, grâce au magazine, pourra même proposer aux juges philatéliques des sandwiches aux trois aliments de la mer.

dimanche 27 septembre 2015

To Belgium one point, pour la Belgique 1 point

Peu relevé par les médias français en juillet dernier, tous focalisés sur le prix du tarif national prioritaire de moins de vingt grammes, La Poste va introduire la proportionnalité dans les tarifs postaux : premier échelon de poids un timbre, deuxième échelon deux timbres (ou trois selon la destination), etc. avec un élargissement des échelons de poids au-delà de vingt grammes.

Avec la valeur d'usage du timbre art contemporain de la Conférence mondial sur le climat de Paris, j'espère que cela s'accompagnera d'un enterrement définitif des créations mercantiles de la Charte de la φl@télie : fin des timbres à valeur faciale (sauf les valeurs d'appoint), démonétisation des timbres en francs (vieux comme nouveaux), disparition du φ et des timbres gommés.

En espérant un système graphiquement plus intégré à l'esthétique des émissions de timbres qu'en Belgique... La parenthèse qui devient longue de la lettre grecque n'a pas besoin de ça.
Certains trouveront triste de devoir aller dans les archives retrouvées la valeur des timbres et le tarif postal pour comprendre l'affranchissement de cette carte postale, mais, au centre de tri, un problème de moins pour garantir cent pour cent de d'expédition pour le lendemain.
Le temps de revenir des congés estivaux, Timbres magazine dans son édition daté octobre 2015 propose, sous le clavier d'Alain Vailly, d'étudier cette façon de faire le port à partir du cas belge et de quelques enveloppes d'expéditeurs ayant volé La Poste belge ou s'étant volé eux-mêmes.

Sur ce blog, vous retrouverez certaines étapes belges qui complètent celles proposées dans l'article sus-nommés :
- la disparition du tarif non prioritaire en août 2007, avec standardisation des courriers acceptés à un tarif optimal,
- un point sur les émissions à points introduites en octobre 2007, avec une fiche de révision lors du changement de souverain en 2013,
- la prime à l'achat groupé de timbres en janvier 2010 qui contenterait l'auteur de l'article régulier sur les carnets du monde de Timbres magazine.

Quant à l'article d'Alain Vailly qui essaie de tirer des conclusions sur les avantages et les inconvénients pour les usagers et les postiers, rappelons déjà que les entreprises postales récupèrent, font circuler et distribuent du courrier avant tout.

Certes, les collectionneurs veulent de beaux timbres sur ce courrier, mais cela a un coût pour l'opérateur : imprimer, émietter, recompter, surtout avec les collectionneurs-spéculateurs déçus qui utilisent leurs chères collections à raison d'une vingtaine de timbres par pli mêlant trois devises monétaires.

Évidemment, si le postier humain doit cumuler dans le cas belge vérification de la zone de destination, cohérence nombre de points / échelon de poids, avec possiblement une conversion de zone (1 timbre Monde sur une lettre pour l'Europe), ça prend du temps... Mais, bien programmé, combien d'affranchissements vérifiés par heure par l'ordinateur d'une machine dans un centre de tri moderne ?

À propos de la perception de l'usager, il y aurait perte de repère entre le coût réel d'un timbre et l'amusement à compter les points collés... N'est-ce pas déjà le cas en France quand à vingt et quelques grammes, beaucoup collent deux timbres rouges sans réfléchir à leur perte financière et pour s'économiser un passage par un bureau où la machine leur proposerait directement le complément au juste prix.

Sur ce point, le consommateur - du collectionneur exigeant caricature de la Charte au citoyen qui poste en urgence un chèque pour régler une facture - n'a que ce qu'il mérite s'il refuse de s'informer et de faire l'effort : rappelons que s'il imprime de chez lui avec le site Montimbrenligne, le port lui coûtera deux centimes de moins - à lui de savoir si le papier autocollant/scotché et l'encre valent un déplacement à un point de vente de timbres ou de coller un coûteux deuxième timbre.

L'auteur signale tout de même que le nombre de lettres erronées sur leur port sont « le cas le plus fréquent »... mais, comme la majorité des choses qui se passent bien, ça ne fait pas un article. Au-delà, des amateurs de probabilités et des comptables capables d'éplucher les comptes postaux nous diront si l'entreprise parvient à équilibrer usagers trop courts et usagers généreux.

À mon avis, la perte financière pour l'entreprise postale est mince à cause du comportement sciuride d'accumulation préventive d'une minorité d'usagers ; la majorité postant peu se procurera des timbres au moment de leur tarif et les gros expéditeurs - de publicités et colis notamment - ne jouent plus avec les mêmes formes d'affranchissement.

En attendant, comme dit en toute fin d'article : à suivre en fin d'année pour le système français car l'introduction de monsieur Vailly et mon suivi distrait depuis 2007 montrent que le système à points belges s'est accompagné de plusieurs aménagements qui, eux, pourraient heurter les associations de défense du consommateur et les clients.

lundi 21 septembre 2015

De la poste aérienne dans une France fasciste

Un saut dans l'uchronie - ou histoire alternative pour les Anglo-Saxons, avec les prolifiques auteurs français de bandes dessinées Fred Duval, Jean-Pierre Pécau et l'assistance de Fred Blanchard.
Et si... la Troisième République avait été renversée le six février 1934 ? Le gouvernement narguerait l'Angleterre avec une monumentale Jeanne d'Arc par Arno Brecker face à Portsmouth (couverture du tome 14, dessinée par Manchu et Fred Blanchard).
Avec la série Jour J chez l'éditeur Delcourt, ils mènent tambour battant une anthologie de récits en modifiant l'Histoire telle que nous la connaissons, enrichi presque chaque trimestre dans lequel le lecteur peut piocher selon ses goûts historiques et son imagination.

Ce mois-ci, avec le vingt-et-unième tome, les auteurs closent une trilogie entamée en 2013 sur la France où les manifestations du six février 1934 ont entraîné la chute de République et l'arrivée au pouvoir d'une coalition des chefs des différentes ligues et mouvements antiparlementaristes... changeant profondément la géopolitique de l'Europe, mais pas ses principes.

Le changement est tel qu'en 1942, au début du tome Oméga, la France fasciste est alliée avec la plupart des États d'Europe centrale et orientale face au danger stalinien, mais aussi en froid avec le Royaume-Uni et des États-Unis prudemment isolationnistes.

Retour à l'histoire postale : ces trois tomes sont sûrement de ceux qui permettent aux auteurs de multiplier l'emploi d'un grand nombre de personnages historiques connus du lecteur, parfois à contre-emploi (de Gaulle en nouveau Rommel), à la logique poussée à l'extrême par l'accident historique (Jean-Paul Sartre en tribun communiste) ou perdus par une évolution trop précoce (Simone de Beauvoir en méchante opportuniste).
La quatrième planche du tome 14 clôt le prologue saint-exupérien pour plonger dans les prémisses de la Seconde Guerre mondiale, façon Jour J (photographie de l'album paru chez Delcourt).
Et, parmi le panthéon des années trente et quarante, les pionniers de l'Aéropostale permettent l'introduction du héros fictif, aviateur aux principes d'amitié fortement ancrés. Tous sont tirés de leurs aventures sahariennes et andines dès 1936 par la violente remise en place de l'Allemagne lorsque la France fasciste repousse la remilitarisation de la Rhénanie, entraînant la chute du régime hitlérien.

Après un prologue de sauvetage dans le désert marocain, le passage de 1927 à 1942 s'effectue par la comparaison de deux avions et deux enveloppes transportées par l'Aéropostale, dont l'oblitération diffère : la lettre grecque oméga étant devenu le symbole total du nouveau régime.

Pas sûre que la première enveloppe ressemble à celles de la réalité, mais le dessinateur pourra toujours motiver son choix par l'emplacement du point de divergence.

Toute ressemblance avec un futur ressemblant serait purement accidentelle.

dimanche 20 septembre 2015

Moins on timbre, plus on illustre

La suite des aventures postales du trimestriel gastronomique sans gluten Niépi, originaire du Gard mais un courrier des lecteurs à Arles désormais.

Souvenez-vous de l'évolution de la première année de parution, en 2014 : les numéros sous enveloppe s'armuraient d'un feuillet en taille-douce, puis le succès aidant et les coûts étant à diminuer pour pouvoir développer le contenu, la noire et blanche indication Publissimo.
Le sommet de l'enveloppe contenant le numéro sept de Niépi.

Le septième numéro vient de parvenir aux abonnés. Un autocollant couleur reproduisant une covuerture précédente égaye l'enveloppe en haut à gauche afin de signaler l'expéditeur : une promotion qui peut intéresser le facteur et ses connaissances, comme calmer l'impatient qui zieutent le facteur chaque matin.

Une deuxième note, environnementale celle-ci destinée à La Poste, partenaire officielle de la Conférence des Nations unies sur le climat à Paris en décembre 2015 : l'aléa du défaut d'encre chez l'expéditeur, au centre de tri de Caen ou à l'entreprise de confection de courrier en grand nombre (qui a pu proposer la confection de l'autocollant ?).

La partie inférieure, voire la partie médiane, reste fort lisible pour l'œil humain - quoiqu'à retravailler le logotype de La Poste. Une solution pour économiser de l'encre noire et la pollution de son retraitement lors du recyclage du papier de l'enveloppe ?

Une enveloppe sans timbre mais beaucoup de pistes de recherche sur les acteurs et motivations de la correspondance d'entreprises.

samedi 19 septembre 2015

D'un timbre médiatique COP21 à la fin de la Charte de la φl@télie ?

En ce mois de septembre, plusieurs opérateurs postaux publics ou privatisés-héritiers d'un programme philatélique essaient de relancer la machine de vente sans définitivement plumer leurs habitués, ni ébouillanter d'un coup les complétistes, tout en attirant des acheteurs occasionnels...

... qui, en France, découvrent leurs multiples feuilles d'imposition entre mi-août et mi-octobre, juste à tant pour la Fête du timbre les dix et onze octobre.
Le timbre-poste proposé par Noémie Auzet (site du Figaro qui reprend également la vidéo du concours postal).
Le vendredi onze septembre dernier, Le Figaro, décidément le journal généraliste de la philatélie française depuis les grands débats éthiques digne de l'éducation morale et civique de classe de terminale sur familles recomposées, procréation assistée et adoption internationales au début du vingtième-et-unième siècle, à partir du cas de la Marianne de la jeunesse (certains élèves auraient préféré un débat pour tous sur comment euthanasier ce timbre)...

Le Figaro donc qui relaie, avec Aude Bariéty, dans ses pages consacrées à l'École et aux étudiants le dévoilement du timbre annonçant la Conférence des Nations unies sur le climat, organisée à Paris en décembre prochain.

Un timbre rond à l'illustration par Noémie Auzet de l'École supérieure d'art et design de Saint-Étienne, choisie parmi les propositions d'étudiants au cours d'une compétition de La Poste, partenaire greenwashing de la manifestation : certes, l'opérateur tente de coordonner type de véhicules et nature de l'environnement des tournées, mais un tiers de papier blanc autour de Marianne pour ajouter un datamatrix afin de diminuer la lenteur du courrier international...

Le timbre épuré façon plus blanc que blanc limitera l'usage d'encre... mais quid des produits blanchissant le papier ? Des racines du développement industriel (charbon, acier, hydrocarbures, silicium tous polluants, exploités au-delà de leur renouvellement multi-millénaire par les cycles terrestres) jaillit la plante verte, source du renouvellement du vital oxygène, pouvant être aux premiers stades de pousse d'une céréale, d'un arbre fruitier ou à tubercules.

Bien pensé de laisser à l'usager imaginer l'articulation du message, visible à travers les commentaires des internautes du Figaro : celui qui pense que le sens du développement durable aurait été mieux communiqué en inversant nature et culture, celui qui trouve que cette tour rouille, etc.

Selon comment La Poste ne parviendra pas à forcer sa division bureaux de poste à le diffuser pendant quelques mois, il sera un petit souvenir de la conférence (très petit si les États du monde la font échouer, sur le champ ou sur plusieurs années de refus d'agir, comme les précédentes).

Retour à la philatélie : un timbre-φ, apparemment gommé (sauf à l'émettre aussi en carnet de timbres autocollants pour forcer L'Enseigne à l'avoir dans ses bureaux), très visiblement partie du programme philatélique de la Nââââ-tion...

... mais portant une valeur d'usage pour la lettre de moins de vingt grammes à destination du monde entier au-delà de l'Union européenne et ses refuges fiscaux proches.

Sachant que, et peu de journaux ont repris ce point à l'annonce des tarifs de janvier 2016 cet été, les tarifs seront désormais des multiples du tarif vingt grammes...

... ENFIN !!! ...

Imposées par la pseudo-consultation des états généraux de la φl@télie de 2008 à laquelle on pouvait s'inscrire sans pouvoir rien poster - sauf une poignée de messages qui correspondait visiblement à ce que voulait vendre φl@poste - et qui donna la Charte de la φl@télie, une des conneries de cette triste période va disparaître : tous les timbres, d'usage courant, fréquent ou commémoratifs, vont-ils tous porter une valeur d'usage ?

En sera-ce enfin terminé des timbres commémoratifs à valeur faciale que certains multiplient par dizaines sur les courriers pour tenter de rattraper l'inflation des tarifs ? Terminées les crises de nerf quand le postier au centre de tri, pressé par ses chefs et la machine, rature au stylo-bille les dizaines de vieux timbres à petites faciales collés sur les colis, car le cachet d'oblitération est planqué quelque part sous l'amoncellement de courrier et de directives de productivité.

En espérant, monsieur le directeur Livchitz, que mon interprétation deviendra la réalité désormais et que vont suivre très rapidement le passage à l'autocollant en feuilles et en carnets façon Royal Mail de l'ensemble du programme, la démonétisation des timbres libellés uniquement en franc léger comme lourd et..., bien évidemment, la disparition de cette saloperie de pourriture de merde de lettre grecque qui a entraîné mon boycott complet de vos émissions et qui, esthétiquement, défigure les timbres du programme depuis vos deux prédécesseurs.


Post scriptum :
n'ayant pas une formation en documentaliste, ma gestion des libellés et catégories d'articles souffrent régulièrement de la découverte que la recherche d'articles anciens est une plaie, même avec l'aide de Google fonction "site:". Afin de retrouver les états généraux et ses φconséquences, une catégorie "φ" regroupe une bonne partie des articles concernés.

To English-able readers:
my apologies but I lack time to translate in English on the sister blog of this one. To better understand this article, some intels: around mid-2000s, Timbres Magazine, some engravers and intaglio collectors lobbied in favor of this printing technic at a time when the French philatelic service (Phil@poste) was inflating the photogravure and offset program, both the philatelic one and the personalised stamp one.

Finally, after Timbres Magazine editor-in-chief's open letter in 2007 to the the philatelist-President, Nicolas Sarkozy [long sigh from blog's author, if he is a philatelist, I can sign the RDP right now...], summoned the "States Generals of Philately" and ordered Phil@poste to issue at least a third of the program in intaglio [that had already been the case as I calculated and posted on an American forum then]...

In 2008, an official website was opened, four or five propositions were posted by "collectors" but I never succeeded to post anything myself like everybody else. All propositions were accepted afterwards by the States General and Phil@poste in a "Charter of Philately" describing the rights and duties of Phil@poste concerning the announcement of printing numbers, the conditions of availability and the natures of stamps issued.

Since January 1st, 2010, this Charter policy had not cut down the inflation of stamps officially issued, neither the number of personalised minisheets issued by La Poste itself. Worse, French stamp lovers must confront themselves with the "Wilding head effect": the phi letter appeared on all philatelic program stamps.

Moreover, this phi-stamps are the only stamps gummed and with a numeric face value = losing value with every postal rate change -> the "biro effect", almost non existent in France, appeared this past couple of years: post office and sorting plant employees are pressured to go fast, hence the biro appeared now on registered and parcels franked with dozen of stamps currencied in old and new francs.

Last July, La Poste announced the next rates for January 2016: the Belgian system is going to be implemented. In exchange of less weight lines, all rates will be multiples of the standard 20g rate. My hope are that finally numeric face value stamps are going extinct (but for some definitive make ups) and will be the first steps towards the abolition of the Charter...

Guess you'll know if I'm right with my 1st Day 2016 article.

samedi 12 septembre 2015

Un royal colis premier jour d'émission

Commandé depuis avril, mais devant sortir de l'imprimerie quand il en sortirait, le nouveau tirage de Stamp Perforation: The Somerset House Years 1848 to 1880 par Ray Simpson et Peter Sargent est arrivé par surprise ce samedi matin douze septembre 2015 avec une belle surprise de la part de la Royal Philatelic Society London collée dessus.
À peine émis par surprise, déjà sur un colis recommandé le feuillet pour marquer le plus long règne de l'histoire de l'Angleterre et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne. L'autocollant rose au coin visible en bas à droite est l'étiquette portant l'adresse du bureau de retrait du colis en cas de non-délivrance.
La couverture de l'ouvrage reçu étudiant comment les timbres britanniques sont devenus perforés au début de la seconde moitié du dix-neuvième siècle.
Imprimé à Ringwood, près de Southampton, au sud-ouest de Londres, mon exemplaire a atteint mardi neuf septembre le bureau de poste de Highbury Road, dans la très anglaise ville de Hitchin, au nord de Londres, près de l'aéroport de Luton.

Que le membre ou l'employé de la Société royale, et même le transporteur de colis, qui a cheminé jusque là pour disposer du bloc-feuillet émis le jour où la reine Elizabeth II a obtenu le titre de la longétivité sur le trône anglo-britannique,
soit loué jusqu'à la fin des temps philatéliques.

À l'envers et en trois états de lecture différents, l'oblitération du sub post office aux deux hexagones arrondis entremêlés est du jour d'émission :
un colis premier jour !
Briques, maisons mitoyennes à perte de vue, charmante végétation... on ne peut trouver plus anglais (Google Street View / localisation Google Maps).
Contrairement à plusieurs territoires britanniques ou de la Couronne, et autres républiques bananières, la Royal Mail avait maintenu le secret et imposé un embargo aux médias sur l'émission pour la promouvoir... Pardon, pour éviter le mauvais œil et la honte si jamais... l'événement célébré n'eut tragiquement pas eu lieu.

Ian Billings et plusieurs abonnés aux publications commerciales de Royal Mail avaient découvert le pot aux mauves depuis un certains temps concernant le first class Machin qui change de couleur pour une année : il apparaît dans le carnet mixte commémoratif émis bientôt pour la Coupe du monde de rugby.

La fouille des stocks de bureau Machin-friendly par les lecteurs de Norvic Philatelics avait dévoilé ses lignes iridescentes clamant le vers du God Save The Queen souhaitant qu'elle règne longtemps sur nous (oui, même les grenouilles jacobines françaises, ça nous éviterait les danses du ventre présidentielles avec combats de coq entre présidents - l'ancien comme l'actuel - et premiers adjoints. Pitié, perfide Anglais, donnez-nous Harry !).

Par contre, si le carnet de six avec grande photographie pouvait s'imaginer, les quatre timbres en gravure du feuillet (je dirai taille-douce si nous avons un graveur humain sans ordinateur) ont surpris selon les goûts de chacun. Les témoignages semblent également indiqués le semi-échec de la politique d'embargo pour marquer l'opinion publique lors de l'émission : pas de buzz avant, pas de premiers jours artisanaux possibles car tous les bureaux n'ont pas été fournis, etc.

Voilà pourquoi je loue celui/ceux qui ont eu la charge d'expédier ces colis : saurons-nous un jour le nombre de bureaux en vain visités, de kilomètres parcourus dans la Comté, d'Orques et autres mages déchus affrontés pour accomplir leur mission ?
La face avant du colis pliable de la marque Lil Mail Happy avec en haut à gauche l'étiquette de recommandation  signalant en toutes lettres et par une icône la nécessité d'obtenir la signature du destinataire.
Ce colis recommandé international a mis trois jours pour atteindre le destinataire pour un coût de dix livres quatre-vingt-huit pence indiquées par l'étiquette de machine à affranchir de bureau de poste collée en bas à droite, utilisant le second modèle à l'effigie Machin doré.

Plus le feuillet comprenant quatre livres et quatre-vingt-treize pence de faciale (à soixante-trois pence le timbre de première classe depuis le tarif du trente mars 2015).
Étiquette brillante de machine d'affranchissement de bureau de poste portant l'indicateur ITS, la valeur faciale en chiffres et la mention "postage paid UK".
En 2009, le premier modèle reproduisait une dentelure à gros trous avant de les perdre. Une nouvelle version est testée dans quelques bureaux depuis le salon London Europhilex de mai 2015 avec l'effigie et les lignes iridescentes décalées dans le coin supérieur droit, laissant une grande place blanche pour faciliter la lecture des indications postales et l'ajout en coin d'un quart de préoblitération rappelant l'usage unique de cet vignette.

Celle de mon colis, illustrée ci-dessus, est une des dernières employées puisqu'Ian Billings sur le blog Norvic Philatelics annonçait, le vingt-sept août dernier, que les nouvelles étiquettes seraient lancées nationalement le vingt-et-un septembre prochain - avec ou sans modification des mentions imprimées.
Troisième version des étiquettes Horizon à l'effigie Machin, uniquement émettable dans un bureau de poste, oblitéré à l'evers (décidément !) avec le grand cachet spécial du Post Office d'Europhilex.
ITS sur mon colis pour International Tracking & Signature Services, courriers suivis et signés, et A pour mon enveloppe de mai pour une lettre prioritaire assez lourde pour autoriser son usage.

Reste à démontrer le respect du tarif avec ces valeurs accumulées de quinze livres quatre-vingt-un pence.

Un livre d'un certain poids - mais d'une densité savamment étudiée pour une certaine légèreté - placé dans un colis en recommandé avec signature à destination de la zone Europe et payé en timbres-poste... Comme en France depuis le début de la décennie, moins vous faites appel aux employés postaux, moins vous payez.

Que nous apprend la page Prices 2015 du site web de Royal Mail ?

Que nous avons un arithméticien postal (sûrement l'ordinateur de la caisse enregistreuse du bureau de poste hihi) : un colis ou imprimé recommandé signé pour l'Europe pesant entre un kilogramme et demi et un kilogramme trois quarts (tarif au format pdf).

Merci pour ce premier jour royal.

dimanche 6 septembre 2015

Réfugiés et philatélie : entre humeur et thématique

En ces temps troublés, qui peuvent évoquer à certains les années trente, de l'autre côté de la mer Méditerranée, des régimes autocratiques du Moyen-Orient à l'Érythrée oppressent les peuples qu'ils sont censés protéger, des aspirants au génocide se moquent autant des frontières d'inspiration occidentale que de la dignité humaine, féminine et religieuse, un membre de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord paraît jouer double jeu dès que la question kurde apparaît.
Le timbre de la poste algérienne pour la Journée mondiale des réfugiés, émis en juin 2015 : certains n'y voient qu'une nouvelle gaffe plagiaire d'un opérateur incompétente quant le mélange de photographies de l'Espagne des années 1930 et des Libyens des années 2010 rappellent - involontairement ? - la permanence des problèmes d'un vingtième siècle qui n'en finit plus... (site d'Algérie Poste).
De ce côté-ci, les années trente paraissent inspirer autant une masse d'indifférence, entre de généreux citoyens d'un côté et des sérieusement fascisants de l'autre lorsque, après quatre ans et demi, des milliers de Syriens renoncent à survivre dans la pire des guerres civiles, celle qui divise une nation en trois parties opposées pendant que la communauté internationale tourne en rond incapable de choisir quel camp ou duo de camps aider, coincée entre droit international des Nations unies, jeu des puissances grandes et moyennes dans une recréation meurtrière de la guerre civile espagnole depuis les volontaires exaltés jusqu'aux voisins participant.

Points auxquels, depuis plusieurs mois, d'après la direction occidentale prise par les réfugiés, il faut rajouter les interrogations des membres de l'Union européenne sur leurs valeurs supposées communes et un espace de circulation commun quand ça arrange.
Larry Wilmore, du Nightly Show de la chaîne Comedy Central, sur comment Jed Bush tente de faire oublier les aventures militaires de son frère (page Facebook de l'émission, cinq septembre 2015).
Finissons aux États-Unis cette liste à la Prévert, avec un candidat floridien à la primaire républicaine qui, en traduisant l'humoriste Larry Wilmore, admet qu'il aurait fait la même chose, entre Afghanistan et Irak, que son frère quand celui-ci « démoula un gros bronze bien puant, sans tirer la chasse d'eau, tout en cassant la cuvette » tout en reprochant maintenant à celle qui eut à en gérer les conséquences d'avoir effacé des mails.

Soyons tristement optimiste : après des flux de réfugiés, les guerres du Vietnam, de Yougoslavie et du Rwanda ont bien fini par être stoppées entre efforts des bonnes volontés locales là-bas et ici, et coups de poing plus ou moins tardifs et inspirés des puissances occidentales - avec ou sans l'aide des deux puissances orientales.



Revenons aux timbres et courriers sur le thème des réfugiés.



Évidemment, tous les timbres sur le Haut-Commissariat des Nations unies aux réfugiés et marquant ses manifestations de prise de conscience peuvent s'accumuler depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, tout comme ceux célébrant les organisations non gouvernementales qui apportent aide et soin d'urgence, tels Médecins sans frontières ou la Croix-Rouge française.
Au lieu des Trésors de la philatélie à forte valeur faciales, voilà un des timbres à réemettre pour la lettre de moins de vingt grammes (Phil-Ouest.com). Si vous préférez la chanson : Goldman peut être utile de nos jours.
Les États d'Europe ont émis des timbres sur ce thème, avec surtaxe de bienfaisance, avant. Phil-Ouest.com permet de retrouver ceux de France : l'aide aux réfugiés de 1936 au timbre d'usage courant surchargé en novembre 1939 pour permettre aux réfugiés espagnols d'écrire en franchise postale.

Une philatélie thématique vaste qui peut animer des citoyens, comme au sein de l'association normande Philapaix. C'est bien peu comme geste, mais c'est déjà bien plus sur un chemin menant de Damas à la sécurité où des familles ont affronté les dangers des mers, l'hermétisme des frontières, le tunnel sous la Manche, et depuis cette semaine, les terminus des gares et les autoroutes parcourus à pied.

Sûrement, on y ajoutera l'ensemble des timbres émis pour soutenir les réfugiés et la cause palestinienne dans de nombreux pays à majorité musulmane, même si ces soutiens gouvernementaux seraient à questionner par les historiens pour leur efficacité relative, voire leur hypocrisie : combien de Palestiniens sont maintenus dans le statut de réfugié, sans droit à l'intégration, par les États qui les ont accueillis, dans l'idée qu'ils retourneront en Palestine ? Jetez un œil à la page aide d'Atout timbres du quinze juillet 2015 décrivant la litanie de ces timbres obligatoires dans l'Irak de Saddam Hussein.

Probablement, comme le thème discret des bureaux de poste de l'apartheid sud-africain, peut-on retrouver dans les oblitérations et le contenu de lettres et de cartes postales quelques courriers postés par des réfugiés depuis leurs camps ou la ville voisine soit dans l'urgence de donner quelques nouvelles rassurantes ou dès qu'il est possible de se poser ?

Et ce, depuis le génocide arménien ? Avant ? Et les courriers des prisonniers des camps nazis ?
Après que le régime de Salazar a conduit la famille Sousa Mendes à la ruine ou à l'exil d'une partie de ses enfants, la République du Portugal a pu honorer la mémoire du consul de Bordeaux en 1995 : malgré les ordres, il avait accordé un visa permettant la traversée de l'Espagne vers le Portugal à tous ceux qui en demandaient, signant tous les bouts de papier possibles, même dans sa voiture le long des files de réfugiés jusqu'à la frontière.
Les justes ne manquent pas non plus, même si la thématique sera d'abord centrée sur les consuls ayant œuvré dans l'Europe sous menace nazie - les liens mènent au timbre qui les honore : le diplomate suédois et martyr du stalinisme Raoul WallenbergGilberto Bosques consul mexicain à Marseille, Aristides de Sousa Mendes consul portugais à Bordeaux ou, disparu le premier juillet dernier et qu'une pétition va permettre la timbrification dès 2016, le Britannique Nicholas Winton. Et je dois en oublier...

Le sujet est bien sérieux philatéliquement au point d'avoir inspiré un article de la Revue européenne des migrations internationales, en 1996, rédigé par le chercheur documentaliste Gilles Dubus... et librement consultable sur le site de l'éditeur Persée (ou sur la future version de son site).

Quant à la peur de « l'invasion », du « grand remplacement » ou du « dégât des eaux » - la dernière citation provenant du champion des collectionneurs français de timbres <sigh>-, Indochinois installés en France suite à l'instauration de pouvoirs communistes, Yougoslaves arrivés dans les années 1990 posent-ils problèmes d'intégration ? Pas de ce que je peux témoigner dans mon ancienne vie en Île-de-France. Va-t-on renvoyer le chanteur Corneille au Rwanda ? S'interroger si Stromae est une fuite incommodante dans la maison Europe ? Si grande maison européenne que ses habitants peuvent oublier qu'elle a largement « débordé », à cause d'une démographie incontrôlée, sur tous les continents entre la fin du dix-neuvième et le début du vingtième siècle ?

Retournons au village de Cacao, en Guyane française à travers les articles de ce blog des trente-et-un juillet et vingt-six décembre 2009 puisqu'on y trouve un bureau de poste. Y vivent, depuis les années 1970 et leur fuite des persécutions liées à une division sociale de bases raciste, coloniale, frigobelliqueuse, des Hmongs, ce qui a permis de faire revivre un hameau potager : une petite communauté permettant d'aider à l'autosuffisance du département d'outre-mer français. Et là continue la vie entre traditions asiatiques, vie dans la forêt guyanaise et valeurs de la République, comme le montrent les activités des élèves de l'école primaire Les Citronniers qui proposent même le cd-rom de présentation de Cacao, expédié par La Poste.

mercredi 2 septembre 2015

Des plaintes contre les "timbres du désir"

Certains se souviennent de l'« émission du désir », marquant les quarante ans de l'imprimerie de Boulazac, quatre coûteuses feuilles de Mariannes à tirage limitée et disponible en entier seulement au Salon du timbre de Paris, en juin 2010.

D'autres, et ce fut rapporté par le Blog Philatélie de Dominique Stéphan et Oh les timbres !, qu'un collectionneur annonçait déposer plainte contre Phil@poste au sujet de cette émission en prenant comme preuve la Charte de la philatélie. [je ne sais pourquoi, mais le mot enfumage me vient en tête en écrivant ces quatre mots...]

Le résultat tomba en juillet 2011 (merci à la WaybackMachine de sauvegarder le Blog Philatélie) sur un détail technique : l'association plaignante n'avait pas fait paraître ses statuts au Journal officiel...


Aux États-Unis, par contre, l'United States Postal Service - soumise au Congrès d'ailleurs - est sous la surveillance d'un Inspecteur général depuis 1996, qui s'assure que l'entreprise est efficace dans ses métiers et bien gérée financièrement.
Le bloc problématique : un avion qui vole à l'endroit sur un timbre ?! Shocking! (site StampNews.com
Et là, le désir de faire du fric se conclut, après deux ans, par un rapport sévère de l'Inspecteur général contre les décideurs de la création d'une rareté lors d'une émission philatélique. Rareté douteuse, mal gérée et, accessoirement, illégale selon les statuts de l'USPS !

Le résumé de l'audit a été diffusé par le Washington Post, le vingt-et-un juillet 2015, et compléter par StampNews.com, le trois août suivant. En 2013, l'USPS a émis un bloc-feuillet de six timbres reproduisant le fameux Jenny inversé, à deux dollars de faciale chacun... Le rarissime timbre n'exista que sous la forme d'une feuille à l'illustration centrale renversé par rapport au cadre, et dont l'émiettage assure depuis la fortune des vendeurs successifs.

La réutilisation d'anciens types est commun, tel quel avec nouvelle faciale ou en timbres sur timbre, principalement à l'occasion de salons philatéliques. Reproche que je vois : aucun anniversaire en 2013 en lien avec le timbre, émis en 1918, ou l'avion dont le modèle date de 1915.

Pour l'Inspecteur général, le premier problème est que l'USPS n'a vendu que moins de la moitié du tirage à la date de l'audit... Treize millions de dollars engrangés pour vingt-six millions prévus. Certes, beaucoup de postes signeraient un contrat avec le diable pour une telle somme.. The Commonwealth Stamps Opinion en liste quelques-unes dans le monde anglophone.

Second problème : il était illégal d'émettre cent feuilles « à la Willy Wonka ». Chaque feuillet était dans une enveloppe opaque, mais cent étaient imprimées avec l'avion à l'endroit : le timbre normal était devenu une rareté ! Les collectionneurs allaient se précipiter dans les bureaux de poste et commander au service par correspondance pour l'espoir de visiter la chocolater... une maison de vente aux enchères le plus vite possible.

Cinquante mille dollars est la cote de ces cent blocs d'après les ventes découvertes par l'Inspecteur général qui critique donc que l'USPS a volontairement émis une rareté dans un but pécuniaire et influencé elle-même le marché de l'occasion, ce que le code de conduite de l'USPS interdit à ses employés.

Pire, le hasard n'a pas présidé à toute leur dispersion. Soixante-dix feuillets ont été diffusés secrètement dans les bureaux de poste de l'immensité nord-américaine et ont, selon les ventes, quarante à quarante-cinq pour cent de chance d'avoir été découverts.

Sur les trente confiés ensemble au service de vente par correspondance, établi à Kansas City, dans le Missouri, il fut oublié de les intégrer aléatoirement dans les pochettes contenant des feuillets normaux à avion tête en bas.

Re-pire, alors qu'il est formellement interdit à un employé de l'USPS de donner des timbres-poste, trois clients par correspondance ayant commandé le feuillet furent tirés au sort et se sont vus offrir le feuillet spécial...


La direction actuelle de l'United States Postal Service est entièrement d'accord avec les conclusions de l'Inspecteur général : il faut trouver des solutions légales pour promouvoir la philatélie.

En France, depuis la fièvre de 2010, φl@l@poste a trouvé une parade différente, visible avec Les Trésors de la φl@télie, réémissions à forte valeur faciale de timbres semi-modernes en taille-douce : promotion par magazines, courriers et stands dans les salons, association avec la φφ@Π et le fabricant de classeurs υverτ.

Si les collectionneurs ne sont pas contents du prix, ils n'auront qu'à se plaindre à la fédération des associations qui les représentent.