jeudi 31 mars 2016

Postcrossing et la belle Oblitération

Voilà depuis une décennie à quoi ressemble la quasi-totalité des oblitérations françaises, sauf à bien s'entendre avec l'employé de son bureau de poste local ou à affranchir soi-même un colis bien cubique.
Enveloppe postée à Béziers... Promis, juré, code ROCqué !
En effet, la Direction du Courrier estime que l'endroit où elle trie et oblitère le courrier relève du secret économique. Les listes s'échangent discrètement entre marcophiles sur le web discret des forums de discussion.

Loin est le temps des flammes en France métropolitaine. Il faut aller en Corse, à Monaco ou en Nouvelle-Calédonie pour en retrouver.

Grâce aux échanges de cartes postales avec Postcrossing, il est possible de voir de traditionnelles oblitérations bien rondes, indiquant ville de départ et date... plus ou moins l'heureux hasard de la frappe.

En Inde, de Mumbai (merci Kamran pour cette première carte reçue d'Inde) :
Timbre des Indiens célèbres, J.R.D. Tata, oblitéré à Mumbai, le neuf mars 2016.
 Et une surprise en recherchant J.R.D. Tata (1904-1993) sur la Wikipédia anglophone : il est né à Paris, citoyen français par sa mère, et mort à Genève. Célèbre pour être le fondateur d'entreprises du groupe Tata, il fut aussi le premier pilote indien d'avions. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise, à Paris.

De Russie, de la ville de... j'ai la flème de translittérer du cyrillique :
Au dos d'une magnifique carte de la Moskova depuis le belvédère de la cathédrale du Christ-Sauveur, à Moscou (merci Ludmila), cet habituel grand cachet de la poste russe, presque sûr de toucher tous les timbres du coin supérieur droit.
Heureusement qu'on trouve de tout sur Wikipédia, comme la liste des codes postaux russes : 394 correspond à l'oblast de Voronej, entre Moscou et la mer Noire.

Si le timbre d'appoint aux châteaux russes a une forme récurrente, le timbre à la magnifique vision d'une église russe est beau. Pour en savoir plus sur cet élément de l'émission conjointe avec le Laos du onze novembre 2015, lire le Blog timbré de ma philatélie en date du huit décembre 2015.


Récemment de Tuchola, pour une première carte de Pologne :
Un œuf finement oblitéré le vingt-deux mars 2016, et reçu juste après Pâques (merci Monika).
 Un œuf peint, fin mars 2016... Oui, c'est bien un timbre de Pâques : Wielkanoc en polonais. Quant à Tuchola, c'est une petite ville de vingt mille habitants de Poméranie, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Gdansk et de la mer Baltique.

Qui saura à combien de kilomètres du golfe du Lion se trouve le centre de tri 24585A ?

mercredi 30 mars 2016

Le GPO de Dublin, musée postal et reconstitution historique de l'Insurrection de 1916

Le troisième épisode du documentation Inside the GPO de la Radio-Télévision d'Irlande, sur les coulisses, la vie et la place du bureau central de Dublin, a été diffusé hier, mardi vingt-neuf mars 2016 : mon résumé par ici et la vidéo reste visible un mois sur le site de RTÉ.
Logotype de An Post, opérateur postal public et héritier de l'administration postale de la République d'Irlande.
Au cours des épisodes, sont filmés les travaux d'une nouvelle attraction touristique, Witness History (soyez témoin de l'histoire), en lien avec le centenaire de l'Insurrection de Pâques 1916, qui complète le An Post Museum, le musée postal et les archives de la poste irlandaise, logés dans le même bâtiment qui est également le siège social de l'opérateur public.

Le GPO, un lieu à voir lors d'un séjour en Irlande.

lundi 28 mars 2016

La Poste UK, c'est bel et bien fini

Enfin ! La Poste UK, qui a fusionné en 2012 avec la filiale british de La Poste Suisse et des entreprises britanniques, disparaît des fiches d'affranchissement du mensuel britannique Stamp Magazine à compter du numéro daté mars 2016.

La feuille A4 ayant servi à l'expédition du numéro daté avril 2016 de Stamp Magazine.

Désormais c'est « La Poste / Asendia UK » et le numéro de l'autorisation de port payé en France (toujours 9803) qui apparaissent. C'est donc la fin provisoire d'un feuilleton entamé depuis longtemps : juin 2014, janvier 2015, janvier 2016 et cette note aujourd'hui donc : comment envoie-t-on un magazine britannique vers la France le moins cher possible ?
Petite surprise avec le numéro de mars : plus de La Poste UK certes, mais un autocollant économique au lieu d'une feuille imprimée prioritaire... Que s'est-il passé ? -regard suspicieux-
Néanmoins, ce changement tardif a connu un aléa le mois précédent : feuille imprimée avec nom du magazine et adresse de l'abonné, mais pas les cases de port payé... Remplacé par un autocollant collé directement sur l'emballage plastique.

Qui a connu un souci ?

L'entreprise de confection du courrier d'entreprise qui a reçu la mise à jour du nouvel intitulé trop tard ? Asendia et l'éditeur MyTimeMedia étaient-ils en renégociation du contrat qui aurait pu changer de main ?

En attendant, le contenu de Stamp Magazine reste efficace et solide malgré un peu moins d'articles que son concurrent, Gibbons Stamp Monthly, mais une présentation très aérée.

samedi 26 mars 2016

L'Écho en cadeau... euh, merci ? :(

Aujourd'hui, samedi vingt-six mars 2016, petits bonheurs de presse après une randonnée chaotique - explosion de pneu ?! - à vélo le matin... qui a fini en randonnée pédestre et urbaine sous le soleil printanier. Après une douche et un bon déjeuner, direction le Relay de l'étage de la gare Saint-Roch de Montpellier pour récupérer le numéro d'avril de Timbres magazine et, surprise, le numéro d'avril-mai de Canard PC Hardware.

De retour au domicile, ouverture de la boîte aux lettres et, deuxième surprise : le numéro flambant neuf d'avril de L'Écho de la timbrologie ! Autant le tantôt bimestriel, tantôt trimestriel informatique était attendu sans trop savoir quand, autant recevoir un magazine sur abonnement alors que je n'y suis pas abonné...
La couverture du numéro 1095 d'avril 2016 de L'Écho de la timbrologie (site web).
Relisez le livre du centenaire d'Yvert et Tellier de 1996 : le vieux mensuel, créé en 1887, est entré dans Yvert en 1890 grâce à l'imprimeur-philatéliste Théodule Tellier qui gérait alors la vie de l'entreprise familiale amiénoise. Depuis une décennie environ, il n'est disponible que par abonnement imprimé ou numérique, avec achat au numéro par le site officiel (cinq euros cinquante imprimé, trois euros quatre-vingt-dix numérique).

Par souci de lecture complète, j'avais suivi le mouvement la première année d'abonnement, fin 2008, mais j'avais cessé à l'approche du renouvellement, m'étant rendu compte que, si Timbres magazine était lu, L'Écho était feuilleté, rangé et oublié très vite.

Neuf ans après, où en est ce magazine qui a perdu sa rédactrice-en-chef et, probablement, du lectorat quand Gauthier Toulemonde annonce dans l'éditorial de son propre numéro une part de marché de quatre-vingts pour cent !!

L'offre d'abonnement à quarante neuf euros l'année avec un cadeau (Le Petit Yvert 2014 ou une enveloppe du premier voyage du Normandie de mai 1935 ; soit environ quatre euros quarante-cinq le numéro) qui change des boîtes de charcuterie des années 2000 :(
Couverture et sommaire du numéro 177 d'avril 2016 de Timbres magazine (site web).
Posé sur le canapé, premier feuilletage rapide de ces trois magazines avant lecture plus tard, du bricolage toujours repoussé attend dans un coin.

Et là, le drame : le sommaire de L'Écho prend une bonne page, mais semble entendre qu'il y a quatre articles... 4, q.u.a.t.r.e. articles qui ne relèvent de l'actualité, de la vente de timbres ou du service public aux associations philatéliques !!!

Moi qui reproche à Gauthier Toulemonde et son maquettiste le côté bordélique des couvertures de Timbres magazine... que je pense volontaire : pas seulement tout mettre en une pour convaincre le vieux collectionneur près de ses sous à cause de sa collection complète de φl@posteries.

Regardez bien l'hélicoptère sur la couverture d'avril 2016 : comme posé sur l'herbe, sous un beau ciel bien bleu.

...

Revenons au sujet premier de cet article : L'Écho de la timbrologie, ses quatre articles dont deux consacrés aux cartes postales pour elles-mêmes ou maximaphiles, un philatélie classique de France et un aller-retour à bord du Marion Dufresne (c'est original)... Bref, trois de mes chats noirs philatéliques pour lesquels je suis très difficile à intéresser et un déjà connu qui donne quelques nouvelles images.

Que vais-je faire de mes quarante-neuf euros ? Tiens, un charcutier artisanal dans l'Aude :p

L'Écho de la timbrologie a tout de même quelques points intéressants : il est vrai que la mise en page et la police d'imprimerie paraissent un poil plus agréable et reposante que celle de Timbres magazine, même s'il est vrai qu'avec quatre articles seulement, on peut se permettre d'aérer ce que le concurrent a tendance à entasser : entretien avec un responsable jeunesse de la fédération, actualité des associations, quatre marchands parisiens qui occupent deux grandes pages rouges Philatélie à Paris...

J'essaie vraiment d'être gentil. Je suis même allé voir les sommaires des numéros de 2015 grâce à philatelistes.net (alias coppoweb.com), mais je confirme : l'actualité-φ et les nouveautés de France m'intéressent peu, et les nombreux articles sur les nouveaux médias philatéliques sur internet... Euh, comment dire ? Vous lisez mon blog, vous avez une colonne de blogs et de quelques sites de références, je consulte les sommaires d'un magazine sur un site tiers et pas le site officiel...

Clairement, je ne suis pas le public visé par L'Écho de la timbrologie, à part pour quelques articles d'actualité, voire un de fond de temps à autre.


Alors que, dès l'éditorial, Gauthier Toulemonde pète la forme : justification de l'augmentation du prix au numéro (six euros cinquante ; merci les politiciens-stars), annonce du numéro deux des hors-séries Le Dessous des timbres pour le vendredi quinze avril, et plus qu'une nouvelle formule pour septembre 2016 : en paraphrasant le rédacteur en chef de Timbres magazine une rénovation de fond en comble, une révolution digne du numéro zéro de Timbroscopie !!!!

Apparemment, on oublie la nouvelle formule de septembre 2015 justifiée par sondage, mais sans y correspondre vraiment. Un premier signe encourageant pour moi : pour le cinquième épisode des voies maritimes de ses lettres Empire français , Laurent Veglio, dont apparemment je suis le fan numéro un (j'hésite : dois-je créer un libellé ?), pour un article long et dense de cinq pages, comprenant deux articulets de complément !!!!!

Tout le contraire de la description de la nouvelle formule de septembre 2015 !!!!!!


Dix-sept points d'exclamation à quatre : Timbres magazine vainqueur ! Mais il paraît qu'un nouveau compétiteur narcissique pourrait venir du web. Attendons donc de voir la rénovation de septembre 2016.

mercredi 23 mars 2016

Enthousiaste visite de la Poste centrale de Dublin sur RTÉ

Article régulièrement mis à jour après la diffusion de chaque épisode.

Visible jusqu'à mi-avril, la Radio-Télévision d'Irlande propose un documentaire sur la Poste centrale de Dublin, ses employés, ses clients et son fonctionnement actuel, sur le site du quartier-général des insurgés de Pâques 1916 qui proclamèrent l'indépendance de l'Irlande.
Logotype de la RTÉ.
Détruit au cours des événements, seule la façade et les sous-sols sont d'origine, de la construction entre 1814 et janvier 1818.

Dans les deux épisodes diffusés le mardi quinze mars, la vie quotidienne du bureau, avec les clients les plus colorful, de son service téléphonique jusqu'à la surveillance de nuit.

Au cours de ceux diffusés le mardi vingt-deux mars, beaucoup de surprises artistiques sont à l'affiche avec les concerts dans le hall du bureau et les portes ouvertes nocturnes, une réunion de Postcrossers et retrouver un colis contenant de la semence de porc... D'excellentes excuses pour parler de correspondance, de timbres-poste et de colis. Mais sans oublier d'évoquer les difficultés de notre époque.

L'épisode du mardi vingt-neuf mars, à l'approche de Noël et du centenaire, montre l'importance du GPO dans la vie dublinoise : lieu de rassemblement des grandes manifestations, emplacement de distribution de repas chauds et de vêtements d'hiver aux sans-abris par une association, la banque la plus accessible pour un père réfugié qui souhaite épargner pour l'avenir de ses enfants. Tandis que dans l'arrière-boutique, deux employés partent à la recherche de l'Enfant Jésus pour les décorations de Noël et qu'un autre est nargué par un pigeon... Enfin, les travaux du musée, entrevus dans le second épisode, avancent avec les visites des danseurs pour le spectacle du centenaire de l'insurrection.

Noël approche dans le quatrième épisode du mardi douze avril. Numéro de danse aérienne sur les colonnes de la façade, organisation du secrétariat de Santa pour s'assurer que les réponses parviendront aux enfants avant Noël, illustrations festives sur les timbres de distributeurs et multiplication des lettres et des colis. Tout cela sur fond de musique et de chants dans le hall et de chorales caricatives sous le porche. Après un moment sur un rare problème de vol et la toute dernière cliente avant que le bureau ferme, c'est l'arrivée de Santa au GPO !

Il est beaucoup question de chantier dans le cinquième épisode du mardi dix-neuf avril : les rénovations permanentes de la façade historique, le grutier du chantier du futur centre historique qui profite d'une vue magnifique sur Dublin et le mystère de « la petite maison sur le toit du Post Office ». À l'intérieur, l'émission des seize timbres du centenaire progresse avec la consultation des descendants des timbrifiés et le prêt de photographies que Zinc Design met en forme (exemple du timbre des frères Malone : l'un mort en 1915 dans l'armée à Ypres, l'autre tué en 1916 à Mount Street Bridge face à l'armée britannique). Enfin, une mère tanzanienne, vue précédemment, revient pour poster un ordinateur portable pour pouvoir communiquer avec sa fille, dont l'âge ne permet pas de quitter la France pour rejoindre sa famille en Irlande.

Dernier épisode le mardi vingt-six avril avec l'ouverture du GPO Witness History : après deux ans de travaux, les œuvres des artistes sont en place, notamment celle pour les quarante enfants morts pendant les combats de Pâques 1916. Un exemplaire original de la proclamation de la République du vingt-quatre avril 1916 est amené dans le musée tandis qu'à l'extérieur, les groupes d'élèves et de touristes découvrent avec leur enseignant ou leur guide l'histoire et les symboles du monument. Avec un débat : les trous dans les colonnes sont-ils les dégâts des tirs ?

Cette série documentaire fait partie des programmes de la RTÉ pour le centenaire de l'indépendance.

Les liens vers le musée postal et la nouvelle attraction historiques montrés dans le documentaire : par ici.

mardi 22 mars 2016

Dépasser le deuil pour connaître les autres

Encore une fois le djihadisme frappe la vie et la recherche du bonheur.
Timbre pour les courriers de deuil, émis en Belgique en 2013 (bpost).
De nouveau, les timbres de deuil, émis régulièrement par La Poste belge depuis 2002, vont hélas servir suite aux deux attentats à Bruxelles.

Mais, la proximité géographique - ou la fainéantise rentabiliste des médias européens - ne doit pas nous faire oublier de réagir et de montrer solidarité avec d'autres peuples victimes du même mal.

La ville de Grand-Bassam, touchée le dimanche treize mars, montre sa tranquillité, ses institutions et son patrimoine classé par l'Unesco sur plusieurs timbres de Côte d'Ivoire, visibles sur le site-catalogue Colnect.
La pêche de crevettes à cheval, patrimoine immatériel de l'humanité, est une activité exercée à Oostduinkerke, en Belgique (timbre émis en juin 2015 par bpost).
Et oui : pourquoi ne pas se lancer dans une collection raisonnée des timbres récents des pays et des villes victimes de ce fléau, afin de les montrer dans leur beauté, leur quotidien et leur vie, et pas seulement quand la violence les touche. Cela changera des commentaires malheureux entendus fréquemment que ce serait normal dans ces pays-là ou que ce pays l'a cherché faute d'être plus strict avec une partie de sa population, etc.
Une des valeurs de la série Serval du Mali, imprimé par Phil@poste Boulazac, émis en 2014 (colnect et le WNS de l'UPU), pédagogique remerciement aux alliés qui sont venus aider le Mali en 2013.
Certes, Timbres magazine explique à un lecteur, ce mois-ci, que le principal catalogue français manque de correspondants pour savoir ce qu'émettent les petites postes des pays dont les Occidentaux oublient de montrer autant de solidarité qu'avec leurs voisins et alliés.

Alors, collectionneurs bien vivants, curieux et libres : informez-vous vous-mêmes ! Écrivez avec un coupon-réponse international à la poste principale de la capitale, on pourrait bien vous répondre avec un timbre ! Encouragez les services philatéliques ! Trouvez des correspondants !

Bref, rencontrons par le timbre-poste ceux qui sont autant victimes que nous des événements derniers, découvrons et diffusons leurs cultures par les blogs, la presse et les expositions philatéliques.

lundi 21 mars 2016

Datamatrix du Costa Rica

Alors que La Poste française commence à placer des codes-barres façon datamatrix sur plusieurs de ces affranchissements, y compris les timbres Mariannes Europe et Monde, vivement une étude mondiale de l'usage de cet outil numérique pour savoir quand et où la transmission de la poste express vers la poste aux lettres a eu lieu.
Timbre préoblitéré imprimé à la demande pour une carte postale du Costa Rica pour la France, daté du trois mars 2016.
Merci à Lorena pour cette carte Postcrossing, affranchie avec une étiquette d'affranchissement ou un timbre préoblitéré de Correos de Costa Rica.

La France est en zone 3 et y envoyer une carte postale coûte six cents colones, un peu moins d'un euro.

dimanche 20 mars 2016

Daech et la complicité des collectionneurs

L'organisation État islamique (Daech) réussit fréquemment à profiter de nos médias de masse et de leurs besoins économiques d'avoir toujours quelque chose de neuf à diffuser... et de notre mauvaise habitude de suivre ces nouvelles, sans distinguer le dérisoire de l'indispensable.

C'est ainsi qu'en novembre 2014, l'organisation proclamait la création d'une nouvelle monnaie, et que fin août 2015, elle montrait les pièces en question, jouant avec les métaux précieux sur l'attrait qu'ils suscitent sur les collectionneurs, les épargnants et autres survivalistes qui pensent qu'une pièce en or vaudra plus qu'une boîte de conserve après l'effondrement du système bancaire occidental.

Les médias suivaient : l'« État » exposait une nouvelle preuve régalienne de son existence temporelle.
Non, mais vous croyez que je vais promouvoir ces jetons en ajoutant un fichier de plus sur Google Images ?!! (couverture du numéro de L'Histoire)
Avec recul, Jérôme Jambu, conservateur au département des monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France, présente un point sur les réalités et fantasmes autour de ces pièces dans le numéro 421 daté mars 2016 du magazine L'Histoire (article en consultation payante sur le site web).

Apparemment en circulation depuis juin 2015, il y a sept valeurs : cinq dinars et un dinar en or ; dix, cinq et un dirhams en argent ; vingt et dix fulus en cuivre. Sur une face, des inscriptions en arabe, et sur l'autre des images inanimées : planisphère, monuments notamment mosquées symboliques des ennemis à éliminer (juifs et chrétiens), lance et bouclier... Jambu détaille l'analyse de ces symboles et la propagande qu'ils diffusent.

Les informations de Jambu permettent de dénouer le plan derrière ces frappes. Le sept octobre 2015, les autorités turques ont annoncé avoir mis fin à un atelier clandestin à Gazantiep, ville millionnaire proche de la frontière syrienne. Le matériel saisi et la qualité des pièces connues montrent un professionnalisme du travail.

Une qualité qui rappelle les monnaies du monde : format proche de celles d'Arabie saoudite, des fulus ressemblant à des centimes d'euro cuivrés. Mieux : une cinq dinar est un disque métallique saucé dans une fine couche d'or ! Certes, Daech possède des lingots de la Banque centrale irakienne et des monnaies antiques... Mais faut-il les gâcher ?

Le conservateur émet des hypothèses qui devraient faire réfléchir tout collectionneur et tout revendeur de pièces de monnaie en ces temps où trop nombreuses sont les populations victimes des mouvements djihadistes, de la Syrie à la France, de la Côte d'Ivoire à la Tunisie, et la liste est longue.

Le point de départ est qu'actuellement, ses confrères et lui n'ont encore jamais croisé de pièces aux caractéristiques initialement communiquées par Daech. Est supposée qu'une partie voire toute la frappe monétaire est composée de monnaies hors gabarit. Certes, l'organisation accuse des fraudes en provenance de Chine... Pour Jambu, il est fort possible que le groupe diffuse à fort prix ces jetons en faisant croire à un contenu d'or et d'argent mensonger.

Et de conclure par cet avertissement : comme pour la contrebande de pétrole ou de vestiges archéologiques, « objet manifeste de propagande, les pièces de monnaie créées et frappées par, pour le compte ou au nom de Daech, (...) doivent être considérées comme une source de financement de l'organisation. Et, par extension, du terrorisme international. »

Qui veut servir d'exemple devant les douaniers ou un juge ?


Compléments du dimanche quinze août 2021 :
Le quatre août 2016, un article sur la monnaie de l'État islamique a été publié sur le site de la Radio Télévision Suisse, à partir d'un entretien avec Jérôme Jambu. Il conclut à l'inexistence - à part quelques exemplaires-maquettes - de cette monnaie : les forces irakiennes et alliées n'en ont pas trouvé trace lors de la reprise de l'ouest de l'Irak les semaines précédant l'article. Pour Jambu, Daech n'a jamais eu suffisamment de métaux précieux et de capacités techniques, mais en parler, et même accuser des faussaires chinois, permettaient de faire croire.

samedi 19 mars 2016

Exposition au congrès régional à Montpellier

Aujourd'hui, samedi dix-neuf, et demain dimanche vingt mars 2016, l'Association philatélique montpelliéraine accueille le congrès du Groupement philatélique Languedoc-Roussillon dans la salle Jules Pagézy, sous l'ancien hôtel de ville de Montpellier sur le côté du centre commercial Polygone.

Dimanche, il y aura sûrement bien plus de monde que cet après-midi entre quinze et seize heures puisque le congrès aura lieu en présence de Claude Désarménien, le président de la ΦΦ@Π. Deux à trois personnes devant chacun des quatre stands de marchands de timbres, trois-quatre parmi les panneaux de l'exposition.

Après les quatre-vingt-dix ans de l'Association philatélique montpelliéraine en mai 2015 et la fête du timbre en octobre, plusieurs collections en compétition départementale ou régionale ont déjà été vues, même si mon manque de mémoire photographique et l'aspect éphémère d'une collection comparée à un livre à mes yeux m'empêchent de savoir si elles ont évolué d'un championnat à un autre.

Passons donc directement à celles qui m'ont attirées pour la première fois, tout en évitant soigneusement les thématiques, cartes postales anciennes et la croix-rouge, dont l'association thématique était l'invitée du salon.

Réalisée par J. Paraseit de l'Association philatélique et numismatique biterroise, une collection des tarifs postaux CFA du Département de la Réunion permet de revoir sa philatélie métropolitaine surchargée en franc des Colonies françaises d'Afrique de 1945 à 1975. Ainsi que quelques courriers à l'oblitération « convoyeur » de l'ambulant sur la seule ligne de chemin de fer de l'île, fermée en 1976.

Toujours de Béziers, en compétition départementale, la collection de J. Ara Somohano touche de nombreuses situations postales et humaines avec « L'exil des républicains espagnols en France » : vignette de propagande sur courrier, lettres adressées vers les camps ouverts par les autorités françaises, affranchies sous la République comme sous l'État français, ou encore envoyée de l'Espagne soumise par le franquisme.

En cour d'honneur, c'est un invité du Groupement régional Midi-Pyrénées, Henri Taparel, qui propose une étude des tarifs postaux en Russie pendant la période de la guerre civile russe de 1917 à 1923, ponctuée de textes détaillés sur les causes et la fonction des changements postaux. Président de l'Association philatélique gaillacoise, le spécialiste de la Russie propose un site sur ce pays et l'Union soviétique avec force textes et exemples de pièces. Une étude qui permet d'ajouter une pièce au puzzle de l'Europe orientale à la fin de la Grande Guerre que deux articles de février 2016 m'avaient permis de lancer. En effet, Edward Klempka signalait que les autorités ukrainiennes avaient surchargé leurs timbres impériaux pour empêcher l'afflux de timbres depuis une Russie en hyperinflation : en quoi ces flux sont-ils liés à la décision russe de multiplier par cent la valeur des timbres en kopeks faute de stocks face à l'inflation ?

Pour les collections précédemment vues en 2015, celle de Claude Pesche sur la poste à Jérusalem jusqu'en 1948 révèle décidément que le modèle « un pays / une poste / un timbre » est une vision très franco-jacobine du monde. Combien de « pays philatéliques » pour le territoire de Jérusalem ou la Palestine ? Entre la puissance historique ottomane, les postes - privées dans ce contexte des États d'Europe, les occupations militaires et mandataires de 1917 à nos jours, les émissions des indépendantistes sionistes des années 1940 auxquelles font écho l'indépendance progressive d'un État palestinien,... voire les timbres surchargés ou oblitérations des forces sous mandat des Nations unies... et si on élargit aux secteurs d'intervention de l'armée israélienne pendant les guerres avec ses voisins...

En voilà une que je dois revoir, avec les tarifs postaux russes, ou sinon me plonger dans les ressources livresques.

vendredi 18 mars 2016

Bientôt une histoire postale pénitentiaire de Kerguelen

Grâce à l'homme politique français Nicolas Dupont-Aignan, les journalistes français et leurs clients sont en train de découvrir l'archipel des Kerguelen et les Terres australes et antarctiques françaises, déjà connus des collectionneurs de timbres et des philatélistes polaires.

Le candidat de droite souverainiste a proposé, mercredi seize mars 2016, l'arrestation préventive des djihadistes français de retour de Syrie et leur transfert aux îles Kerguelen, un des districts de la collectivité d'outre-mer inhabité en dehors des scientifiques et... à l'accès drastiquement limité afin de protéger l'environnement...

Les réactions vont de l'outrance (idée stupide, respect du droit, impraticabilité) à l'humour : Les Décodeurs du Monde proposent au lecteur de choisir quel territoire français lointain leur paraît assez lointain dans l'espace (voire le temps : bagnes de Cayenne ou de l'île Nou) pour isoler ces individus dangereux.

Plus didactique, Le Parisien a étudié la vie aux Kerguelen : isolé oui, dur climat très-oui, mais les scientifiques et la faune protégés apprécieront-ils leurs nouveaux voisins ?

Et le passage plus fréquent de navires pour les évasions : au coût de débarquement et de gestion d'une colonie pénitentiaire, ajouter des patrouilles de la Marine nationale qui a déjà du mal à choper les navires de pêche qui exploitent illégalement les ressources de la zone économique exclusive française dans l'océan austral...

Des coûts qui seraient peut-être compensés par l'augmentation des tirages des timbres des TAAF pour fournir le bureau de poste pénitentiaire qui ne manquerait pas d'ouvrir.

lundi 14 mars 2016

Rouge

Reçue grâce à Postcrossing cette carte philatélico-thématique rouge.
Timbres rouges par http://www.wildepixel.com/.
Pas de Marianne toutefois.
L'affranchissement très thématique oblitéré le lundi sept mars 2016 d'un des centres de tri de Berlin (?).
Côté correspondance, les trois timbres accompagnent bien l'origine Postcrossing de la carte, la thématique rouge et la simplicité allemande des timbres de complément.

Merci Wolfgang.

samedi 12 mars 2016

Very very slow news day à Midi libre : des timbres Pétain sur du courrier... whouuuuaaaaaa !!!

To readers in English, this article was adapted on SebPhilately this Sunday March 13th.

Alors que la France s'anime encore autour du débat : Le code du travail doit-il être libéral ou social ? Qui patientera à espérer recevoir les fruits de l'activité ? Que les États-membres de l'Union européenne ont besoin d'une bonne paire de gifles pour se rappeler de pourquoi ils sont ensembles ? Que plusieurs parties du monde connaissent guerre, misère, troubles,... Que d'autres se désespèrent que l'on s'intéresse à elles pour faire savoir leurs problèmes... Qu'à Montpellier, jeudi matin, un règlement de compte sur plusieurs générations lodévoises a créé une panique en plein centre-ville.

Midi libre a un scoop qui ne met tout cela en attente de toute urgence : bande-annonce hier soir, à la une aujourd'hui :
La une du samedi douze mars 2016 (copie d'écran du site).
Une acheteuse sur un site de vente en ligne a reçu sa commande dans une enveloppe affranchie de timbres démonétisés à l'effigie de Philippe Pétain.

...

Non seulement, les journaux nous ont déjà fait le coup en juin 2015 quant une factrice a fait son travail et envoyer le courrier aux autorités postales compétentes, mais, vu le titre à la une, je me dis que c'est encore du postier-bashing de la part des journalistes.

À moins que l'objectif soit de lancer une campagne en faveur de la démonétisation de tous les timbres en francs, anciens comme nouveaux : cela ferait cesser immédiatement ces affranchissements nauséabonds.

Je passe sur les commentaires des lecteurs qui croient que ces timbres ont gagné en valeur grâce à une oblitération de 2016... Remarquez, peut-être que l'article parle du One Cent magenta de Guyane britannique.


Le soir, après avoir lu l'article...
Une demi-page, photographie des timbres et de leurs oblitérations comprise, assez bien écrit, mais d'un vide... : il suffit de remplacer le nom du marchand de timbres local et du cadre du centre de tri pour avoir le même article publiable partout en France ! La citation de philatéliste se défouant sur le postier, incompétent en timbres commémoratifs, est même anonyme : même pas besoin de chercher l'association la plus proche.

Pire, dans le cas de juin 2015 comme dans ce cas-ci, il semble que La Poste préfère ne même pas taxer la lettre... Collectionneurs complétistes de France, marchands accumulateurs de timbres : allez-y, défoulez-vous, La Poste préfère faire parvenir à perte des lettres mal affranchies que de chercher à récupérer la taxe auprès du destinataire ou, dans ce cas, l'expéditeur au mieux peu éduqué en timbres, au pire fraudeur. Allez-y !

À mon humble avis, serait immensément plus utile et éducatif un reportage d'une pleine page dans le cadre  du concours Raconte-moi une entreprise et ses métiers, évoqué dans un article au dos et signalé sur ce blog, en avril 2015, car des lycéens de l'agglomération montpelliéraine avaient étudié les métiers du centre de tri : atouts et contraintes d'une telle structure pour La Poste et les personnels qui y sont employés.


Mieux, dans les pages montpelliéraines cette fois-ci, est annoncé que le bureau urbain de Malbosc - Domaine d'O ouvrira enfin le lundi quatre avril prochain, quatre ans après son annonce et des travaux difficiles entre les questions d'urbanisme (un quartier récent avec peu de stationnement, pour cause de tramway très proche) et de gestion des écoulements des rivières et des pluies.

mercredi 9 mars 2016

Dix timbres d'un coup au catalogue Postcrossing! Dank je wel Nederland!

Mardi vingt-neuf mars 2016, le catalogue des timbres promouvant le site d'échanges de correspondances par cartes postales Postcrossing va presque doubler grâce à la seconde émission des Pays-Bas sur le sujet, annonce le blog du site aujourd'hui, mercredi neuf mars.
Un Frans Banning Cocq kitch appelé pour promouvoir l'image des Pays-Bas sur les cartes postales qui vont partir à travers le monde (PostNL via le blog de Postcrossing).
N°13 à 22 : 29 mars 2016 par PostNL aux Pays-Bas en une feuille de dix timbres différents créés par Reinier Hamel de l'agence Sin. Au tarif d'usage « 1 International ».

- - - -

NLD n°1 et 2 : émis le 14 octobre 2011 en feuilles de cinq, l'un au tarif « 1 europa » et l'autre « 1 wereld » (monde). Premiers timbres de la thématique, façon cartes postales sur timbre.

NLD n°3 à 12 : l'émission du 29 mars 2016.
Les dix timbres reprennent, dans un style qui arrache les yeux, paysages, monuments et patrimoine des Pays-Bas, un excellent moyen de le promouvoir avec l'aide de la quatrième communauté du site en nombre de cartes envoyées depuis le quatorze juillet 2005 : plus de trois millions par trente-six mille membres.

La France est actuellement à la quatorzième place avec même pas six cent mille cartes par à peine onze mille membres... Ce ne sont pourtant pas les timbres émis par Phil@poste qui manquent ! Elle propose même un magasin de la correspondance avec le Carré d'encre : allez, madame Almafitano, un Happening Postcrossing au Carré !

Depuis 2013, ce sont entre quatre cent soixante quinze mille à cinq cent mille cartes qui sont échangées au hasard du tirage au sort par les serveurs du site... Sans compter toutes les cartes échangées librement grâce au forum lié.

Enfin, une petite note sur PostNL dont le site n'a aucune mention de la philatélie ou de timbre-objet physique - à part personnalisé - et qui ne renvoie même pas vers la boutique philatélique Collect Club. Apparemment, le Néerlandais trouvera ces timbres plus facilement dans un magasin de presse-librairie Bruna. Que trouve-t-on dans les bureaux de poste néerlandais ? Y trouve-t-on encore des bureaux de poste ? Souvenez-vous que c'est un opérateur postal qui a démonétisé sans aucune contre-partie les timbres en gulden et annoncé lors d'un procès qui s'ensuivit en 2013 de faire de même avec ceux en euro...

lundi 7 mars 2016

Les Nigerians montrent comment Nicolas Sarkozy pourrait aider la philatélie

En remontant les articles de ce blog, certains se souviendront que je souhaite que le personnage en fasse le moins possible justement : Marianne à la robe de bure des temps de crise, états généreux de la philatélie... généreux pour les conviv... participants et accouchant d'étranges lettres grecques sur les timbres de la Nâââtion... Alors que tous, en France comme dans les pays anglo-saxons, espéraient beaucoup d'un président-philatéliste, le Napoléon III de notre temps.

Je termine ce hors-sujet avec sa plus belle insulte. Non, ce ne fut pas « Casse-toi, pôv'con! », mais, à Dakar, le vingt-six juillet 2007 devant élus, universitaires et étudiants en clamant, phrase entourée de points de vue réducteurs :
L'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire.

Pendant ce temps en Afrique justement, un ancien président philatélise...
Le directeur du Conseil de promotion de la philatélie décrit une des émissions britanniques pour le Nigeria qui ont servi sur le territoire sous mandat des Camerouns britanniques en cours de rattachement au Cameroun, insistant sur les multiples identités du timbre colonial (NTA News, trois mars 2016).
À Abuja, capitale fédérale du Nigeria, un congrès philatélique a eu lieu, a rapporté la chaîne nationale NTA le jeudi trois mars sur le thème des atouts de la philatélie pour l'économie de ce pays émergent malgré de nombreux problèmes de développement, de politique interne et du danger djihadiste avec Boko Haram.

Entre discours, initiation à l'histoire du timbre (avec peinture de Rowland Hill) et exposition de collections classiques, l'ancien chef d'État Olesegun Obasanjo est venu soutenir la passion des collectionneurs, l'importance du timbre pour enseigner l'histoire du pays et le travail du Conseil national de promotion philatélique depuis sa création en 1992.
Le président du Conseil de promotion (à gauche) écoutant avec attention le président Obasanjo évoquant le rôle des timbres (NTA News, trois mars 2016).
Et, avec le discours improvisé du non amateur, M. Obasanjo réalise ce que l'on attend d'un dirigeant, sans politique, ni arrière-pensée :
"Stamps tell story.
Every stamp has something unique about it.
It has story to tell.
And when you put them together, you get history.
And when you look at your collection of stamps,
you get history out of them."

Terminant en serrant l'épaule du philatéliste : quel autre encouragement attendre d'un ancien chef de l'État !
Un des timbres qui correspondent à la description par Ahmadu Ali : timbre du Nigeria de 1953 surchargé en 1960 pour les Camerouns britanniques en cours d'auto-détermination (scan disponible sur commons.wikimedia.org).
Et le couplet présidentiel d'être illustré immédiatement par le montage du journaliste : le directeur du Conseil de promotion, Ahmadu Ali - célébrant ses quatre-vingts ans, qui explique le graphisme et les mentions d'un des timbres coloniaux surchargés U.K.T.T., littéralement territoire sous mandat britannique qui servit aux Camerouns britanniques entre l'indépendance du Cameroun français en 1960 et le rattachement de ces régions du Nord-Est en 1961.

Et de conclure, l'œil pétillant du philatéliste, sur ce timbre du Cameroun, inscrit Nigeria, et surchargé par le Royaume-Uni.


En grattant un peu Google, c'est discrètement mais sûrement que Nigerian Postal Service (NIPOST) et des institutions de promotion essaient de créer un pôle philatélique national et de faire connaître la philatélie nigeriane actuelle dans le monde.

En 2011, le Service philatélique du Nigeria, qui a son prope site weba demandé un rapport sur la politique qu'elle devait mener, comment gérer les émissions de timbres ou l'établissement des règles du programme philatélique par exemple. Je pense que ce document doit pouvoir être lié à des efforts de l'Association mondiale de promotion de la philatélie (WADP) au sein de l'Union postale universelle.

Et le Conseil national de promotion de la philatélie fait office de membre de la Fédération internationale de philatélie depuis 2004.
Le journaliste expliquant le rôle de la réforme de Rowland Hill sur l'économie (NTA News, trois mars 2016).
Dans ces documents, l'accent est discrètement, mais sûrement mis sur la valeur économique du timbre-poste, dans son usage bien sûr - et une économie émergente où l'expédition de colis croît -, de sa collection et de son étude, comme dans cet article de deux février 2009 de Nigeria Communication Week, sûrement inspiré des efforts de communication du Conseil de promotion, mais que le journaliste Emeka Okafor a bien traduit pour son lectorat : il existe un commerce philatélique ancien au Nigeria comme le confirme un témoin, tout comme la production de timbres-poste mobilise une agence nationale, donc des fournisseurs.

Toute communication, tout commerce, et pour la classe moyenne tout patrimoine, ne dépend pas uniquement des nouvelles technologies.

C'est ce que raconte le journaliste devant le portrait de Rowland Hill quand il rappelle l'impact économique de la réforme postale de 1840 : contrairement aux impressions en Occident, la poste et le timbre n'ont pas encore dit leurs derniers mots dans les pays émergents.


Après Joëlle Amalfitano en octobre, Gauthier Toulemonde en janvier-février, à quand l'ancien président-philatéliste de la République dans les médias nationaux pour promouvoir la philatélie ? Ça compensera un peu les états généreux de la philatélie et s'il rencontre M. Ali, un peu son discours de Dakar.

dimanche 6 mars 2016

Des baisses de tarifs et une démonétisation générale... pas en France

Repérés à travers quelques forums, l'étrange comportement printanier de trois opérateurs postaux... Étrange aux yeux des Français et de leur opérateur dans tous les cas.

Volontaire, quoique peu agréable, baisse aux États-Unis...
Aux États-Unis, jeudi vingt-cinq février, l'U.S. Postal Service a, non sans une colère perceptible dans la dépêche, annoncé qu'elle devra baisser ses tarifs postaux d'ici le dix avril 2016 suite à son accord avec la Postal Regulatory Commission, lors de l'exceptionnelle augmentation du vingt-six janvier 2014.

L'augmentation de trois cents sur le courrier de première classe était supérieure à l'inflation et avait pour seul but de compenser une perte colossale. Elle devait cesser dès que l'opérateur postal avait accumulé 4,6 milliards de dollars, ce qui serait effectif le dix avril prochain.

Fait rare depuis l'émergence des nouvelles technologies de communication, un opérateur postal occidental va baisser ses tarifs  de deux cents sur la lettre intérieure (49 -> 47 cents), un cent sur la carte postal (35 -> 34) et cinq cents sur la lettre internationale (1,20 -> 1,15 dollar).

Grâce à cette action, les tenants du « théorème du timbre-poste » démontreront prochainement que c'est une action vertueuse à la Rowland Hill dont ont besoin les postes du vingt-et-unième siècle...

... mais des consommateurs spéculateurs perturbés
Le cas états-unien sera intéressant à observer par les commentaires de philatélistes et du grand public car, depuis le douze avril 2007, la majorité des timbres de l'USPS portent la dénomination Forever, équivalent à la valeur de la lettre intérieure de première classe « pour toujours ».

Donc, à chaque annonce d'augmentation tarifaire, certains ont fait des réserves de timbres à validité permanente et donc réaliser des économies au fur et à mesure. Certains journalistes peu inspirés ont même signalé que c'était un petit placement plus rentable que les livrets d'épargne et autres placements boursiers...

Le dix avril prochain, aux États-Unis, la valeur du stock des particuliers va baisser... Le début d'un krach financier mondial ? Après la crise des subprimes sur l'immobilier en 2008, le stamp drop de 2016... Probablement que les ventes de timbres vont stagner pendant un mois et demi, juste avant la fin de l'année fiscale et ça, ça va faire mal à l'USPS avant même la baisse effective.

Involontaire en Suède
Faute de lire le suédois couramment, je ne sais pas quand, ni comment la partie suédoise du groupe PostNord, propriété conjointe des États danois et suédois, a prévu d'appliquer une décision de la Cour européenne de justice de l'Union européenne d'avril 2015.

En effet, la Cour a jugé (résumé en suédois, traduction en anglais) qu'un « service public postal » n'est pas assujetti à la taxe sur la valeur ajoutée.

Bientôt une année a passé, les Suédois seront bientôt fixés si leur système de tarifs à point (comme en Belgique) va connaître une baisse équivalente à la TVA disparue... ou pas. Et si là encore, un effet à la Rowland Hill va être perçue sur le courrier des particuliers.

Démonétisation rappelée en Lituanie
En France, la validité permanente de tout timbre émis depuis 1849 est sacrée et d'essence aussi divine que le pouvoir monarchique des présidents de la République, hérité directement de Louis XIV et Napoléon Ier.

Malgré la transformation de l'administration postale en entreprise publique en 1991 et l'introduction de l'euro entre 1999 et 2002, de brillants juristes ont réussi à suffisamment effrayer les dirigeants postaux et les élus du Parlement pour qu'aucune mesure de démonétisation avec ou sans rachat des timbres en franc (ancien comme nouveau) ne soit jamais évoquée.

À présent, magazines et sites philatéliques, et de plus en plus les médias grand public listent les utilisations illégales de timbres à l'effigie de Philippe Pétain... la colère des destinataires quand les plis comportant des dizaines de timbres en anciens et nouveaux francs sortent du centre de tri raturés au stylo-bille probablement par un postier poussé à la productivité par sa direction et qui n'a pas le temps de recompter les centimes et retrouver un cachet oblitérateur.
Le premier timbre lituanien de 2015, célébrant l'avènement de l'euro, monnaie commune européenne, dans le pays (Lietuvos paštas).
Pendant ce temps, en Lituanie, fin févrierLietuvos paštas a confirmé une décision publiée le cinq novembre 2014 : les timbres libellés en litas seront démonétisés le premier janvier 2017. Point final.

Le pays a adopté l'euro le premier janvier 2015 et sa poste a donc laissé deux ans au public pour épuiser son stock de timbres à valeur faciale uniquement en litas. Les timbres à double faciale litas/euros resteront valides.

Sans drame apparemment puisque les articles à la une du BalticTimes.com, site consulté pour cette nouvelle, portaient davantage sur comment entretenir de bonnes relations avec le voisin russe en disposant des forces armées états-uniennes à portée d'alerte.

La Poste-Géo Trouvetou
Quant à La Poste française, elle est parvenue à obtenir un article élogieux du magazine imprimé Capital sur son site en date du trois mars !!! Oui, le magazine qui bouffe du fonctionnaire, du politicien, du fisc, du syndicaliste et de la norme à tous les repas, complimente l'opérateur historique et sa banque pour leurs innovations technologiques.

À venir : le paiement autorisé par la voix à La Banque postale, le Domino qui transformera votre boîte aux lettres en boîtes mail, avec possibilité d'envoi et de réception de colis joints.

Déjà en cours : La Poste est le coffre-fort numérique avec ses serveurs de la quasi-totalité des fichiers clients des pharmacies de France.

Par contre, lorsque le journaliste évoque le grand nombre de filiales colis de La Poste sans s'interroger sur leur complexité et la maîtrise de leur coût (souvenir), ou du génie de disposer des imprimantes 3D comme il y a des photocopieurs dans les bureaux de poste, sans interrogation sur le coût, la clientèle potentielle, la rentabilité, avec un récent rapport de la Cour des comptes assez critique sur la portée de ces à-côtés...

Je me dis que La Poste embauche d'excellents commerciaux, meilleurs que la personne qui a rédigé l'annonce de l'USPS.

Mise à jour du vendredi onze mars 2016 :
Alors que les dirigeants de l'USPS vont devoir gérer l'année fiscale 2016 avec moins de revenus, voilà que des sénateurs leur demandent de renoncer pour le moment à l'étape suivante de la réduction des coûts (fermeture de bureaux et de centres de tri)...

samedi 5 mars 2016

Les Rencontres philatéliques de l'océan Indien : enquête et découvertes.

Avec l'émission conjointe entre six opérateurs postaux en octobre 2014, les Rencontres philatéliques de l'océan Indien ont connu une reconnaissance large, mais comment reconstituer leur histoire depuis septembre 2008 avec internet pour seul outil ? Mon petit défi philatélique du samedi midi.

Pourquoi passer mon samedi à ça ? Parce que.
Les six timbres rangés dans la pochette commémorative vendue par le service philatélique français (scan de timbredujura.blogspot.fr).
Revenons aux sixièmes rencontres d'octobre 2014 et son émission reprenant la Tortue verte par Claude Perchat. Tout collectionneur français en a entendu parler avec deux services philatéliques en action : Phil@poste pour les départements de Mayotte et de la Réunion, et le service des postes et de la philatélie des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) qui a piloté la réalisation technique selon le bulletin n°111 de l'Amicale philatélique de Nanterre daté septembre 2014.

Ensuite, ce sont les collectionneurs du Commonwealth britannique qui sont invités à se pencher sur le sud-est maritime de l'Afrique avec Maurice et les Seychelles. D'autant plus que le White Knight du Commonwealth Stamp Opinion apprécie la sobriété de l'archipel : aucun timbre émis en 2013, sauf à compter une enveloppe spécialement imprimée - mais pas un entier postal - pour les cinquièmes Rencontres qui y ont eu lieu en octobre 2013.

Un participant du forum StampBoards.com signalait, en avril 2015, que ce timbre serait la seule émission de l'année 2014 pour les Comores, Madagascar et les Seychelles... si elle est parvenu à leurs bureaux depuis l'imprimerie française de Boulazac.

Aux origines de la première journée de 2008 : l'APOI.
L'Association philatélique de l'océan Indien, origine des Rencontres (logotype sur un des sites officiels).
Avec Google, il est possible de retrouver l'étincelle originelle de ces Rencontres philatéliques... Moteur de recherches web absolument nécessaire : l'association a retrouvé ayant un site par période (ou par secrétaire ? Ou selon l'abonnement internet du moment ?) quasiment... apoi.re est un lien mort et c'est pourtant vers cette adresse que votre névigateur peut vous renvoyer en tapant http://philatelie.reunion.free.fr/ alors que la page http://philatelie.reunion.free.fr/rpoi.html fonctionne... Puis vous la retrouverez entre 2009 et 2011 sur Blogspot par ici, et actuellement sur over-blog.

Bref, les premières Rencontres sont organisées par l'Association philatélique de l'océan Indien, basée à la Réunion, qui ne paraît pas affiliée à la φφ@π. Marquant le cinquantenaire de l'association et une volonté de présenter les îles alentours à travers leurs postes présentes, l'événement a lieu à l'Hôtel de Région du vingt-cinq au vingt-huit septembre 2008, moitié exclusivement aux élèves scolarisés, le week-end pour le grand public.

Les deuxièmes de 2009 : où chercher ?
Si j'en crois le résumé sur le site free, la délégation de Madagascar a organisé les secondes rencontres en 2009.

Des troisièmes aux cinquièmes, la communication monte
En septembre 2011, c'est Mayotte qui accueille les troisièmes rencontres devant et dans l'office du tourisme selon cet article sur l'ancien site archivé des TAAF, six mois après que la collectivité d'outre-mer est devenu un département d'outre-mer et à quelques mois de la fin de ses émissions philatéliques autonomes.
L'enveloppe commémorative sans émission propre sera reprise en 2013 lors des Rencontres aux Seychelles (boutique web de Mauritius Post).
En septembre 2012, le Cabinet  des ministres de Maurice qui prend note des quatrièmes rencontres organisées à Ebene CyberCity du six au neuf du même mois, soulignant deux objectifs de la manifestation : coopération postale et faire connaître la richesse culturelle et historique des pays concernés. Est évoqué également un atelier sur l'histoire des administrations postales... Mauritius Post vend encore un ouvrage sur son histoire, publié en 2013, rédigé par Jean-Marie Huron, secrétaire de la Société d'histoire de Maurice, et Robert Marion (pages 6 et 7 du document) qui a exposé une histoire militaire et sociale de Maurice à travers l'histoire postale de 1680 à 1870 à Europhilex London en mai 2015. Un article très complet fut publié par le réunionnais Zinfos974.com.

Déjà évoqué grâce au blog Commonwealth Stamp Opinion en date du samedi vingt-huit décembre 2013, les cinquièmes journées ont lieu aux Seychelles dont la poste ou une association imprime une nouvelle carte dentelé de cet espace.

Sixièmes en 2014
Nul besoin de chercher loin pour savoir que les sixièmes journées ont eu lieu à Saint-Leu le jeudi neuf et au siège des TAAF à Saint-Pierre les dix et onze octobre 2014 : l'émission conjointe piloté par la collectivité française d'outre-mer a beaucoup aidé à attirer tous les médias francophones du secteur, tel Le Journal de Mayotte. Pourquoi à Saint-Leu ? Claude Perchat l'explique dans son compte-rendu de voyage publié en janvier 2015 sur le blog de l'association Art du timbre gravé : c'est le site de Kélonia, un centre d'études, d'observation et musée des tortues marines, un site idéal pour les scolaires et les curieux non-collectionneurs.

Par ailleurs, les TAAF y ont proposé un documentaire, filmé pendant la rotation du Marion Dufresne d'août-septembre 2013, sur ses Postiers du bout du monde (version DailyMotion).

Pour 2014, reste le mystère des collectionneurs éloignés de ces îles et qui se demandent si les timbres ont vraiment servi dans les bureaux des postes concernés. Pierre Jullien a raison de trouver intéressante l'information relayée par l'Amicale philatélique de Nanterre : tirages pour Madagascar (un million) et Seychelles (cent mille), et l'idée des Comores d'en créer une série de valeurs différentes... Reste à trouver des philatélistes qui ont vu sur place, voire ceux qui ont reçu du courrier car voici les sites des postes (et leur déclaration de timbres au système de l'Association mondiale de développement de la philatélie) des Comores (WNS bloqué à 2007), Madagascar (site ouvert fin 2015, WNS avec 2015 sans le timbre de 2014) et Seychelles (WNS bloqué à 2011).

... services financiers aux Comores... ouvert fin 2015 et un peu lent à Madagascar présente les timbres de 2015 seulement... Il y a plus urgent à financer comme infrastructures et activités génératrices d'emplois et de développement que le site web des postes, je suis d'accord ; et plus important que la philatélie à afficher en premier aux usagers.

Ah ! Une surprise aux Seychelles : le site fonctionne et a l'annonce du timbre de l'émission conjointe !

Septièmes en 2015 ?
Après ce feu d'artifice, retour à la recherche des bons mots-clés et du hasard... Et au bout de deux heures, je n'ai pas trouvé d'indices sur les septièmes journées de 2015 :(

En attendant, d'un salon-exposition philatélique, une association philatélique est parvenue avec l'aide des gouvernements locaux et nationaux, et des opérateurs postaux à constituer une plaisante réunion de collaboration régionale à laquelle les scolaires et le grand public sont invités. Un modèle pour d'autres régions ? L'Union européenne en aurait besoin.

Recherches à suivre donc...

vendredi 4 mars 2016

L'imprimerie de Boulazac dans les médias régionaux

Volontairement et involontairement, l'imprimerie des timbres-poste de la zone industrielle de Boulazac, en Dordogne, a eu droit à une couverture médiatique régionale ces deux dernières semaines.

Involontairement, la mort de l'ancien maire de Périgueux de 1971 à 1997, Yves Guéna, a permis au journal quotidien Sud-Ouest aujourd'hui de rappeler ce matin son rôle dans la venue d'activités publiques dans son agglomération, au-delà de sa carrière multi-mandats jusqu'à l'accidentelle présidence du Conseil constitutionnel. Bref, rien que de très commun dans la vie politique cumularde française, encore aujourd'hui... Toutes ces carrières à couteaux tirés (et plantés) pour enfin voir un honnête exercice de la fonction parvenu aux positions non élus : que M. Fabius s'inspire de l'exemple de M. Debré.

Ministre des Postes en 1968-1969, Guéna inaugura la nouvelle Imprimerie des timbres-poste et valeurs fiduciaire (ITVF) en 1970... Conflit d'intérêt ? Ou déconcentration parisienne pour laisser une chance à la province ?
L'entrée de l'imprimerie de Boulazac en juillet 2013 grâce au Street View de Google Maps.

Et les rotatives tournent depuis, avec parfois des caméras de télévision présentes. Pour l'émission du timbre du dixième anniversaire du Centre national du costume de scène à Moulins, préfecture de l'Allier, c'est Julien Privat, journaliste de France 3 Auvergne, qui découvre la philatélie avec un reportage diffusé le week-end du vendredi vingt-cinq février dernier à l'invitation des acteurs concernés par la célébration.

Christian Lacroix, président d'honneur du Centre, mêle l'ancienne caserne Moulins avec des anges costumés. Marie-Noëlle Goffin, visitée dans son atelier dans l'Allier, a gravé le bâtiment-musée-centre national et le titre, une impression mixte mêlera l'ensemble. La curiosité générale aura été aiguisée.
L'ancienne caserne reconverti en Centre national du costume de scène (photographie de Mohatatou, vingt-quatre décembre 2015, licence Creative Commons by-sa-4.0).
Quant aux informations manquantes pour les collectionneurs ? Espérons que la rédaction de France 3 Auvergne, qui paraît bien volontairement à étudier le timbre-poste, explorera phil-ouest.com :
- la liste des timbres par artiste permettra de savoir que l'artistar-aimant à médias valait moins cher pour la Saint-Valentin 2001 voire qu'il est possible d'entrer dans deux de ses créations mobiles à Montpellier pour un euro cinquante l'aller simple de la Mosson aux étangs avec la ligne 3 - vous trouverez même la serviette de plage signée - ou tout autour du centre-ville à partir de l'été prochain avec la quatrième. Apparemment, il travaille toujours la veine tissus et objets sur objets fonctionnels ;
- la date de l'émission, et mieux, de la manifestation premier jour à Moulins le vendredi huit avril au Centre ;
- impression mixte taille-douce ok et... offset. Une nuance à l'avantage de France 3 : les images des machines en action devraient plaire, notamment aux amateurs de barres phosphorescentes.

Le samedi vingt-six février, Antoine Delacou de La Montagne a composé un texte plus complet quoique très scolaire... mais avec brio côté image fixe et genèse de l'émission : le poinçon - les spécialistes de l'impressions corrige-t-on le terme employé ici - montrant la partie gravée par Marie-Noëlle Goffin ! Je m'interroge sur l'opportunité de rehausser les costumes de quelques traits de gravure...

La suite, j'imagine début avril dans les médias du Bourbonnais.

To English reading readers, this article was rewritten on SebPhilately on March 5th 2016.