jeudi 30 juin 2016

Mille en neuf ans et presque demi

Millième post, article, blague, dissertation philatéliques aujourd'hui, jeudi trente juin 2016 pour ce blog en neuf ans et cinq mois. Mes meilleurs souvenirs liés à son écriture ?

Non pas tellement mes exhibitions hyper-ironiques des actions des directions successives de φl@poste et de leurs alliés fédéral et négociant... Ça m'amuse de les écrire bien sûr, surtout les imaginatifs épisodes de Marian, Gloire et Beauté (merci Posti) quand la probable déception des dirigeants de La Poste et des traditionnels artistes du timbre a provoqué d'étranges réactions des φ-journalistes φrançais (depuis quand ne respecte-t-on pas les embargos et la sainte neutralité face aux émissions de France ??? Jamais sauf quand...) pour la nouvelle Marianne de la jeunesse, avant même qu'Olivier Ciappa ne tweete sur le lien entre son timbre et la thématique mamelles.

Tout cela permet de passer de lasses et inutiles colères... Lasses quand je vois le pigeonni... je lis le témoin « boucheur de cases » trouvé par l'éditorialiste Socrate dans Timbres magazine de ce juillet-août : il ne peut s'empêcher d'acheter tout ce qu'il trouve beau, mais φl@poste devrait comprendre que son porte-feuille n'est pas extensible...

lol ? Grrrrr ? Appeler la CGT à manifester au cri : « Françoise et Gilles au pilori » ? Écrire un essai Désir eslingérien et frustrations gilliennes de la case non bouchée chez le collectionneur français post-moderne ? Avec une édition poche enrichie d'un chapitre Les 12 méthodes de la spéculation heureuse ?

Aujourd'hui, j'écris au premier degré sans aucun humour : que ce collectionneur se démerde. Moi, je continue à couper des arbres... on ne sait jamais en cas de spéculation sur le marché du pilori :)

Alors quoi comme souvenirs ?

L'oblitération du bureau de Cacao, en Guyane, en 2002 (scan envoyé par Pierre Millien).
La découverte au hasard des lectures et des recherches de lieux et de populations, tel le village guyanais de Cacao où la République française installa des réfugiés hmongs en 1977 (article du trente-un juillet 2009).

Oui, ce simple petit article sur un si petit lieu découvert en farfouillant ce que je pouvais découvrir au moment du feuillet chocolaté de 2009. Parce que le timbre, l'oblitération, l'activité postale sont liés au besoin humain de communiquer et de commercer, pas à étouffer dans des classeurs, ni à être limités à une valeur spéculative.

Sinon, ce sont toutes les personnes qui m'ont permis d'apprendre et de découvrir qui marquent cette décennie.

Des marchands-auteurs britanniques qui étudient ce qu'ils vendent. Certes, on peut se poser la question de leur objectivité à multiplier les découvertes de variations des timbres-poste et de distributeurs de Royal Mail, mais au moins Outre-Manche, ce sont des Philatélistes qui étudient, commentent, critiquent les nouveautés britanniques dans les périodiques grand public Stamp Magazine, Gibbons Stamp Monthly et sur leurs blogs (comme celui de Norvic Philatelics de Ian et John Billings).

Les rencontres de Basil Herwald avec les dirigeants des services philatéliques de pays variés lors de ses voyages pour Gibbons Stamp Monthly, loin de se contenter d'attendre le mail annonçant le programme annuel d'émissions depuis son fauteuil et qui permet de montrer que nouvelles émissions actuellement n'est pas synonymes de diarrhées philatéliques ou de papier-peint d'agences.

Quel bonheur donc que mes abonnements à ces deux mensuels britanniques depuis 2007, découverts par leur couverture sur les quarante ans de la série Machin (vous pouvez aussi rejoindre les fanatiques de l'effigie Annigoni sur le forum StampBoards). Un salut amical à Julia Lee où que ses pas professionnels l'aient porté depuis les pages News de Stamp.

À l'époque temporairement éloigné à Paris, ce blog fut inspiré du modèle d'alors le Blog philatélie de Dominique Stéphan, hélas disparu du web. Comme est en sommeil depuis quelques temps l'actif thématiste Oh les timbres. Des devenirs que ce blog aurait pu connaître entre 2011 et 2013 quand il fut très difficile de concilier et placer dans des priorités durables philatélie et écriture avec vies professionnelle et personnelle, et autres loisirs... Pourquoi des catégories Uchronie et Jeu vidéo sur un blog philatélique ?!! Parce que.
Helen Morgan, non-philatéliste, a enquêté sur les premiers timbres de Maurice (amazon.co.uk).
Les lectures ont aidé à maintenir un chemin, même quand elles ne finissent pas toutes sur le blog. Avec internet d'abord qui a permis de découvrir deux livres écrits par des Moldus sur les premiers timbres de Maurice et la Collection philatélique royale. Dans le même temps, je découvrai Londres et sa richesse philatélique à l'époque où le libraire Vera Trinder y était encore.
La bibliothèque est toujours là malgré les déménagements (IKEA c'est du solide), mais depuis mai 2010, les albums ont dû se tasser plus bas encore face à l'afflux d'ouvrages et de dvd... Oui, fan de séries télévisées en plus (licence creative commons cc by-nc-nd 3.0 fr).
De fil en aiguille, je suis passé des ouvrages de Douglas Muir du British Philatelic Museum & Archive aux publications de la Royal Philatelic Society London...

En effet, alors que je découvrai l'ambiance si feutré (plus qu'en 2009) de la halle des marchands de Monacophil 2011, j'abordai timidement le stand de la Royal Philatelic Society London car le modeste lecteur-blogueur philatélique que je pense être, osai demander à acheter le cd-rom de l'intégrale du London Philatelist (aujourd'hui sur clé USB pour trente livres sterling) pour enfin profiter de certains articles inacessibles mais hautement intéressants.

Là, un chaleureux et jovial Frank Walton me transforme en membre-lecteur-blogueur visiteur impatient de revoir la bibliothèque du 41 Devonshire Place, intenable au travail les jeudis de conférences diffusées en ligne, explorateur aventureux des milliers de volumes et le million de pages de la Crawford Library - cela va-t-il finir comme dans un double-épisode de Doctor Who ? Qui a éteint la lumière ? Brrrr... - et, dans le même élan et à ma grande surprise, spectateur intéressé des expositions philatéliques : la partie que la presse philatélique française ne commente jamais (encore merci, Robert Marion).
Franchement quelles associations peuvent se vanter de disposer de toilettes aussi philatéliques que celles de la Société philatélique royale de Londres ? Distributeur de timbres et boîtes aux lettres extrait des collections du musée de la RPSL.
Si les commentaires sur ce blog sont fermés et son auteur assez contemplatif, les contacts liés existent, ponctuellement avec Pierre Millien et Olivier Gervais (Avez-vous vu sa lumineuse collection à Paris-Philex ? Au moins son site) quand je faute grandement... Laurent Bonnefoy en sait quelque chose dernièrement.

En attendant un clin d'œil aux deux seuls anonymes qui ont tenté le mail hautement moralisateur sur l'odieux que je suis de ne pas nommer de son nom philatélique la Marianne de Nicolas ou d'oser faire autre chose que de la philatélie sur un site philatélique... Deux clics : un sur le bouton Spam, un autre sur la corbeille. C'est un blog/bloc-notes personnel d'un amateur.

Et désolé à deux ou trois autres, mais je ne m'intéresse pas à tout : je ne suis pas une agence de presse philatélique, même si je passe du temps à débusquer des informations avec Google Actualités. Être systématiste dans la publication reçue, c'est un métier, il y a des professionnels : profitez-en.

Le reste des lecteurs ? D'après les outils de mon hôte Blogger, je salue la majeure partie de mon public : les robots de Google et de Google Images :) Sans oublier ceux de l'entreprise privée qui assure le suivi de la réputation du Groupe La Poste sur les réseaux sociaux ;) que je remercie d'avoir retweeter des articles de temps à autre, provoquant des explosions inexplicables de consultations (deux cents lecteurs pour ce résumé de Midi libre !??)... Généralement quand je complimente La Poste. Aussi rare qu'un bloc Courrèges en couleurs à Paris-Philex :p
La trouvaille de l'année et l'article qui m'a fait le plus plaisir d'écrire : comment le Conseil de promotion de la philatélie du Nigeria a réussi une exposition-colloque en mars dernier, en présence de l'ancien président Obasanjo (à droite ; NTA News, trois mars 2016).
Heureusement quelques humains lisent également ce blog : une douzaine dans la journée chaque publication à coup sûr - Bonjour ! Une centaine d'un coup quand je critique le monde φl@télique, mais seulement la moitié quand je le complimente le lendemain... Oh ! Lectorat aussi difficile que je suis hypocrite :p

Depuis 2015, vous provenez d'une liste de plus en plus longue de pays différents selon où l'adresse du blog a pu être publiée (Jean-Jacques Tilleard et la philatélie de Saint-Pierre-et-Miquelon ont énormément d'amis en Amérique Latine et en Asie du Sud-Est, j'en témoigne) ou selon le sujet touché (quelqu'un aux îles Falklands utilise l'approprié IceWeasel comme navigateur).

Ce lectorat atteint des contrées encore plus inattendues comme le Pakistan et l'Égypte quand deux philatélistes ont apprécié sur Facebook qu'un « petit pays philatélique » soit évoqué ici, le Nigeria en mars dernier, pour un reportage télévisé montrant qu'il se passe des choses en dehors des fédérations européennes de « boucheurs de cases ».


Quoi pour les mille prochains ?

Un article par nouveau timbre de France, d'Outre-Mer et des Principautés reproduits dans Timbres magazine à partir de la nouvelle nouvelle formule de septembre prochain... Prochain article du millier dans très peu de temps donc :)) Non, mauvaise blague que j'ai déjà écrite, rappelleront les lecteurs attentifs et réguliers (jeu interdit aux robots indexateurs).

Les types d'articles en place depuis la relance de 2014, à coup sûr : nouveaux timbres du monde qui me plaisent, compte-rendus de lectures par le croisement que mon esprit du moment réalise entre elles, et quand l'enthousiasme de l'écrivain y est, un pièce de profonde ironie sur les aléas - ou les grands moments : l'offensive médiatique d'octobre-janvier - de la  φl@postie φranç@ise, objet d'étude en elle-même pour un historien.

L'espoir aussi de mieux tenir et plus souvent le blog en anglais que je ne veux pas être qu'une traduction de celui-ci.

Au-delà, qu'en sais-je ? Ce jeudi après-midi, j'écris (pire : vous lisez) des mots aussi futiles alors que la Royal Philatelic Society London et la British Library présentent en direct sur youTube l'impressionnant, sisyphien, coûteux et absolument inestimable travail réalisé pour que la Crawford Library soit accessible à tous par l'intermédiaire d'internet...

Au-delà donc, il y aura sûrement plus d'activités dans mes classeurs - c'est fou les trucs hyper-intéressants que j'y entasse depuis que j'ai dix ans (et seulement cinq ans comme abonné aux nouveautés de France) - et, j'espère, au-delà, en d'autres lieux et formes philatéliques.

Sinon, dans les prochaines semaines avant une pause estivale : la fin de l'exposition-compétition Paris-Philex, le bilan de la future ancienne nouvelle formule 2015-2016 de Timbres magazine, et ce qui m'inspirera dans tout ce qu'internet permet de diffuser et de faire connaître.

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