lundi 26 décembre 2016

États-généraux U.S., actualités et publicités françaises variées de décembre

Vendredi seize décembre : quoi de neuf dans le Spink de France 2017 ?
Autant écouter un de ceux qui y ont participé : approfondissement des timbres d'usage courant des classiques et les Mariannes contemporaines à partir de celle de Cheffer, notamment pour les barres phosphorescentes et leurs variétés.
La couverture de la seconde édition du Catalogue de timbres de France de l'éditeur Spink - et la énième de zombie Maury (pour commander : Spink Books, Timbro.fr, Philatelix, plusieurs marchands disposant d'un site web marchand, etc.).
Voir le site d'Yvert pour les nouveautés de son édition. L'émulation par la concurrence... La vie du marché donc.

Mardi vingt décembre : trois nouveaux articles didactiques de Jean-François Brun.
L'expert français poursuit la publication d'articles, avertissements de prudence autant que petites leçons sur les travers du marché φl@télique : depuis des lettres de ballons montés pour Arces créés de toute pièce jusqu'au plus grand danger des producteurs de fausses oblitérations pour quelques euros de cote de plus.

Davantage recherche en histoire de la philatélie, Jean-François Brun présente le fruit de recherche dans les journaux philatéliques et des cartes postales au contenu lié pour démontrer que, dès les années 1890, la famille de Jean Sperati a œuvré dans l'imitation philatélique depuis l'Italie avant d'écumer la France.

Depuis le Friday 28 October : états généraux de la philatélie organisée aux États-Unis.
Ce doit être cyclique, par décennie ou génération : les philatélies organisées s'interrogent sur l'avenir du loisirs et sur le rôle de chacun de leurs membres dans cette évolution.

En France... Pardon : en Φr@nce, où il y eut récemment des états généraux de la philatélie, La Poste est le mécène de la φl@télie, avec ses avantages (ADPhile en grande forme, lancement des hors-séries de Timbres magazine,...

... et ses contraintes : l'argent ne poussant pas sur les arbres, il faut bien vendre quelque chose pour que φl@poste, le bras armé du chéquier du mécénat postal, en redistribue. Donc, multiplication des pains dentelés, feuillets épuisés spéculables par marchands, souvenirs divers et chèrement prépersonnalisés.

Merci aux collectionneurs anglophones d'aider les collectionneurs français de nouveautés et de premier jour à financer la φl@télie φr@nçaise. Dig deep for the miners! :)


Outre-Atlantique, l'exercice d'introspection collective a généralement lieu quand l'American Philatelic Society a elle-même des capitaux à employer à de nouvelles solutions : quelques économies (une fois financé tout le reste, dont une magnifique bibliothèque inaugurée fin octobre) et une subvention versée à partir des revenus de la dernière exposition internationale.

Pour les deux premiers mois de réflexion, l'APS et ses alliés (les mêmes qu'en France, mais sans la poste états-unienne pour le moment) ont diffusé en direct sur Facebook la première réunion entre dirigeant en coulisses de l'inauguration de la bibliothèque, le vendredi vingt-huit octobre. Quelle transparence... Pourquoi un souvenir du forum figé des états généraux français me revient à l'esprit ?

En décembre, un sondage en ligne a été grand ouvert, centré sur les visites aux salons locaux, nationaux et internationaux des membres de l'APS et des non-membres. Parmi les interrogations remises sur le métier, il y a la dialectique du salon et de l'internet pour conforter les philatélistes existants et en attirer de nouveaux. Faut-il jumeler les salons avec les associations numismatiques, par exemple ? Comment maintenir l'intérêt des marchands pour les salons quant ils commercent aussi par le web ?

Le vingt décembre, première réunion d'une sorte de conseil d'administration d'ADPhile états-unienne : le Council on Postal Collectors dans lequel les partenaires (collectionneurs, marchands, musées) vont réfléchir et organiser pratiquement les solutions choisies.

Sur certains forums de discussion anglophones, certains grincent des dents par le souvenir de l'échec relatif de l'ancêtre qui, côté jeunesse, n'avaient pas réussi à faire adhérer des jeunes malgré quelques dizaines de milliers de dollars de promotion et de kits. Rien de secret : l'annonce du COP sur le site de l'APS comprend le bilan du précédent COPO (attention : fichier pdf).

À suivre...

Aucun commentaire: