vendredi 17 février 2017

Premier jour Bazille : un si philatélique Bureau Préfecture

Aujourd'hui, avec le retour d'un soleil pré-printanier, le bureau de poste Préfecture a accueilli la mise en vente premier jour du timbre artistique consacré à l'œuvre du Montpelliérain Frédéric Bazille.

Avec une bien belle ambiance créée par le personnel postal, autant les guichetiers philatéliques que non spécialisés que leur directeur : café, biscuits, dans un coin bien signalé pour l'Association philatélique de Montpellier qui avait amené ses souvenirs et une exposition de timbres et de flammes préparée par René Maréchal sur les contemporains de Bazille.

Concernant le choix draconien, finalement, j'ai aperçu une cinquième proposition que j'ai appliqué à deux des cartes achetées à la librairie du musée Fabre.
La cinquième possibilité : préserver la jeune femme, le pin, le village. Sacrifier le fleuve Lez.
Bien que le bureau n'ait pas encore connu la nouvelle configuration commerciale (fermeture pour travaux ce printemps), il y avait bien la place pour de la philatélie et l'esprit pour accueillir ses adeptes.

Malgré les politiques productivistes de L'Ɛnseigne et de φl@poste dans les années 2000, les directions successives du bureau de Montpellier Préfecture sont restées fidèles à la philatélie.

Certes, le Point philatélie a dû fermer et les deux guichetiers participer aux efforts de tant de secondes par client, mais tout acheteur de timbres a toujours été accueilli cordialement, en prenant le temps... et, probablement, sans perdre ni temps, ni argent.

Cela a permis également l'organisation sans faille de bureau temporaire lors des manifestations de l'Association philatélique de Montpellier.

Bravo à tous ces postiers.

...

Oui, tant de compliments pour La Poste ne peuvent indiquer que le départ de quelques flèches enflammées >:-(

Le papier doit être un produit de luxe dans le Périgord. Il est vrai que j'ai acheté très peu des émissions depuis l'introduction du φ en janvier 2010, mais les timbres actuels me paraissent bien fins... anorexiques.

Humidifiés, il faut les manier avec grande précaution pour les coller... et lisser leur grand format artistique. Une dizaine de cartes et d'enveloppes sont devenus un entraînement de pose de papier peint...

... Et un timbre recevra tantôt un petit bain pour le décoller et réaplanir...
Mal photographiée avec mon appareil téléphonique, une feuille entière de l'émission : oui, j'ai rompu mes achats au compte-goutte bouché pour apprécier une émission fort montpelliéraine en un bureau fort philatélique.
Je serai plus modéré sur la reproduction des couleurs tant la translation d'une peinture aussi riche en détails, coups de pinceaux et en importance de chaque plan aux couleurs dominantes différentes, que chacun trouvera des qualités et des défauts dans la version réalisée par l'imprimerie de Boulazac.

De mon point de vue, le paysage de fond - fleuve et village - auraient mérité plus de force... là où d'autres applaudiront, au premier plan, la netteté et la solidité des couleurs du personnage et de la végétation du parc du Domaine Méric.

Sinon, pourquoi y a-t-il une lettre grecque dans le coin supérieur gauche de ce timbre ???


Pour les régionaux, demain tout continue le matin pendant les horaires d'ouverture du bureau Préfecture. La carte postale souvenir est disponible auprès de l'Association philatélique de Montpellier.

Pour admirer le tableau Vue du village, par contre, il faut visiter l'exposition temporaire au musée d'Orsay, jusqu'au cinq mars prochain à Paris (le timbre est bien tardif...), répétition de celle du musée Fabre de 2016. Ensuite, direction la National Gallery of Art à Washington, la capitale des États-Unis, du neuf avril au neuf juillet prochain.

Le lendemain dans la presse :
Achetez le Midi libre du samedi dix-huit février 2017, sur papier ou en ligne ! L'article de Théo Combes et sa photographie mêlant philatélistes, postiers et un élu, se trouvent en page 2 de l'édition Montpellier.

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